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Histoire de France

Fouché

Joseph Fouché (1759-1820) a servi et manipulé la République, le Directoire, le Consulat, l'Empire, la Monarchie. Impavide et sagace, il enfila la trahison comme une seconde peau. Il passa de l'Eglise à la Révolution et de la Révolution au pillage d'églises. Il vota la mort de Louis XVI après s'être prononcé pour sa grâce. Ministre de la Police à la tête d'une armée de mouchards, il fascinait et inquiétait Bonaparte. Il mêla ses affaires à celles de l'Etat et devint richissime. Zweig ne diabolise pas Fouché. Il sonde ce que Balzac appelait son " singulier génie ". Il éclaire aussi des enjeux plus contemporains : la politique est très rarement le domaine du bien, mais plutôt celui du crime, perpétré par des diplomates " aux mains prestes, aux mots vides et aux nerfs glacés ".

11/2003

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Histoire de France

Joseph Fouché

Fouché ! Les deux syllabes claquent et immédiatement retiennent l'attention. Dans ses souvenirs, Chateaubriand a en quelque sorte statufié Talleyrand et Fouché, en évoquant le " vice appuyé sur le bras du crime ", contribuant ainsi à l'essor de la légende noire du ministre de la police de Napoléon. Aucune figure de l'époque impériale n'a à ce point troublé les esprits et fasciné. De Balzac à Stefan Zweig, de Louis Madelin à Jean Tulard, les grands maîtres de la littérature et de l'histoire ont entrepris de brosser le portrait de cet homme énigmatique. Louis Madelin est le premier à avoir abordé, de manière scientifique, la vie et la carrière de Fouché. L'historien a cherché à comprendre la cohérence d'un itinéraire longtemps qualifié d'opportuniste. Il ne cèle pas les coins d'ombre du personnage, mais il entend surtout mettre l'accent sur l'unité d'un homme qui, au-delà de ses revirements politiques, a conservé intacte sa volonté de consolider les acquis de la Révolution. L'auteur montre égaiement la part que prend le ministre à la construction du pouvoir personnel de Napoléon et à celle de l'oeuvre impériale. Véritable caméléon politique, il traversera encore plusieurs révolutions politiques jusqu'à la chute de l'Empire.

09/2010

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Histoire de France

Joseph Fouché

Joseph Fouché (1759-1820) fascine toujours aujourd'hui parce qu'il fut un acteur de premier plan durant plus de vingt années d'une densité exceptionnelle (ses deux grands rivaux ne s'appelèrent-ils pas Robespierre et Napoléon ?) et qu'il fut l'inventeur de la police politique. Il n'eut pas son pareil pour " vouloir être de tout ", comme le déclara un jour l'Empereur, pour occuper le devant de la scène à tout prix (" l'intrigue [lui] était aussi nécessaire que la nourriture "). Ne pouvant se résoudre à rester au second plan, il se singularisa durant la Terreur par un comportement particulièrement sanguinaire comme représentant en mission à Nevers et à Lyon ; il fut ensuite l'un des inspirateurs du complot contre Robespierre le 9 Thermidor ; le 13 vendémiaire, il prodigua ses conseils à Barras mais l'abandonna le 18 brumaire. Ministre de la Police de Napoléon, il se délectait à démêler les fils des intrigues jacobines ou royalistes. Disgracié à deux reprises pour avoir manifesté une fidélité à éclipse au régime et au souverain, il intrigua un peu plus tard auprès de Murat, roi de Naples, pour le détacher de Napoléon. La confusion des Cent-Jours le combla par les occasions qu'elle lui donna de multiplier les manœuvres, et il parvint un temps à devenir le ministre de la Police de Louis XVIII lui, le régicide, avant de mourir en exil, riche à millions. Ce parcours plus tortueux encore - s'il est possible - que celui de Talleyrand, a passionné des auteurs aussi divers que Balzac, Zweig et, récemment, Jean-Claude Brisville. N'était-il naturel qu'il retînt l'attention de notre meilleur historien de l'Empire, Jean Tulard ?

01/1998

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Histoire de France

Joseph Fouché

Joseph Fouché (1759-1820) est l'une des figures les plus énigmatiques de son temps. Elevé chez les Oratoriens, il fut un pilleur d'églises. Conventionnel modéré, il massacra les royalistes de Lyon. Ayant voté la mort de Louis XVI, il fut ministre de Louis XVIII. Napoléon, qui en fit son ministre de la Police, le chassa et le rappela : il le craignait et avait besoin de lui. La postérité n'a longtemps vu en Fouché que l'opportuniste cynique, capable de toutes les infamies et de toutes les trahisons pour assouvir son goût du pouvoir. Il le fut, mais il sut aussi s'opposer habilement à Robespierre comme à Napoléon, et, en quelques occasions décisives, agir en fonction du bon sens et de l'intérêt de son pays. Biographe de Marie-Antoinette et de Balzac, le romancier d'Amok et de La Confusion des sentiments nous donne ici un saisissant portrait de ce personnage, en qui il voit la première incarnation d'un type politique moderne : l'homme de l'ombre, dissimulé, manipulateur, actionnant en coulisses les mécanismes du pouvoir réel.

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Histoire de France

Dictionnaire Fouché

Si d'innombrables personnages historiques ont bénéficié d'une ou de plusieurs biographies, seuls les plus illustres peuvent se vanter de faire l'objet, aussi, d'un dictionnaire. Nous pouvons être certains que Fouché, duc d'Otrante, dont la modestie n'était pas la première des vertus, aurait apprécié la parution de celui-ci ! Ouvrage de référence, ce Dictionnaire Fouché est composé de 126 notices écrites par onze historiens aux sensibilités, profils et parcours très différents. De A comme "Acteurs" à Z comme "Zweig" , tous les aspects de la vie de Fouché, de son entourage, de son époque et de son image à travers les temps y sont abordés. Si les auteurs dénoncent parfois la "légende noire" de Fouché, bâtie souvent de toutes pièces par des personnes ayant des arrière-pensées politiques, ses errements, voire ses crimes, ne sont pas pour autant occultés. Le lecteur pourra y découvrir non seulement des informations jusqu'ici inédites, mais aussi des approches parfois fort différentes, tant la personnalité de Fouché demeure aujourd'hui encore controversée, complexe et mystérieuse.

01/2019

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BD tout public

Fouché Tome 3

Décembre 1804 Napoléon est couronné empereur et entame une longue série de guerres à l'étranger. Pendant ce temps, Fouché dirige la France d'une main de fer... ce qui rend Napoléon de plus en plus méfiant. Et lorsque ce dernier découvre qu'une tentative de négociation diplomatique avec l'Angleterre est ourdie dans son dos, il n'hésite pas à se débarrasser de cet encombrant personnage... Fouché, qui voit le pays exsangue après des années de conflits, oeuvre dès lors pour le retour d'un roi, seul garant d'une paix avec les Etats étrangers. Il abat alors Napoléon, muselle ses amis jacobins... et intronise Louis XVIII en personne, lui, l'ancien régicide haï de tous les royalistes ! " Fouché le petit professeur de l'Oratoire, le conventionnel, le tueur de roi, le proconsul de Nantes, de Nevers et de Moulins, le mitrailleur de Lyon, le tombeur de Robespierre et le cauchemar de Napoléon, le ministre de tous les régimes, l'inventeur de la police moderne, le bâtisseur d'Etat, l'aventurier, le conspirateur et le parvenu. Pour beaucoup, Fouché était tout cela. Il était bien plus encore : l'un des hommes les plus secrets et l'un des plus puissants de son temps. "

02/2019

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