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Poésie

Poèmes de Fresnes

En 1944, Robert Brasillach, arrêté et emprisonné à Fresnes, est condamné à mort pour ses écrits dans Je suis partout. Ne ce faisant aucune illusion sur le résultat des recours déposés par son avocat ou de la demande en grâce signée par les plus grands écrivains français et adressée au général De Gaulle, il attendait son exécution dans sa cellule. Les Poèmes de Fresnes ont été écrits dans cette prison alors que l auteur n avait ni stylo ni papier. Il avait réussi à se procurer une plume qu il cachait dans une pipe et du papier qu il arrachait d un carnet. C est par son avocat que ces poèmes sont sortis de Fresnes.

03/1991

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Littérature française

Les murs de Fresnes

De retour à Paris à la Libération, Henri Calet intègre, dès novembre 1944, la rédaction du journal Combat où il est chargé de décrire, dans des chroniques pleines d'humour et de tendresse, la réalité de l'après-guerre. Les Résistants de l'intérieur, les prisonniers revenant d'Allemagne, les soldats alliés, les réfugiés étrangers, les déportés, les enfants et la population anonyme sont les personnages de ces textes, dont la plupart ont été rassemblés dans Contre l'oubli. Avec l'humanité qui le caractérise, Calet raconte l'âpreté d'un quotidien marqué par les divisions, les rationnements, la xénophobie et la précarité sociale. C'est en qualité de journaliste que Calet se rend, le 24 avril 1945, dans la prison de Fresnes afin d'y procéder au relevé des graffiti laissés par les prisonniers, résistants et militaires alliés, victimes de la répression nazie. Les Murs de Fresnes débute à l'extérieur de la prison, "A onze kilomètres de Paris" , dans une mise en situation soulignant la proximité du drame et présentant l'intérieur d'un lieu qui se dérobe ordinairement aux regards. Le lecteur marche dans les pas de Calet, déambule d'une division à l'autre, pénètre dans les cachots, la salle de fouille et le quartier des femmes pour finalement arriver dans le cimetière où l'attend la tombe 347, identifiée comme étant celle de Bertie Albrecht, l'une des fondatrices de Combat. Edifié pour rendre compte des voix des victimes, Les Murs de Fresnes ne s'attache pas seulement aux écrits muraux et s'intéresse à toute forme d'écriture ayant eu cours à l'intérieur de la prison. A la précarité des archives de la Résistance, à la diversité et à la fragilité de leurs supports (murs, livres, gamelles), Henri Calet oppose la rigueur des archives nazies dont il reproduit les glaçants fac-similés comportant la mention "NN" pour "Nacht und Nebel" . Convié dans un lieu qui se refuse ordinairement aux regards, le lecteur-visiteur est invité à observer des graffiti qui sont encore l'oeuvre de vivants. Aussi, à la fin de la visite, Calet lui glisse-t-il un dernier conseil : "n'oubliez pas" , conscient que le retour à la vie et au quotidien menace le souvenir de ces hommes et de ces femmes. Adrien Aragon, extrait de l'introduction.

10/2021

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Faits de société

Fresnes, histoires de fous

Ce livre est parti d'un constat : la prison est devenue un asile psychiatrique. Un prisonnier sur cinq souffrirait de troubles mentaux. Catherine Herszberg a donc choisi d'aller enquêter là où échouent ceux qui n'ont plus de place nulle part, ni à l'hôpital ni ailleurs. De décembre 2005 à avril 2006, elle a accompagné l'équipe psychiatrique de la prison de Fresnes. Introduite et guidée par Christiane de Beaurepaire, chef du service, elle a suivi les prisonniers, les malades, les soignants, les surveillants. Elle a circulé partout, écouté, regardé, interrogé les uns et les autres, et a rapporté de ce voyage des histoires. Des histoires de fous. Des fous que les prisons de France se refilent comme des " patates chaudes ". Des fous qui échouent de plus en plus souvent au mitard. Des fous qui, au fond de leur cellule, s'enfoncent chaque jour davantage dans la maladie mentale. Des fous trop fous pour les hôpitaux psychiatriques qui, faute de moyens, ne peuvent plus les accueillir. De ce séjour dans un recoin obscur de notre société, l'auteur revient avec des questions. Criminaliser la maladie mentale, c'est faire un prodigieux bond en arrière. Pourquoi cette régression ? Que penser d'une société qui enferme derrière des murs ses pauvres, ses marginaux, ses malades mentaux ? Si l'on juge de l'état d'une civilisation au sort qu'elle réserve à ses marges, alors la nôtre va mal.

