djihad islamistes

BONNES FEUILLES — À l'époque des croisades, un redoutable guerrier arabe et un chevalier chrétien s'allient afin d'affronter les puissances obscures. Cette histoire, mêlant fantastique et réinterprétation historique, nous plonge au cœur des croisades. Les frères Mammucari donnent vie à un héros légendaire, tourmenté par un passé sombre, qui doit transcender ses propres limites pour terrasser des ennemis maléfiques menaçant l'existence même de l'Humanité.

Réflexions sur le « phénomène islamiste »

Pour expliquer l’horreur, il faut des mots. Contrairement aux attentats de Charlie Hebdo, et de l’Hyper Cacher survenus en janvier dernier, les attaques du 13 novembre n’avaient pas de cible. Juste la terreur. Pour les adultes, parler de ce qui s’est passé n’a rien d’évident – surtout s’il faut aider l’enfant à comprendre, pourquoi les assassinats ont recommencé. 

C'était à la fin du mois de juillet que la polémique a démarré. Les supermarchés français étaient peuplés de livres faisant l'apologie du djihad, ou incitant à punir les hérétiques. Entre les cahiers de vacances, pour passer un été studieux, et ces titres, plus de 1000 grandes surfaces du pays proposaient ces titres. Pas très sérieux ? En tout cas, un peu douteux. 

Le lancement du septième tome de l'autobiographie de l'auteure  bangladaise Taslima Nasreen, prévu hier lors de la 36e Foire internationale du Livre de Kolkata (oui, on ne doit plus dire ni écrire, en fait Calcutta), a été annulé par des fondamentalistes.

La situation politique actuelle du Mali devient particulièrement préoccupante, lorsque l'on découvre que les islamistes d'Ansar Dine saccagent les vestiges culturels et autres trésors. Depuis le 3 juillet, l'UNESCO a appelé à l'aide, condamnant « les destructions du patrimoine malien », qui se poursuivent encore et toujours.  Une décision a été prise pour protéger le patrimoine menacé. 

 Ansar Dine, un groupuscule de militants islamistes particulièrement actif au Mali, et partisan d'une Charia des plus strictes, a attaqué il y a environ un mois Tombouctou, la « ville aux 333 saints ». Malheureusement, les saints en question, pour la plupart Soufi, ne leur ont pas paru être des exemples dignes de ce nom, et ils se sont appliqués à détruire consciencieusement leurs tombes. Celles-ci contiennent des manuscrits centenaires.

Comprendre le monde, parvenir à y vivre, sereinement, si possible. Sans s’en effrayer. Et pourtant, le comprendre. C’est tout l’enjeu de la sélection de ce jeudi dans notre chronique Plein les poches. Que ce soit par des regards transversaux, des analyses locales, notre petite planète a besoin d’être décodée. Souvent avec de la distance et de la hauteur.

Le dimanche 13 novembre, à l’occasion de la première commémoration des attentats de Paris, la pièce Djihad sera présentée à 15 heures et suivie d’un débat animé par Ismaël Saidi, l’auteur et metteur en scène.

Basé sur une enquête approfondie conduite de 2015 à 2023 en Europe et au Moyen-Orient, ce livre explore les vies des volontaires francophones qui se sont rendus en Syrie, leurs raisons de partir et les circonstances de leur retour.

Ces derniers jours, de nombreuses attaques ont été recensées sur le web français, revendiquées par des groupes islamistes divers. Malgré le volume, ces attaques se sont concentrées, pour la plupart, sur des sites web peu protégés. Ainsi, des portails de bibliothèques ont affiché des messages djihadistes dans la nuit du 11 au 12 janvier.

Il a un humour que l'on peut ne pas apprécier - encore que son dernier film, le Dictateur, ne soit pas dénué d'intérêt. Sacha Baron Cohen s'est ainsi illustré à la cérémonie GQ Awards Men of The Year, organisée par le magazine. Et plusieurs personnalités y ont reçu une récompense inédite. 

'La culture arabe ne se résume pas aux fondamentalistes islamistes'

L'importance de la communication dans les processus de recrutement djihadistes n'est plus à prouver : vidéos de propagande, présence importante sur les réseaux sociaux, mise en place de sites internet... Le détournement des technologies à des fins terroristes est connu, mais un art ancestral est lui aussi mis au service de cette cause mortifère : d'après une chercheuse britannique, la poésie fait également partie des stratégies de recrutement djihadistes.

