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La situation financière n'est pas très brillante pour la société HMV, qui possède la chaîne de librairies Waterstone. Enfin... qui possédait, puisque pour tomber d'accord avec les banques qui vont lui accorder une facilité de crédit, il aura fallu en passer par un renoncement...

Nouveau réseau social développé par HMV

Tandis que la chaîne de magasins de disques HMV annonçait son dépôt de bilan ce lundi (

Après six années passées à la tête de HMV, Simon Fox serait sur le départ mais non pas avec les poches vides : on parle d'une prime de 499 000 £, de quoi bien récompenser son action à la tête du groupe.

Après la débâcle de Virgin Megastore outre-Manche et tout récemment en France, voilà que l'incontournable britannique de la vente de disques HMV se retrouve lui aussi embourbé dans les difficultés financières. L'enseigne ayant accumulé des dettes, sa valeur aurait été divisée par 100 en 7 ans selon certaines estimations. Après un Noël décevant, et sur un marché physique menacé par le numérique, la chaîne a finalement déposé le bilan ce lundi.

Après avoir fait faillite à deux reprises, l'incontournable enseigne britannique de la vente de disques HMV a été vendue à la société de musique canadienne Sunrise Records & Entertainment. L'entreprise a été durement touchée par la baisse des ventes de CD et de DVD au profit de services de streaming tels que Spotify et Netflix.

Outre la commercialisation de livres et de papeterie, WHSmith au Royaume-Uni c'était également un revendeur de musique parmi les plus importants du marché pendant l'âge d'or du disque compact. Mais alors que l'enseigne a sensiblement réduit au cours la dernière décennie ses effectifs alloués au commerce de CD et DVD, et ce, jusqu'à ce que cette branche ne représente moins de 2 % de ses ventes, elle a affirmé ne pas avoir l'ambition de rétablir ces opérations avec la disparition de HMV.

Un fonds d'investissement vient de se manifester en confirmant les rumeurs de reprises du groupe HMV : Hilco est officiellement le repreneur de la dette contractée par les établissements. Les créanciers, les banques Lloyds et Royal Bank of Scotland (RBS), sont donc remboursés. 

Vendre Waterstone's pour moins de 70 millions de livres sterling pourrait contraindre le Groupe HMV à négocier avec les créanciers. Une situation économique et humaine inquiétante.

L'action en bourse d'HMV ne décolle pas, malgré d'excellents résultats

Fin  2011, Amazon s'est emparé de 22,4% du marché des films, des jeux et de la musique au Royaume-Uni.  HMV a du se contenter de son côté d'une part de 17,5%, et a  pris la seconde place. Les grands distributeurs se partagent le reste.

La chaîne de supermarchés Sainsbury's a complété son rachat de la plateforme de ventes de livres numériques aNobii, en rachetant les 36 % de parts détenues par les maisons HarperCollins et Penguin Random House. L'acquisition avait commencé en juin 2012, avec le rachat des parts de la société HMV (64 %) pour 1 £. Le montant, cette fois, n'a pas été dévoilé.

Que peut-on faire avec 100 millions £, soit 120 millions € ? Pas grand-chose de significatif, mais peut-être bien un petit truc pour l'homme tout de même.

C'est dans une lettre ouverte adressée à The Bookseller que Sam Husain a fait part de son souhait de voir les librairies défendues avec plus de vigueur par les éditeurs. Il voit le naufrage de la chaine britannique HMV comme un avertissement pour le futur de la distribution de biens culturels dans des magasins réels. En effet, la menace provenant des supermarchés et des sites Internet (Amazon pour ne pas le nommer) n'a jamais été aussi importante. 

L'ancien propriétaire de la chaîne de librairies anglaise, Tim Waterstone, est manifestement entré en négociations avec le milliardaire, Alexandre Mamout. De quoi injecter les finances nécessaires pour sauver la situation.

En Angleterre, la chaîne de librairies Waterstone's était convoitée depuis quelques mois déjà. Son créateur, qui avait revendu le bébé, s'était agacé de voir ce que le repreneur faisait de la boutique. Et s'était alors rapproché du milliardaire russe Alexandre Mamout, pour remettre la main sur sa boutique.

Les librairies Barnes & Noble viennent de signer un partenariat avec l'éditeur Houghton Mifflin. L'un procurera des Nook aux écoles américaines participantes, l'autre le contenu, qui sera directement chargé sur les appareils.

Tim Waterstone, fondateur de la chaîne de librairies anglaises du même nom, était particulièrement dépité : son commerce décline, et une petite perfusion financière serait la bienvenue. Plus que la bienvenue.

Un signal fort. La troisième grande chaîne de supermarchés britanniques vient de racheter 64% des parts d'aNobii. Catalogue de livres en ligne façon lecture sociale, l'application confirme la volonté du distributeur de s'impliquer dans la vente de contenu dématérialisé avec l'achat, en octobre dernier d'un label de vente en ligne. « Cette acquisition est un apport d'importance à notre portfolio numérique et montre notre engagement à devenir un acteur-clé dans le marché du divertissement numérique », a indiqué Mark Bennett, responsable du pôle numérique de Sainsbury.

Au tour de Waterstone d'entrer dans la ronde de licenciements

À l'âge de 72 ans, Tim Waterstone possède un parcours exceptionnel dans le milieu de l'édition. Le fondateur de la chaîne de librairie Waterstone's livre ses secrets inavoués de réussite, ses réflexions sur les mutations actuelles du livre et nous en dit un peu plus sur qui il est, tout simplement. 

Les magasins Waterstones en Irlande sont plus que dans le rouge, avec des charges pour dépréciation et des fermetures de magasins ayant coûté à la chaine 13,1 millions € au total sur 2011.

Alexandre Mamout, le milliardaire russe, s'est donc rapproché plus près encore du fondateur des librairies Waterstone's, Tim, qui avait vendu sa boutique voilà quelques années. Et qui, aujourd'hui, semble bien décidé à remettre la main dessus, au moins en partie.

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Il était peut-être à ses débuts un modeste libraire indépendant, mais depuis, la chaîne Waterstones a bien grandi. Et son propriétaire Tim Waterstone, qui l’a fondée en 1982, n’est pas peu fier de cette réussite. Même si elle s’est accompagnée de la fermeture de nombreux établissements indépendants.

Pour une librairie pertinente, fini les ouvrages de célébrités