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Critique

Don DeLillo. Une écriture paranoïaque de l'Amérique

D'Americana (1971), au titre si programmatique, au Silence (2020), la fiction de Don DeLillo affiche depuis un demi-siècle l'invariable ambition de radiographier la culture américaine et, plus ambitieusement encore, de la redéfinir à travers une somme de moments proprement critiques, susceptibles d'en révéler la psyché intime. Elle s'attache à chroniquer de la sorte malaises civilisationnels, faillite des mythes et des discours topiques, comme elle documente la coulisse du fameux rêve qu'elle s'obstine à promouvoir. Pareille fiction cherche à cerner et fixer plus avant ce circuit de l'inconscient national, en opposant ce qui nourrit l'imaginaire des Etats-Unis aux défaillances mêmes de ses systèmes de représentation, prenant autant appui sur les tragédies historiques (l'assassinat de John Kennedy, les attentats de septembre 2001) que sur les crises structurelles (comme celle exemplaire du capitalisme financier). Si la paranoïa ressortit d'abordé l'intrigue des romans, elle informe aussi une lecture presciente de la complexité du réel contemporain et une écriture du soupçon radical qui va à rebours du Zeitgeist, s'arc-boute contre les idéologies et les dogmes dominants. En quoi, l'ambition dernière de cette écriture paranoïaque est bien d'introduire le jeu du doute entre le texte et le monde, DeLillo aspirant à élargir par ses récits la cartographie cognitive de ses contemporains.

01/2021

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Littérature française

Oeuvres de J. Delille. T. 1 L'homme des chants

Oeuvres complètes de Casimir Delavigne. T. 1 / avec une notice par M. Germain DelavigneDate de l'édition originale : 1846Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site HachetteBnF.

04/2013

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Critique Poésie

La poétique des émotions dans l'oeuvre de Jacques Delille

Cette thèse interroge les liens complexes et fascinants qui relient la poésie de Jacques Delille au champ des émotions. En replaçant ses textes dans leur contexte d'apparition et en les éclairant à partir de sa propre esthétique, on mesure combien leur rapport aux émotions est riche et varié.

02/2022

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Théâtre

Le mot pour dire neige suivi de La salle de jour

Le Mot pour dire neige : Dans des temps agités, le Pèlerin rend visite au Lettré sur la montagne, au bout du monde, après un long voyage. Leur échange a lieu grâce à l'Interprète qui traduit les propos du Lettré censé parler le vieux- slave. Ils évoquent la fin du monde, la fin de la civilisation, les catastrophes climatiques, les crises économiques, les mouvements de panique : l'apocalypse à laquelle, impuissants, ils assistent. La Salle de jour : Dans la première partie, deux hommes, Wyatt et Budge, se trouvent dans une chambre d'hôpital et engagent une discussion cordiale. Ils reçoivent alors la visite de différents personnages : infirmières, médecins, patients échappés de l'unité psychiatrique. Bientôt, il devient impossible de distinguer les fous des non-fous... Dans le deuxième acte, un couple attend leur ami Manville dans la chambre d'un motel. Ils ont parcouru le monde pendant des années à la recherche d'une troupe de théâtre extraordinaire. Ils touchent enfin au but lorsque Manville leur présente une actrice de la troupe.

06/2018

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Littérature étrangère

Zero K

Choisir de mourir pour prendre la mort de vitesse, décider de se transformer en créature-éprouvette dans l'attente de jours meilleurs afin de revenir au monde en être humain augmenté, telle est l'offre d'un centre de recherches secret auquel son principal actionnaire, le milliardaire Ross Lockhart, décide de faire appel dès lors que s'avère incurable la maladie qui affecte la jeune femme adorée que ce sexagénaire a épousée en secondes noces. Sous la conduite du fils unique de Ross, Jeffrey, convoqué par son pare pour assister à la fin programmée de la jeune femme consentante, DeLillo invite le lecteur à faire l'expérience, aussi bouleversante qu'impitoyable, d'un voyage mental et sensoriel où la promesse de mondes meilleurs ne cesse de le disputer à l'acceptation de l'existence finie jusque-là allouée aux mortels. C'est à son tour en être humain "augmenté" que le lecteur revient de cette impressionnante plongée tant charnelle que métaphysique dans les luxueux mirages de l'immortalité. Tel un nouveau Platon réécrivant l'allégorie de la caverne, Don DeLillo fait voyager la vie d'une dimension à une autre à travers des images puissamment inédites qui évacuent celles de la science-fiction pour mieux reformuler toutes les questions, mettre en cause de trop anciennes réponses, et reconduire le difficile mais exaltant pari sur l'existence chaotique qui est le lot des hommes.

09/2017

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Littérature étrangère

L'Ange Esmeralda

On rencontrera, dans les textes qui composent ce recueil, des hommes méditatifs pistant, presque malgré eux, des femmes incompréhensibles (Baader-Meinhof La Famélique), un mari fidèle qui, bloqué sur une île caribéenne par un avion qui n'arrive pas, finit par tuer le temps en séduisant une passagère comme lui en stand-by (Création), une jeune femme tétanisée par les répliques annoncées d'un tremblement de terre en Grèce (L'Acrobate d'ivoire) ou un banal joggeur dont l'enlèvement d'un enfant sous les yeux de sa mère vient perturber l'immuable parcours (Le Coureur). Ailleurs, dans Le Marteau et la Faucille, la crise des subprimes et ses conséquences sur le marché mondial se voient, dans le cadre d'un très surprenant programme pédagogique, déclinées à la télévision par deux fillettes devant un parterre médusé de détenus aux allures de Madoff. Qu'il lance ses personnages en orbite autour de la Terre (ainsi des astronautes de Moments humains dans la Troisième Guerre mondiale), les fasse évoluer dans les quartiers déshérités de New York (L'Ange Esmeralda), ou retourne contre eux les divertissements inoffensifs auxquels ils croyaient se livrer (Dostoïevski à minuit), Don DeLillo, de dialogues elliptiques et cryptés en rencontres décalées, met en scène des individus victimes de silencieuses catastrophes où s'abîme l'inquiète charade de leurs existences. Avec ces nouvelles écrites entre 1979 et 2011, Don DeLillo propose une variation aussi magistrale que singulière sur l'intranquillité à l'oeuvre chez l'homme contemporain tentant de s'adapter, à travers une paranoïaque recherche de sens, au sentiment d'insécurité qui gouverne sa vie aussi fragile qu'illisible.

02/2013

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