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esclavage Antilles

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Histoire internationale

Mourir pour les Antilles. Indépendance nègre ou esclavage (1802-1804)

De retour de Saint-Domingue, le général Kerversau déclarait dans un rapport très officiel au ministre de la Marine : "C'est à la République à examiner si après avoir donné des lois à tous les monarques de l'Europe, il convient à sa dignité d'en recevoir dans une de ses colonies d'un nègre révolté..." Il fut entendu. Et la réponse du premier Consul à la Constitution de 1801 de Toussaint Louverture fut, on le sait, l'expédition militaire dont le premier Consul confia le commandement à son propre beau-frère, le général Leclerc. On connaît la suite : l'aventure se termina par un retentissant échec dont les rescapés et avec eux ce qui restait de colons français dans l'île trouvèrent pour la plupart à Cuba, la terre la plus proche, un asile obligé tandis que Saint-Domingue français devenait Haïti. A la Guadeloupe, dans le même temps, la sédition d'officiers indigènes longtemps écartés du pouvoir par les agents métropolitains allait susciter l'envoi d'un corps expéditionnaire aux ordres du général Richepance. L'affaire prit là une tout autre tournure. Dès le 22 mai 1802 est promulgué l'arrêté rétablissant l'esclavage alors que résonnait encore l'émouvante proclamation de Delgrès, l'ultime combattant : "C'est dans les plus beaux jours d'un siècle à jamais célèbre par le triomphe des Lumières et de la philosophie qu'une classe d'infortunés que l'on veut anéantir se voit obligée d'élever la voix vers la postérité pour faire connaître lorsqu'elle aura disparu son innocence et ses malheurs." Sous le titre Mourir pour les Antilles, cette nouvelle livraison du Centre d'Etudes et de Recherches Caraïbéennes, consacrée à l'alternative — "indépendance nègre "ou" rétablissement de l'esclavage" — à laquelle furent confrontées en 1802 les colonies restées françaises au cours de la grande commotion révolutionnaire, fait suite bien évidemment à l'ouvrage De la Révolution française aux révolutions créoles et nègres paru en 1989 aux mêmes presses.

06/1991

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Histoire des mentalités

L'autre citoyen. l'ideal republicain et les antilles apres l'esclavage. L'idéal républicain et les Antilles après l'esclavage (Edition mise à jour)

En 1848, l'abolition de l'esclavage, par la Seconde République, a libéré des chaînes plus de 250 000 esclaves. Par l'application du suffrage universel, ceux des Antilles, de la Guyane et de la Réunion ont, en théorie, été dotés des mêmes droits civils et électoraux que tous les citoyens (masculins) de la métropole. La réalité a été fort différente. Ces citoyens colonisés sont longtemps restés soumis à un régime d'exception. Au Parlement, à Paris, leurs députés votaient des lois qui ne leur étaient pas applicables. Le pouvoir exécutif et les gouverneurs locaux s'occupaient de leur sort. Comment, dans un pays construit sur une citoyenneté que l'on prétend universaliste et abstraite - et qui ne cesse de le répéter - a-t-on pu s'accommoder d'une telle contradiction ? L'histoire que nous raconte ce livre est celle de luttes et de rapports de forces. Une histoire de violences dont les anciens esclaves sont les protagonistes anonymes. Dans une société française dite "postcoloniale" , l'auteure invite à méditer les fondements complexes de l'articulation entre citoyenneté, question sociale, histoire et "race" .