10/2006

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Histoire de France

Dans les griffes nazies. Angers-Fresnes-Ravensbrück-Mauthausen

Ce livre raconte la tragique destinée d'une Résistante arrêtée au début de l'année 1944 et déportée à Ravensbrück et Mauthausen. Cette Résistante prénommée Félicie Charles est une enfant d'Isigny-sur-Mer où elle repose aujourd'hui. Dès 1946, cette institutrice prend la plume pour raconter l'horreur. Avec un réalisme inhabituel pour l'époque, elle raconte ce que beaucoup voulaient taire : le traitement infligé par les Allemands, la dureté de la vie dans les camps, l'inhumanité des geôliers, les rivalités entre communautés de prisonniers... Son livre est l'un des tout premiers témoignages sur la Déportation signé par une femme déportée. Il est un témoignage exceptionnel et brutal sur cette page de la seconde guerre mondiale. Il est le plaidoyer d'une militante socialiste, éprise de liberté et opposée à toute forme d'oppression et de soumission. Il est aussi un cri d'amour à sa patrie, à son mari et à son fils. Ses communes de coeur n'ont pas oublié cette femme de combat. A Isigny-sur-Mer, une rue porte le nom de Félicie Charles tandis que des écoliers du Mans fréquentent l'école Suzanne-Busson. En revanche, ses écrits étaient devenus introuvables depuis un demi-siècle.

05/2014

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Histoire de France

Sous la schlague. Fresnes-Sarrebruck-Ravensbrück-Schönfeld (1943-1945)

Henriette Lasnet de Lanty a 47 ans en 1943. Simple femme au foyer, elle s'occupe de ses cinq enfants dans le XVIe arrondissement de Paris, rue de la Pompe. Personne ne se doute que sous son apparente tranquillité elle participe activement à la Résistance. Servant de boîte aux lettres, elle récupère des informations et, sous son insoupçonnable camouflage de parfaite ménagère, distribue les consignes et ordres de mission aux agents parisiens en allant faire ses courses. Mais quand le réseau tombe, elle est dénoncée, arrêtée : c'est le début d'un véritable calvaire qu'elle va affronter avec un courage hors du commun. Les prisons françaises et leurs sordides interrogatoires, la déportation, les camps, Ravensbrück, Schönfeld... Sous les coups de schlague de ses gardiennes, elle trouve encore la force de saboter les pièces qu'on lui demande de fabriquer et, sans broncher, résiste toujours, à sa manière, aux humiliations, à l'angoisse de ne pas revoir ses enfants, son mari déporté comme elle, à l'horreur permanente de la mort de ses camarades. Même une fois libérée, les Américains n'ont que faire de ses femmes qui encombrent les routes, les soldats français eux-mêmes se méfient de celles qu'ils pensent être venues ici travailler de leur plein gré. Henriette Lasnet de Lanty va encore devoir traverser l'Allemagne dévastée par la guerre, seule, à pied. Ceci est son témoignage.

05/2018

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Littérature française

Sous le regard des grands frênes

Cette nuit un grand tapage m'a réveillée. J4ai sursauté sur ma paillasse en pensant être la proie d'un mauvais rêve. On cognait contre ma fenêtre, on s'affairait. Ca martelait, ça s'agitait. Je ne rêvais pas, je me suis dressée sur mon lit. On clouait des planches. Les petits losanges de lumière pâle que la lune projetait sur le sol s'effaçaient l'un après l'autre pendant qu'une excitation inconnue se libérait, à peine modérée par l'étouffement des voix. Un juron a fusé et troué la nuit. Telles les serres de la buse sur la musaraigne, la peur m'a étreinte et l'air a commencé à me manquer. Puis j'ai reconnu une voix et quelques autres, celles des hommes du village. Alfred et Gustave étaient là. Et j'ai compris. Ils étaient venus m'enlever la lumière. Une femme raconte son histoire et entraîne le lecteur dans un jeu d'ombres et de lumières. Et si dans l'illusion des images perce une âpre réalité, de l'obscurité surgissent des lueurs inespérées.

11/2020

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