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Philosophie

Fichte et Hegel, la reconnaissance

Les pages de Hegel consacrées à la lutte pour la reconnaissance sont certainement parmi les plus lues et les plus commentées, particulièrement en France où elles ont fourni à Kojève le point de départ d'une magistrale interprétation de la Phénoménologie de l'esprit. Pourquoi les relire une fois encore ? Pour elles-mêmes d'abord, en les inscrivant, plus qu'on ne l'a fait jusqu'ici, dans le contexte général de l'idéalisme allemand de manière à clairement faire apparaître que la théorie de la reconnaissance est la reprise par Hegel d'un problème largement élaboré avant lui, par Kant déjà, mais surtout par Fichte. Ensuite parce que les luttes pour la reconnaissance n'ont cessé de hanter notre modernité post-hégélienne et qu'un retour aux textes de Fichte et Hegel permet de comprendre que la lutte orientée vers la reconnaissance est, pour un individu ou pour un collectif, le moyen de construire les conditions intersubjectives d'un rapport positif à soi et aux autres dans la conquête d'une identité universelle et particulière à la fois. De plus, le travail étant, ainsi que le montre Hegel, un vecteur majeur de la reconnaissance, ce ne sont pas seulement les luttes culturelles, mais aussi les luttes sociales qui deviennent justiciables d'une approche relevant d'une théorie de la reconnaissance. Le thème de l'Anerkennung autorise ainsi une relecture de textes classiques qui ne coupe pas ceux-ci des enjeux de notre monde contemporain.

02/1999

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Philosophie

Éducation et liberté. Kant et Fichte

Kant et Fichte voient en l'homme l'auteur de la construction de la réalité et l'investissent d'une immense responsabilité : constituer la nature humaine. Cette tâche, définissant l'éducation, devient ainsi le centre d'une réflexion philosophique.

05/1992

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Philosophie

Qu'est-ce que la philosophie ? Kant et Fichte

"Il est deux découvertes humaines que l'on est en droit de considérer comme les plus difficiles : l'art de gouverner les hommes, et celui de les éduquer ; et cependant on en est encore à disputer de leurs idées". KANT, Réflexions sur l'éducation, trad. Alexis Philonenko, p. 78.

03/1991

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Philosophie

QU'EST CE QUE L'EDUCATION ? Montaigne, Fichte et Lavelle

" J'en connais à qui quand je demande ce qu'il sait, il me demande un livre pour me le montrer ; et il n'oserait me dire qu'il a le derrière galeux, s'il ne va sur le champ étudier en son lexicon, ce que c'est que galeux et ce que c'est que le derrière. Quand bien nous pourrions être savants du savoir d'autrui, au moins sages ne pouvons-nous être que de notre propre sagesse. " Montaigne, Essais, I, XXV, Du pédantisme.

03/1994

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Ethnologie

Psyché. L'histoire de la sensibilité (Extraits)

Psyché est une invitation au voyage. Un voyage, des voyages, d'un étranger, un homme curieux en soif de connaissances, dans plusieurs pays africains dans les années 1970 et 1980. L'ethnologue et écrivain allemand Hubert Fichte se rend à plusieurs reprises au Sénégal, Tanzanie, Kenya, Togo et au Dahomey, l'actuel Bénin, et s'interroge sur les changements culturels et politiques de ces sociétés au lendemain des indépendances. Il va, rencontre, questionne, repart puis revient. Il discute avec les présidents de la République de Tanzanie et du Sénégal nouvellement élus. Il rencontre les marginaux, les déphasés, ceux que certains considèrent comme fous, mais aussi les artistes, comme le peintre mural Pap Samb alias Papisto Boy au Sénégal. Il recherche, fouille, et étudie en profondeur les différentes approches du traitement des maladies mentales, entre la psychiatrie occidentale et les méthodes de guérison traditionnelle. Il échange avec des psychiatres, médecins et guérisseurs dans les grandes villes africaines, et amène le lecteur à s'interroger sur l'une et l'autre pratique. Avec ingéniosité, Hubert Fichte parvient à formuler des critiques envers un néocolonialisme naissant sans se départir de son ironie et son autodérision.

02/2019

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Philosophie

Lettres et témoignages sur la révolution française

Tout l'arc de la production fichtéenne est sous-tendu par l'effort de décrypter le chiffre de la Grande Révolution de 1789 et d'en conjurer l'échec. Le lecteur pourra parcourir les différentes étapes de la complexe relation amour-haine que le philosophe allemand a entretenue avec la France, au fil de ce recueil qui réunit pour la première fois l'ensemble des jugements qu'il a portés sur le France et les Français (comprenant quelques inédits), depuis son vigoureux engagement au service des idéaux révolutionnaires (n'alla-t-il pas jusqu'à dédier sa Doctrine de la Science à la Grande Nation et à lui faire à plusieurs reprises des offres de service) jusqu'à son virulent engagement anti-napoléonien. Par-delà l'intérêt historique ou anecdotique que l'on peut concevoir à examiner la position de celui que l'on peut à juste droit qualifier de " philosophe de la Révolution " se profile un intérêt proprement philosophique : derrière la question de la cohérence de la lecture par Fichte du drame qui s'est joué au tournant du XIXe siècle, c'est toute la consistance de la philosophie de l'histoire et de sa conception de l'articulation entre la théorie et la pratique qui est en cause. De plus, comme les blessures ouvertes par la Révolution ne sont pas encore refermées, le diagnostic qu'il a prononcé sur les insuffisances des principes qui l'ont guidée ne peut laisser indifférent.

09/2002

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