10/2022

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Histoire de France

Esclavage et servitude aux Antilles. L'héritage antique et médiéval XVIIe-XXe

«L'esclavage, à toutes les époques, est un crime contre l'humanité. C'est la raison pour laquelle il est important de disséquer ce phénomène et particulièrement de le comprendre. Au-delà de toutes les condamnations, il y a la nécessité d'analyser et d'enrichir nos savoirs par une mise en perspective de cette odieuse entreprise et de ses pratiques actuelles. C'est, par-delà l'histoire, la tâche exigeante à laquelle s'est livré le CREDDI et pour laquelle nous devons le remercier. Des servitudes antiques, aux traites transocéaniques, jusqu'aux esclavages qui souillent notre temps, il y a un seul et même fil conducteur : le déni de l'être humain. L'ouvrage qui nous est proposé, outre sa science et ses révélations, vient enrichir une abondante littérature mais il a le mérite d'approfondir un parcours et de creuser un sillon jamais refermé. En cela il fait oeuvre de dépassement ! Le savoir prouve, une fois de plus, qu'il demeure la meilleure des armes contre l'ignominie.» Jacques Gillot, Sénateur, Président du Conseil Général de la Guadeloupe «De l'Antiquité à la traite des Noirs, ce livre apporte un éclairage passionnant et parfois surprenant de facettes très diverses de l'esclavage. Il nous interpelle d'autant plus fortement qu'aujourd'hui encore, le scandale de l'esclavage continue en Mauritanie, en Haïti, au Pakistan, en Inde, ... et pour des millions d'enfants d'Asie, d'Afrique et d'ailleurs. Un grand merci aux auteurs, et surtout au CREDDI de Guadeloupe et à son directeur : Jean-Gabriel Montauban.» Roland Lantner, Professeur émérite à l'Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne

06/2015

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Sciences historiques

Les Soeurs de Solitude. Femmes et esclavage aux Antilles du XVIIe au XIXe siècle

A la base de l'esclavage aux Antilles, où sévit le système de la plantation, on trouve le ravalement de l'esclave au rang d'une "marchandise" corvéable et malléable à merci, mais - et c'est là où réside l'originalité de la thèse d'Arlette Gautier -, on constate une division sexuelle du travail : aux esclaves hommes, la technique, les outils, voire les armes, aux esclaves femmes, la fonction de reproduction, les travaux peu qualifiants, ce qui n'exclut ni sieur périllosité ni leur pénibilité. Et parce que le maître blanc perpétue dans l'esclavage sa propre idéologie du pouvoir viril, parce que l'esclave homme y trouve partiellement son compte dans des conditions qui restent inhumaines, l'abolition de l'esclavage n'entraînera pas la fin de la suprématie masculin et la domination de la femme par l'homme. Arlette Gautier, tout en procédant à une rigoureuse investigation scientifique, aborde le sujet à partir d'un point de vue dérangeant, celui des femmes revendiquant, à travers les vicissitudes de l'histoire, le juste prix de leur travail social, renvoyant presque dos à dos le maître blanc et le mari noir. Cependant, elle évite l'écueil de la simplification abusive, car l'esclavage demeure d'une grande complexité, et dans ce contexte impitoyable, la lutte pour la survie était un facteur qui déterminait tous les comportements. "Dévoiler cette histoire, nous dit l'auteur, c'est commencer à expliquer bien des problèmes actuels".

06/2010

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Critique littéraire

Esclavages et littérature. Représentations francophones

Ce collectif réunit quinze contributions traitant d'expériences littéraires autour de la représentation des esclavages dans des oeuvres francophones des XXe et XXIe siècles qui traversent l'époque médiévale arabe, l'Egypte, l'Indochine, l'île Maurice et relatent la traite en Afrique et l'esclavage aux Antilles.

05/2016

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Histoire internationale

Chronologix : esclavage

L'HISTOIRE D'UN GRAND COMMERCE MONDIAL D'HUMAINS ET DE BIENS ENTRE L'EUROPE, LE MAGHREB, L'AFRIQUE ET LES AMERIQUES. DE LA TRAITE ARABO-BERBERE A LA TRAITE ATLANTIQUE, DU MOYEN AGE AUX ABOLITIONS DU XIXe SIECLE. 60 DATES ESSENTIELLES SELECTIONNEES ET EXPLIQUEES PAR DES SPECIALISTES. Chronologix REINVENTE LA CHRONOLOGIE. UN LIVRE QUI SE DEPLIE SUR 3 METRES POUR RESITUER LES EVENEMENTS DANS LA CONTINUITE. ANTÓNIO DE ALMEIDA MENDES (université de Nantes) et CLEMENT THIBAUD (Ecole des hautes études en sciences sociales) sont spécialistes des mondes ibériques et de l'Atlantique (Afrique, Amériques et Europe). Ils ont codirigé le programme STARACO (Statuts, Race et Couleurs dans le monde atlantique) à l'université de Nantes. NICOLAS OTERO a publié une quarantaine d'albums, dont Morts par la France et La Tuerie (Arènes BD) ainsi qu'un roman graphique inspiré de son enfance, Confessions d'un enragé (Glénat).

05/2019

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