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Critique littéraire

La fabrique du livre. L'édition littéraire au XXe siècle

L'édition, sous la Troisième République, encore largement artisanale et familiale, s'industrialise à grands pas cependant que des conquistadors de l'imprimé se battent pour défendre la cause du livre et le faire pénétrer dans toutes les familles de France. Ce sont les années de triomphe de Fayard, de Flammarion, d'Albin Michel, mais aussi de Gallimard, de Grasset, de Denoël et de tant d'autres. Insensiblement, au fil des décennies, le volontarisme s'efface pour laisser place à un libéralisme décontracté qui s'impose et qui conduit de plus en plus les éditeurs à publier dans une simple logique de marché pour offrir au grand public ce que celui-ci semble plébisciter. Comment les professionnels du livre sont-ils passés en un siècle à peine d'un monde vertical, ambitieux sur le plan culturel, à un monde ouvert, hyperdémocratique, favorisant l'essor des sous-productions et l'arrogant succès des marques commerciales ? A partir d'archives inédites issues des maisons parisiennes et d'entretiens exclusifs avec les derniers témoins du livre au XXe siècle, Olivier Bessard-Banquy raconte un siècle d'édition où les manoeuvres et autres intrigues abondent dans une langue qui n'exclut ni le rire, ni l'ironie, tout en étant toujours précise, rigoureuse et documentée. Où l'on découvre que les auteurs ne sont pas forcément plus vertueux que les éditeurs...

10/2016

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Edition

Modernité du livre. De nouveaux éditeurs à la conquête de nouveaux lecteurs

Le livre semble à la peine dans la société contemporaine, détrôné par les objets connectés. Les sondages inquiétants sur l'évolution de la lecture font apparaître un tassement du goût pour les livres, notamment chez les jeunes générations. Pour autant, les ventes des produits de l'édition ne sont pas forcément orientées à la baisse et le livre semble conserver peu ou prou la place forte qu'il a dans la société. De nouveaux éditeurs sont apparus ces dernières années, qui cherchent à réinventer ce qu'est l'objet livre en soi pour jouer de sa matérialité, quitte à l'ouvrir aux achats coups de coeur. Les évolutions techniques dans les domaines de la mise en page, de l'imprimerie, du façonnage, du papier ont facilité la fabrication d'objets hors norme et stimulé l'inventivité éditoriale. Ce livre rend hommage à la créativité de ceux qui produisent des livres remarquables et redonnent de la visibilité ou de l'importance à l'art du livre.

01/2023

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Critique littéraire

L'INDUSTRIE DES LETTRES. ETUDE SUR L'EDITION LITTERAIRE CONTEMPORAINE

L'édition française a beaucoup changé depuis le début des années Apostrophes. Dans les années 1970, "la galaxie Gutenberg", encore largement artisanale et familiale, est engagée dans une politique de qualité. Mais la distribution s'industrialise et l'influence des médias de masse s'accroît ; elle doit alors se tourner vers le grand public au moment où de puissants groupes industriels et financiers investissent dans le livre. Les séries d'avant-garde, les publications de prestige sont abandonnées au profit de fast books chroniqués partout avec ferveur. La littérature française elle-même, insensiblement, se fait plus informelle ; les auteurs pour beaucoup livrent des productions relevant du "degré zéro de l'écriture", présentées comme des oeuvres dignes du prix Nobel. Comment cette transformation s'est-elle passée ? Quels en sont les acteurs ? Quelles ont été les tactiques et stratégies des vieux labels de Saint-Germain-des-Prés pour s'imposer en librairie ? Dans cette chronique détaillée de la vie quotidienne du livre sous Bernard Pivot, de la disparition de Gaston Gallimard à la marketisation du produit Houellebecq, Olivier Bessard-Banquy raconte, à partir de sources inédites, trente ans d'édition qui sont aussi trente ans d'histoire littéraire immédiate. Délivrée de ses secrets, l'édition apparaît ici toujours aussi fascinante, d'autant plus qu'elle se trouve au carrefour du papier et de l'électronique.

