fanfictions genre

Chaque semaine, ActuaLitté et l’association Effervescence, réunissant les étudiants et anciens élèves du  master Édition et Audiovisuel de Paris-Sorbonne, vous donnent rendez-vous. Retrouvez dans les colonnes de notre magazine une chronique réalisée par les étudiants de la formation, mettant en lumière les nouvelles problématiques liées au numérique dans le monde de l’édition. Cette semaine, les fanfictions.

Les fanfictions autorisées, jusque quand ?

Le sujet, ouvert hier, occupe déjà 15 pages du forum FanFiction.net, un site qui rassemble des auteurs qui poursuivent les histoires d'un univers particulier, de Harry Potter à Twilight, en passant par Naruto et autres. Cette pratique, particulièrement répandue depuis que le web a facilité les échanges, repose sur l'aspect non commercial des œuvres écrites : pas besoin, dans ces conditions, de l'accord de l'ayant droit. Sauf qu'un petit malin, ou plusieurs, se sont emparés des textes pour un commerce sur les plateformes de vente...

Les jeux de réécriture, d'inspiration, de développement autour d'œuvres ou de thèmes littéraires déjà largement célébrés sont aussi vieux que la littérature. Mais, avec les fanfictions, l'on peut légitimement dire que la réécriture revient au goût du jour sous des formes renouvelées, rapportent les Lettres numériques.

Au mois d’avril, France 4 a diffusé le documentaire d’Emmanuelle Debats, Fanfiction, ce que l’auteur a oublié d’écrire. La diffusion à une heure tardive, en troisième partie de soirée, est un peu passée inaperçue au printemps dernier. C’est un article, publié ici même, qui m’a mise sur la voie ce documentaire disponible sur Youtube (voir en fin d'article). Il aborde la question de la fanfiction sous un angle original.

BONNES FEUILLES — Le phénomène transgenre prend de l'ampleur à une vitesse impressionnante. Pourtant, combien d'entre nous comprennent vraiment sa nature et ses origines? La distinction traditionnelle entre homme et femme semble s'estomper au profit de la notion, plus fluide, d'identité de genre. Qui sont les principaux acteurs et défenseurs de ce mouvement? Quelles sont ses motivations profondes et ses éventuelles conséquences?

La première règle du Fight Club est : on ne parle pas du Fight Club. Il en va de même avec les œuvres de JRR Tolkien, dont les héritiers souhaitent interdir strictement que l'on s'en inspire pour des oeuvres dérivées. Voire, horribile auditu, s’en emparer pour produire des fanfictions. Maintenant qu’un site officiel est proposé, la position s’affirme avec plus de force. Et fait enrager les internautes.

Le week-end dernier, une décision des autorités chinoises a agité la communauté des fanfictions sur le réseau social Weibo. Le site américain AO3 (pour Archive of Our Own) est l'un des plus grands sites d'hébergement de fanfictions : il a fait l'objet d'un blocage par Pékin. Un contenu à caractère LGBT serait à l'origine de la décision. 

Si Wattpad sait attirer les auteurs désireux de partager leurs écrits avec les autres lecteurs de la communauté, le géant Amazon s'adresse à ceux désireux de les commercialiser. Le premier acteur a dépassé la barre des 40 millions d'usagers à travers le globe, la société de Jeff Bezos vient quant à elle de lancer en phase bêta accessible sur invitation son service 

Bien décidé à occuper tous les segments de l'édition, Amazon lançait le mois dernier Kindle Words, un service de monétisation de fan fiction. Des écrits qui jusque-là pullulaient sur les magazines amateurs, les blogs et sites communautaires dédiés à un univers précis. Aujourd'hui, le leader du commerce a négocié directement avec les auteurs et ayants droit de Gossip Girls, Vampire Diaries, Pretty Little Liars, pour l'exploitation par de nouvelles plumes de ces séries sous de nouveaux développements.

Le romancier américain connu sous le nom Demetrious Polychron s'était attaqué à Amazon et aux ayants droit de J.R.R. Tolkien, rien de moins, en les accusant d'avoir plagié sa fanfiction pour la série Les Anneaux de Pouvoir. Son action en justice a fait un four, et a attiré l'œil de la Tolkien Estate sur son propre travail...

Le partenariat avec Netflix tout juste annoncé, la série Neon Genesis Evangelion — ou Evangelion pour les intimes — a relancé sa carrière. Cet univers post-apocalyptique, doublé d’une invasion extraterrestre, sur fond de mystique biblique assurait la gloire de Hideaki Anno et du studio Gainax. Depuis 1995, les fans se recrutent à la pelle, mais, loin des feuilles mortes, certains font vivre l’univers, les personnages, dans un monde parallèle. Et pas ravissant pour l’éditeur.

Rencontres / Débats - Jeudi 20 septembre 2012 à 15h00 - A la librairie

Le Writers & Artists Yearbook, qui chaque année recense les créateurs britanniques, ouvre un nouveau chapitre dans son existence. Du fait de son succès, EL James, avec sa trilogie Fifty Shades of Grey, a obligé la rédaction du livre à ajouter une section, la fiction érotique, dans son édition 2014. 

