islamistes

Réflexions sur le « phénomène islamiste »

C'était à la fin du mois de juillet que la polémique a démarré. Les supermarchés français étaient peuplés de livres faisant l'apologie du djihad, ou incitant à punir les hérétiques. Entre les cahiers de vacances, pour passer un été studieux, et ces titres, plus de 1000 grandes surfaces du pays proposaient ces titres. Pas très sérieux ? En tout cas, un peu douteux. 

Le lancement du septième tome de l'autobiographie de l'auteure  bangladaise Taslima Nasreen, prévu hier lors de la 36e Foire internationale du Livre de Kolkata (oui, on ne doit plus dire ni écrire, en fait Calcutta), a été annulé par des fondamentalistes.

La situation politique actuelle du Mali devient particulièrement préoccupante, lorsque l'on découvre que les islamistes d'Ansar Dine saccagent les vestiges culturels et autres trésors. Depuis le 3 juillet, l'UNESCO a appelé à l'aide, condamnant « les destructions du patrimoine malien », qui se poursuivent encore et toujours.  Une décision a été prise pour protéger le patrimoine menacé. 

 Ansar Dine, un groupuscule de militants islamistes particulièrement actif au Mali, et partisan d'une Charia des plus strictes, a attaqué il y a environ un mois Tombouctou, la « ville aux 333 saints ». Malheureusement, les saints en question, pour la plupart Soufi, ne leur ont pas paru être des exemples dignes de ce nom, et ils se sont appliqués à détruire consciencieusement leurs tombes. Celles-ci contiennent des manuscrits centenaires.

Ces derniers jours, de nombreuses attaques ont été recensées sur le web français, revendiquées par des groupes islamistes divers. Malgré le volume, ces attaques se sont concentrées, pour la plupart, sur des sites web peu protégés. Ainsi, des portails de bibliothèques ont affiché des messages djihadistes dans la nuit du 11 au 12 janvier.

Il a un humour que l'on peut ne pas apprécier - encore que son dernier film, le Dictateur, ne soit pas dénué d'intérêt. Sacha Baron Cohen s'est ainsi illustré à la cérémonie GQ Awards Men of The Year, organisée par le magazine. Et plusieurs personnalités y ont reçu une récompense inédite. 

'La culture arabe ne se résume pas aux fondamentalistes islamistes'

L'Angleterre, réservoir à islamistes radicaux selon un Nobel de littérature

Salman Rushdie a pris la mouche : ulcéré par les accusations d'islamophobie qui frappent toute personne dénonçant « la rhétorique haineuse » des fanatiques islamistes, le romancier vient de consacrer le XXIe siècle, « nouvel âge de chaos religieux ». Rien de moins. C'est que les vagues de recrutements auprès des jeunes sont passablement inquiétantes, estime-t-il.

Des éditeurs bangladais ont improvisé un autodafé dans les rues de la capitale pour protester contre l’inaction du gouvernement. Aucune mesure n’a en effet été prise suite aux attentats de samedi, visant deux éditeurs et deux auteurs. Un des éditeurs a trouvé la mort, et alors que ce meurtre s’inscrit dans une série d’attaques et de meurtres de blogueurs, d’auteurs et d’éditeurs, un climat de peur s’installe dans le pays et s’immisce en particulier dans le monde du livre. 

Fleurs d’encre, un manuel de français à destination d’élèves de sixième se trouve au cœur d’une polémique suite à l’observation d’un parent. En effet, la maison d’édition Hachette Éducation a fait preuve de maladresse quant au choix de la source à référencer pour la traduction de certains passages du Coran présents. C'est celle de Maurice Bucaille qui a été choisie.

Vendredi, Salman Rushdie a accusé le gouvernement indien et d'autres leaders politiques de ne pas défendre la liberté d'expression des artistes et intellectuels du pays face aux extrémistes islamistes.

Quand il ne s'attire pas les foudres du monde islamistes en écrivant sur les versets coraniques, Salman Rushdie reste de toute manière un provocateur. De grande envergure. Et avant tout, un homme critique.

Si au moment de l'arrivée des forces françaises à Tombouctou, on avait annoncé la destruction massive de manuscrits inestimables par les islamistes avant leur fuite, les dégâts seraient bien moindres dans la réalité, rapporte l'AFP.