09/2012

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Histoire littéraire

Splendeurs et misères de la littérature. Ou la démocratisation des lettres, de Balzac à Houellebecq

Il est entendu que la littérature s'est démocratisée depuis l'Ancien Régime mais ce fait, quand il est évoqué, renvoie en général à deux réalités très différentes et pour tout dire presque opposées : d'un côté, la littérature a gagné en audience grâce aux bienfaits de l'instruction publique et à l'essor de l'industrie des lettres, mais de l'autre, elle a en quelque sorte perdu de son caractère sacré pour devenir une simple production de masse aux vertus essentiellement divertissantes. Autrement dit, des belles lettres à la littérature, les textes ont perdu de leur superbe et gagné en diffusion. Comment comprendre cette évolution ? La grande littérature a-t-elle gagné en force ou en importance en conquérant de nouveaux publics, ou bien la démocratisation du monde a-t-elle entraîné une légitimisation des sous-productions qui ont fini par étouffer les chefs-d'oeuvre et les noyer dans le grand bain des publications courantes ? La fin des hiérarchies culturelles constituées entraîne-t-elle la mort de la littérature considérée comme forme d'art supérieure ? Et est-ce la littérature qui s'est démocratisée, ou la démocratie qui a imposé sa littérature contre les héritages du passé ? Ce travail collectif retrace la place des lettres dans la société d'hier à aujourd'hui, loin des lamentos des déclinologues.

01/2022

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Communication - Médias

Communication et Langages N° 207, mars 2021 : Vies du livre au régime numérique

Ce dossier s'interroge sur les vies du livre en régime numérique, sur les multiples circulations et processus par lesquels il est en même temps vénéré sur les réseaux sociaux, recyclé via des sites et entreprises aux appétits économiques et écologiques, imité au travers des pratiques d'auto-édition, déployé dans des genres multiples auprès d'un public de lecteurs qui sans doute lit moins de livres que les baby-boomers et sans doute encore lit d'autres genres littéraires. Du fétichisme au recyclage s'écrivent des vies multiples, entre sacré et consommation. Ce dossier analyse les représentations dont notre culture de l'écrit et de la littérature a hérité, aussi bien que les enjeux auxquels les professionnels ont à faire face. Car si le livre circule dans tous ses états sur les réseaux, de nouveaux acteurs prennent place dans une économie du livre et une économie de l'attention qui entrent souvent en concurrence. Les nouvelles formes de prescription, l'assomption d'une critique subjective, l'engouement pour des littératures sérielles incitent les éditeurs à revoir leur catalogue mais aussi — et ce n'est pas le moindre des paradoxes abordés ici —à revenir aux sources du geste éditorial pour la conception d'une maquette, d'une image du texte qui célèbre le volume alors même que les vignettes auxquelles il est réduit sur les sites marchands en écrasent la matérialité. Au coeur même d'un écosystème qui semble le fragiliser, qui recompose les équilibres et ménage des surprises, le livre n'a pas fini de nous raconter son histoire.

04/2021

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Littérature française

Fabrique

" Léger, soyeux froissement. Elle s'était approchée et attendait. Il sentait l'odeur un peu lourde de son parfum mêlée à celle, innocente, de son corps. Elle tendit le bras vers le tableau, un bras long, mince et blanc, ombré d'un fin duvet. Alors tu l'aimes ? Oui, dit Golo, d'une voix si rauque qu'il se racla la gorge. Il est beau, très beau... Le bras d'Anna était tout son corps, pâle et velouté. Yeux fendus, nez en l'air, bouche en rade. Tac. Elle lançait quelque chose sur le plancher. Une sandale ? Tac. L'autre. " Lorsque Golo Metz rencontre Anna, il a presque complètement cessé de peindre. Son employeur, Joseph Traumer, dont la galerie d'art est une des plus cotées de Paris, a renoncé à voir en Golo autre chose qu'un bricoleur idiot, tout juste bon à restaurer les tableaux volés qui affluent des poussiéreuses réserves de musées russes (car Joseph le dandy ne se distrait qu'à truander - et de préférence ses amis de la mafia moscovite). Et puis surgit Anna Ardorovitch, " elfe insensible et rusé " débarquant de son Elcktrostadt, une des plus riantes banlieues de Moscou, et avec elle un tableau, vrai ou faux, de Kazimir Malevitch...

02/2002

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