Un agrégé de philosophie parisien, muté dans un lycée du Nord, à Arras, comble son temps libre par son divertissement de prédilection : choisir une femme et rêver à elle quelque temps, à l’histoire qu’ils pourraient vivre ensemble. C’est ainsi qu’il décide d’aborder Jennifer, coiffeuse trentenaire, pour vivre une histoire au relief des plus ordinaires.

Après un crowdfunding réussi en 2018, le réalisateur Joris Faucon Grimaud s’est lancé dans l’aventure. Dans son court-métrage, The House of Gaunt, il retrace les origines de Voldemort, le puissant ennemi d’Harry Potter. Quatre années de tournage, 18 mois de post-production… une incroyable aventure !

BONNES FEUILLES - L’après Patrick Chamoiseau se dessine avec Nadia Chonville. Dans la lignée de Simone Schwarz-Bart, Maryse Condé, Marie Vieux-Chauvet, Aimé Césaire et Édouard Glissant, elle fait partie de la nouvelle génération d’écrivains antillais qui rompt avec la narration traditionnelle, en questionnant les identités de genre. 

En publiant l’ouvrage de Vincent Patigniez, les éditions Double Ponctuation n’imaginaient pas subir la déferlante de haine qui s’abat actuellement. L’ouvrage, pondéré et fruit du travail de recherche d’un professeur documentaliste n’a pourtant rien  du plaidoyer engagé. Mais au croisement de certains thèmes sensibles, les haineux sont légion…

Ce 2 janvier, aux éditions Hugo et Compagnie, paraîtra en français le premier tome de la populaire série After, créée sur le web par l'Américaine Anna Todd et téléchargée plus d'un milliard de fois. Un titre que la presse américaine présente parfois comme « le plus grand phénomène littéraire de la génération 2.0 ». Du côté de l'éditeur, on en annonce 180.000 exemplaires, plus gros tirage de la rentrée d'hiver devant le nouveau Michel Houellebecq.

Avec l'émergence des plateformes de publication en ligne comme Wattpad, les fanfictions se sont multipliées sur le web : ces écrits totalement non officiels poursuivent, détournent ou revisitent des sagas classiques ou contemporaines. Harry Potter, Twilight, mais aussi Orgueil et Préjugés ou Star Wars, tout est permis ou presque.

L'opération « le 12 août, j'achète un livre québécois » qui vise à soutenir les auteurs du Québec semble être un beau succès déjà sur la Toile. A la tête de ce projet, on retrouve deux auteurs québécois, Amélie Dubé et Patrice Cazeault, qui ont fait un même constat : il faut apporter un éclairage particulier sur les auteurs du pays qui n'est pas un pays (voir notre actualitté).

Ils entrent dans ces catégories dites « de genre », voire qualifiées souvent de « mauvais genres », comme les vilains petits canards de la grande littérature. Érotisme, horreur, polars, etc., tous sont mis sur un même plan, que le numérique anonymise désormais complètement. Et leur offre une nouvelle existence - donc de nouveaux succès...

Dans la nouvelle chronique vidéo réalisée en partenariat avec Un Livre 2.0, nouvelle émission web de Un livre Un Jour (France 3), ActuaLitté aborde un genre qui a particulièrement profité de la popularisation du numérique : la romance. À travers le phénomène Fifty Shades of Grey ou l'émergence de nouveaux éditeurs et collections consacrés au genre, coup d'oeil sur des courbes qui affolent...

Les espaces culturels E. Leclerc, 215 magasins dans l'Hexagone, mettent désormais en avant deux ouvrages par an : la deuxième édition du Prix Landerneau BD fait ainsi écho au Prix du même nom pour la littérature, tandis qu'une troisième récompense, le Prix Landerneau Jeunesse, va faire son apparition. Pour le moment, celui réservé à la bande dessinée a choisi sa lauréate : Chloé Cruchaudet, pour Mauvais Genre (Delcourt).

Elles sont légion sur Internet, accessibles à tous et pourtant confidentielles, nichées dans des sites d’initiés, comme réservées à un cercle de passionnés qui ne veulent pas abandonner leur héros de papier préféré : les fanfictions, prolongement ou réécriture fantasmée d’une œuvre par ses fans, envahissent Internet depuis quelques années.

Les éditions Wartberg viennent d'inaugurer une nouvelle collection consacrée au genre du polar. Toutefois, c'est sous un angle un peu particulier que ce genre se fait une place au sein de cette maison. Dénommée « Polars en régions », cette collection s'ouvre avec la sortie de cinq romans pour commencer.

Se construire, questionner, définir ce que l'on souhaite être ou comprendre le regard des autres, autant de sujets qui peuvent trouver des échos dans les bibliothèques. La commission Légothèque de l'Association des Bibliothécaires de France (ABF) s'est lancée dans une cartographie des centres de ressources sur le genre, afin d'en faciliter l'accès.

MANGA SEINEN - Déjà plus de 1,3 millions de copies vendues, et de nombreux prix reçus, dont le prestigieux Manga Taishô, pour une série dont aucun personnage n'est humain : Beastars s'annonce comme une sortie événement.