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Extraits

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Littérature française

Haut fonctionnaire

Dans un service de réanimation, là, entre un mourant et son fils, commence en autopsie un tête-à-tête romanesque. La mort du père, c'est la ronde des instants et des époques, pays et visages enfuis avec le souffle, capucines des plaisirs au petit bonheur, sabbat des atrocités familiales, tristesse de tout. Et, nostalgie s'en mêlant, le mort, cependant qu'il expire, revit. D'anecdotes en petits drames, le projet austère, conçu pour glacer les sangs sur le mode des Oraisons funèbres de Bossuet, perd de sa rigueur cadavérique, finalement dévoyé par un fluide vital incontrôlable. L'esprit fantasque surgit là où on ne l'attend pas, dispersant les cendres. De table rase en table tournante, le mémorial au Haut Fonctionnaire, hanté par le "père au sourire si doux" du vieil Hugo mais qui devait être une liquidation, devient une reddition, un pur roman d'amour.

12/1993

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Faits de société

Un petit fonctionnaire

C'est quelqu'un de bien. Il est là, sur le terrain. Tous les jours. Il applique les consignes, il suit les programmes, il exécute. Souvent, on loue son dévouement. Et puis un jour sonne l'heure des comptes : vous avez contribué à instaurer un système injuste, inégalitaire, et absurde, qui n'a fait qu'engendrer l'ignorance, la violence, et le ressentiment. A présent, il faut répondre. Nous professeurs, nous savons que l'histoire n'a commencé ni à Racca ni à Mossoul ; elle commence chez nous, avec des familles et des enfants qui ne sont pas très riches, et auxquels nous n'avons rien transmis. Ni une langue, ni une histoire, ni des textes, ni des mots. Nous savons que nous avons construit une école qui perpétue les inégalités et même les amplifie, qui fait sortir de son sein des élèves chez lesquels nous n'avons rien fait retentir sinon la colère sourde et diffuse d'avoir été victimes d'un système qui sous couvert d'égalité des chances et de formation à la citoyenneté ne fait qu'amplifier les inégalités, et vise à n'apprendre strictement rien de clair et de précis à un élève.

04/2017

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BD tout public

Forza fonctionnaires !

Quand un ministère parisien envoie dans l'ile de beauté le plus redoutable de ses auditeurs Francois-Orville Ravaillac d'Attille, avec pour mission de "dégraisser le mammouth corse", il ne s'attend pas a rencontrer de résistance. Monumentale erreur... A l'O. V. N. I. (l'observatoire de la vie nationale insulaire), l'administration ajaccienne ciblée par l'audit, Ravaillac d'Attille et son jeune adjoint, Erwan Le Garrec, sont attendus de pied ferme par des fonctionnaires corses sacrement fûtes. Les bureaucrates de paris n'ont pas fini d'entendre scander " forza fonctionnaires" !

07/2017

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Actualité et médias

L'argent des fonctionnaires

1990 : 41 % des recettes fiscales paient les salaires des fonctionnaires. 1998: 56%... Où sont passés les 217 milliards de francs? Pour le savoir, Thierry Jean-Pierre à d'abord mené l'enquête dans le labyrinthe des vrais salaire s et avantages des fonctionnaires. Une institutrice en région parisienne, mère de deux enfants 9 300 F par mois; Un sous-directeur au ministère de l'Intérieur: 42 000 F; Un maréchal des logis-chef à Haïti, père de trois enfants: 52 292 F... Ce livre révèle des injustices, des aberrations, des abus flagrants. Alors, parce qu'on ne peut plus augmenter les impôts, parce que certains fonctionnaires bénéficient de privilèges inacceptables tandis que d'autres sont les premières victimes d'une administration repliée sur elle-même, Thierry Jean-Pierre démonte les mécanismes de gaspillage des deniers publics et propose des solutions pour un service public transparent, efficace... et moins cher.

10/1998

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Histoire internationale

Le fonctionnaire de la Grande Terreur : Nikolaï Iejov. Le fonctionnaire de la Grande Terreur

Le nom de Iejov, ministre du NKVD, la police politique soviétique, est associé pour toujours au moment le plus sinistre de l'histoire russe, celui de la Grande Terreur (1937-1938) et de ses millions de victimes. Alexeï Pavlioukov a eu accès aux archives centrales du FSB (les services de police politique), habituellement fermées aux chercheurs, et en particulier aux dossiers d'instruction de Iejov lui-même et de ses plus proches collaborateurs, quand ils furent à leur tour arrêtés. Cherchant à se disculper, tous racontèrent dans le détail comment la machine avait été mise en marche sur ordre de Staline, et comment elle avait fonctionné pendant un peu moins de deux ans avec ses quotas de victimes planifiés. Iejov, personnalité banale, sinon falote, apprenti tailleur, soldat adhérant pendant la révolution au parti bolchevik dont il devient un fonctionnaire, s'élève peu à peu à l'intérieur de l'appareil grâce à une vertu que très vite relèvent ses chefs : l'aptitude à exécuter conte que coûte les ordres reçus, sans états d'âme autres que la promesse d'une promotion. Petit, timide, piètre orateur, inculte, il serait probablement depuis longtemps oublié s'il était resté un homme de l'appareil du parti responsable des cadres et n'avait pas été, par la volonté de Staline, appelé à s'occuper de la police politique. Le lecteur suit pas à pas cette ascension, puis la chute quand Staline décide de mettre fin à la Grande Terreur et de se débarrasser de ses exécutants. Iejov fut un rouage essentiel de la Grande Terreur sa biographie est en réalité celle d'un système avec la part de hasards, de rencontres, d'opportunités de carrière, de logique bureaucratique et d'effets sanguinaires, dictés tant par l'aveuglement idéologique que par les circonstances d'une réalité qui échappe aux plans et se montre rétive aux programmes. C'est, somme toute, la biographie scrupuleuse d'une criminalité de bureau.

04/2017

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Littérature française

La vie secrète du fonctionnaire. Nouvelles

A quoi rêvent le maître nageur, la policière, le conseiller- clientèle de la SNCF ? Où vagabondent leurs espoirs quand la routine ne suffit plus à tenir leur existence, quand leur conscience professionnelle se heurte aux exigences modernes du monde du travail ? Avec tendresse et humour, Arnaud Friedmann compose dix portraits d'hommes et de femmes, atomes perdus du grand corps de la fonction publique, figures universelles de tous ceux qui, soumis à la déshumanisation de leur activité, s'inventent des résistances, petites ou grandes ; qui, à l'occasion d'une rencontre ou d'un moment critique, osent briser la monotonie, faire un pas de côté pour échapper à la surenchère des réglementations, s'affranchir des obsessions absurdes de la hiérarchie et vivre, peut-être, leur vie.

09/2016

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