Les violences n'en finissent plus au Nigeria, où le spectre de la guerre civile rode, alors que les attaques commises par le groupe islamiste Boko Haram à l'encontre de chrétiens ont déjà fait 185 morts.

Agressé à l'arme blanche en 2018, le célèbre écrivain bangladais Muhammad Zafar Iqbal a obtenu justice. En effet, ce mardi 26 avril, un tribunal du Bangladesh a condamné à la prison à vie un jeune radicalisé, Foyzul Hasan, pour avoir poignardé l'écrivain. Ce dernier avait décidé de s'en prendre au militant laïc, car il était « un ennemi de l'islam ». L'enseignant et écrivain de science-fiction s'est notamment illustré par une critique sans concession de tous les extrémismes religieux.

Les éditions de L'Harmattan viennent de publier, dans la collection « Lettres du monde arabe » Le terroriste et l'enfant (168 pages, 16,5 €) d'Akli Abbou. A travers cet ouvrage, on revient au cœur des années noires durant la fin du XXème siècle, où l'Algérie a été durement touchée par les intégristes islamistes.

Pour avoir trop vivement revendiqué son droit à penser différemment, l'auteure et féministe Taslima Nasreen a dû partir en exil. Aujourd'hui plus prudente dans ses déclarations concernant les islamistes fondamentalistes, elle marche sur des oeufs. L'enjeu est simple : une nouvelle incartade trop violente, et l'Inde lui refusera de nouveau son visa de retour. 

Les récents événements terroristes, en France, ont soulevé de nombreuses questions de société : liberté d'expression, éducation, sécurité... Les conditions carcérales du pays ont également été pointées du doigt, puisque deux des trois individus impliqués avaient séjourné derrière les barreaux. On parle de radicalisations islamistes, opérées dans le millieux carcéraux – des mots-clefs particulièrement sensible en cette période... 

Egypte : littérature et religions font mauvais ménage

Alors que les islamistes sont en très bonne voie pour remporter le premier tour des élections législatives égyptiennes, le parti salafiste Al Nour, qui a remporté 24,36 % des voix, vient d'annoncer publiquement que l'un de ses membres n'avait plus le droit de s'exprimer en son nom, après des propos choquants concernant l'avenir de la littérature du pays. 

Les islamistes du groupe Ansar Dine, qui s'activent pour détruire les mausolées de « la ville aux 333 saints », Tombouctou, arrivent malheureusement à leurs fins : bientôt, plus une seule de ces constructions centenaires ne sera debout. Ce qui laisse craindre un sort semblable pour les 40.000 manuscrits rassemblés dans la ville, à l'institut de hautes études de recherches islamiques Ahmed Baba.

La dramaturge Rayhana adapte au cinéma sa propre pièce de théâtre, À mon âge je me cache encore pour fumer, avec au casting Hiam Abbass, Fadila Belkebla ou encore Nadia Kaci. Son histoire est un vibrant plaidoyer pour la liberté des femmes face à l'intégrisme islamiste.

L’auteure Taslima Nasreen vient de trouver refuge aux États-Unis, apprend-on, à New York. Originaire du Bangladesh, elle a été accueillie le 27 mai dernier, assure le Center for Inquiry, ONG américaine, dédiée à la défense de la liberté d’expression. Nasreen est menacée par les radicaux islamistes, liés à Al-Qaida. Et dans son pays d’origine, le danger est plus important encore.

Avec le numéro de mercredi prochain, Charlie Hebdo s'apprête à faire du bruit, et pour cause. Rebaptisé Charia Hebdo, le journal satirique de Charb entend fêter dignement la victoire du parti islamiste Ennahda en Tunisie et la réintroduction de la charia comme base légale en Lybie, rapporte l'AFP.

Des résultats de l'élection égyptienne vont dépendre en grande partie les futures... lectures des habitants. Alors que le pays attend des résultats, les salafistes sont en bonne voie et le parti Al Nour, qui incarne l'une de ces formations pourrait accéder à 20 % de sièges.

Shooting War, le journalisme et la guerre, comme jamais