Les "Prix du Meilleur Livre de Géopolitique Axyntis/Conflits" et "Prix du Meilleur livre de géopolitique Jeune Auteur EDF/Conflits" ont été remis ce 10 mars, dans le cadre du 9e Festival de Géopolitique de Grenoble, le plus important événement français en la matière.

«Je suis ici pour demander avec insistance à la communauté internationale d'accélérer son aide au Pakistan», a indiqué Ban Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU. Depuis que le pays a été traversé par des inondations à la fin du mois de juillet, l’aide internationale n’arrive qu’au compte-gouttes.

L'Angleterre, réservoir à islamistes radicaux selon un Nobel de littérature

Farid Benyettou, islamiste repenti mais déjà condamné pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » vient de sortir un livre qui témoigne de sa déradicalisation en association avec l’anthropologue Dounia Bouzar. Intitulé Mon djihad, itinéraire d'un repenti (éditions Autrement, 224 pages, 16,90 €), cet ouvrage n’a pas vraiment sa place, dans la période actuelle, au sein du paysage médiatique français, selon plusieurs associations.

Djihad, censure, martyr : l'Irak rétablit la censure de livres

Un auteur australien coupable d'un livre prônant le djihad

Salman Rushdie a pris la mouche : ulcéré par les accusations d'islamophobie qui frappent toute personne dénonçant « la rhétorique haineuse » des fanatiques islamistes, le romancier vient de consacrer le XXIe siècle, « nouvel âge de chaos religieux ». Rien de moins. C'est que les vagues de recrutements auprès des jeunes sont passablement inquiétantes, estime-t-il.

Un livre « très violent »

BANDE DESSINEE — À l’heure où les États-Unis annoncent pour la deuxième fois avoir évincé les dernières poches de résistance de l’État Islamique et que la France se pose de sérieuses questions sur le meilleur traitement à réserver à ses ressortissants partis faire la guerre au nom du Califat en Syrie et ailleurs, une bande dessinée se propose d’attaquer le mal par la racine et d’aborder la radicalisation par l’angle le plus étonnant qui soit : celui du second degré. Un pari ambitieux que « Radical Wars » semble bien parti pour réussir.

Des éditeurs bangladais ont improvisé un autodafé dans les rues de la capitale pour protester contre l’inaction du gouvernement. Aucune mesure n’a en effet été prise suite aux attentats de samedi, visant deux éditeurs et deux auteurs. Un des éditeurs a trouvé la mort, et alors que ce meurtre s’inscrit dans une série d’attaques et de meurtres de blogueurs, d’auteurs et d’éditeurs, un climat de peur s’installe dans le pays et s’immisce en particulier dans le monde du livre. 

Fleurs d’encre, un manuel de français à destination d’élèves de sixième se trouve au cœur d’une polémique suite à l’observation d’un parent. En effet, la maison d’édition Hachette Éducation a fait preuve de maladresse quant au choix de la source à référencer pour la traduction de certains passages du Coran présents. C'est celle de Maurice Bucaille qui a été choisie.

Extrêmement contemporain et en même temps totalement inédit par son approche, le nouveau roman de Patrick Bard devrait marquer cette rentrée littéraire.

ROMAN FRANCOPHONE – Dans le pays merveilleux des licornes, nous ne regardons pas la télévision. La vue d’en haut nous permet d’avoir un accès illimité à l’information en direct et sans biais. Croyez-moi, examiner votre monde depuis les nuages, c’est un peu Netflix gratuit et en continu. 

En marge des grands événements peuvent se dessiner des projets qui dépassent les problématiques industrielles de l'édition, ou économiques. Le ministre de la Culture de Côte d'Ivoire, Maurice Bandaman, a ainsi profité du Salon du livre de Paris pour rencontrer différents interlocuteurs – dont Vincent Montagne, PDG de Média participations (Dargaud, Dupuis, Lombard) et président du Syndicat de l'édition. 

Si dans certains quartiers de la capitale, il n'existe plus de librairies traditionnelles mais uniquement des enseignes spécialisées dans la vente de livres liés à l'islam, certains de ces titres paraissent plutôt inquiétants, comme le rapporte Francetvinfo.