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Comme annoncé, c’est bien Larry Kirshbaum qui dirigera le nouveau bureau d’édition d’Amazon, à New York (notre actualitté).

Le départ de Larry Kirshbaum, patron d'Amazon Publishing, la filiale éditoriale, n'aura pas laissé la place à un intérim prolongé. En effet, si l'ancien agent littéraire a décidé de quitter le groupe et de repartir à ses anciennes amours, à compter du 17 janvier, son remplacement est déjà assuré.

Les faits remonteraient à 2010 : Laurence Kirshbaum, directeur d'Amazon Publishing, ancien de chez Warner Time Books et du PEN American Center, est aujourd'hui attaqué pour agressions sexuelles par une ancienne compagne. Alors à la tête du conseil d'administration du PEN, il aurait agressé à deux reprises Teresa Ellen McCoy en lui faisant miroiter ses services.

L'information a mis du temps à se confirmer, et finalement, c'est le groupe Amazon en personne qui est intervenu. Larry Kirshbaum, 69 ans, en poste depuis deux ans et demi, pour le développement des filiales éditoriales, quittera ses fonctions le 17 janvier prochain. Un départ qui suscite bien des interrogations. 

C'est une autre vétéran de l'édition qui vient d'entrer dans la Zone Amazon, tout juste un an après que Larry Kirshbaum, fameux éditeur et agent littéraires, a été recruté, pour le bureau de New York, dans la filiale éditoriale, justement, de la société. 

Un contrat vient d'être signé par Larry Kirshbaum, dirigeant la filiale édition d'Amazon, à New York, annonce Paid Content, qui va bouleverser l'offre jusqu'à lors mise en place par Amazon. En effet, selon les termes de l'accord, liant la maison d'édition à Ingram, les ouvrages seront commercialisés en version numérique par d'autres revendeurs.

Alors qu'elle avait pris la tête d'Amazon Publishing à la suite de Larry Kirshbaum, au cours de l'année 2013, l'éditrice Daphne Durham quittera la branche éditoriale de la firme de Jeff Bezos, le 16 janvier prochain. Mikyla Bruder, actuelle responsable du marketing global de la maison d'édition, basée à Seattle, prendra la relève. Elle assumera la responsabilité pour les labels Montlake Romance, Thomas & Mercer, Skyscape, Lake Union, 47North et Jet City Comics.

Amazon, pas inquiété pour deux sous par les mesures du DoJ américain, (

Le remplacement de Larry Kirshbaum au sein d'Amazon Publishing, en raison de son départ programmé l'an prochain, par la rédactrice en chef Daphne Durham, nommée dans la foulée de la première annonce, suscitait quelques questions. Pour la plupart des commentateurs, le départ refléterait l'échec de l'activité d'édition du bureau de New York, notamment une incapacité à trouver de véritable best-seller. Une hypothèse qui aurait pu sembler corroborée par le déplacement de la direction à Seattle... si nous n'étions pas à l'ère d'internet.

L'agent littéraire, en France, reste encore une réalité bien éloignée. Pour l'heure, les auteurs envoient toujours des manuscrits vers des maisons, comme des bouteilles à la mer, et attendent de figurer dans la grande loterie. 

Amazon avec Houghton Mifflin Harcourt, une maison d'édition américaine ? Le site de vente en ligne s'est associé à la maison qui pourra faire imprimer les livres de sa nouvelle maison d'édition Amazon's East Coast Publishing Group et les distribuer.

Personne n'ignore les stratégies qu'Amazon est en train de mettre en place. Pour l'heure, tant que l'on se contentait de voir pousser des maisons d'édition sans éditeur dans les étals de la cyberboutique, tout allait bien. Mais entre temps, une nouvelle a changé un peu la donne.

Julia Cheiffetz vient d’être nommée directrice de publication chez Amazon Publishing, le nouveau bureau d'édition d’Amazon situé à New York. Elle prendra ses fonctions le premier août.

Day One est un magazine, c'est certain, et ancré dans le monde numérique : la nouvelle revue littéraire pour Kindle, basée sur les fictions courtes et la poésie. Lancé par Amazon Publishing, ce projet a sorti son numéro 1 le 30 octobre, avec une ligne éditoriale simple : présenter chaque semaine un écrivain et un poète. La formule coûte 19,99 $ pour abonnement annuel, avec 52 numéros.

Le designer Chip Kidd a produit le logo, Amazon fournira les auteurs et la distribution : Little A, c'est la nouvelle filiale littéraire du cybermarchand. Une approche qui se concentrera sur les romans, les mémoires et les recueils de nouvelles, et diversifie encore un peu plus l'offre éditoriale de la firme. 

Le 30 novembre Erika Leonard, de son nom de plume E.L James, est devenue la première auteure désignée personnalité de l'année par le magazine Publishers Weekly. L'écrivaine a su marquer les esprits en battant les records de vente avec sa trilogie des Fifty Shades of Grey. Elle remporte ici une distinction annuelle réservée habituellement aux acteurs qui ont façonné voire transformé le paysage de l'industrie de l'édition.

Depuis un an que la filiale Amazon Children's Publishing a été ouverte, finalement, les projets sont allés bon train. Et vraisemblablement fort d'un certain succès, Amazon vient de décider d'ouvrir deux nouvelles filiales Jeunesse au sein de sa structure : Two Lions et Skyscape seront les fers de lance d'une offre éditoriale nouvelle... qui démarre dès le printemps 2013. 

Le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne seront les premiers marchés européens où Amazon se lancera avec une offre de livres édités, publiés et commercialisés directement par la société. Depuis 2009, la firme a créé Amazon Encore, spécialisé dans les livres épuisés, avec de décliner son concept en différentes filiales. Ce sont désormais sept maisons d'édition que le marchand alimente aujourd'hui. 

Un indépendant de l'édition, une fois de plus, n'a pas résisté à la tentation, et s'est associé avec le concurrent le plus agressif du marché : Amazon. Vendredi, le président de la maison d'édition indépendante Atlas & Company et fondateur-éditeur de la collection Penguin Lives, James Atlas, a annoncé qu'il allait bientôt publier une collection de courtes biographies pour Amazon Publishing, intitulée Amazon Lives.

Pour la deuxième fois, car nul doute qu'il y en aura une troisième, et bien d'autres après, Amazon vient de débaucher un auteur. Après le coup spectaculaire d'avril, le marchand en ligne remet le couvert, mais cette fois, avec une grosse pointure.

Après La semaine de 4 heures et Le corps de 4 heures, l’auteur Timothy Ferriss s’apprête à publier un nouveau guide spirituel : Le chef de 4 heures (The 4 Hour-Chef) et pas chez n’importe quel éditeur...

L'Art de la joie de Goliarda Sapienza sortira le 4 juillet de l'autre côté de la Manche. En France, le livre est disponible depuis 2005, aux éditions Viviane Hamy. Rien d'extraordinaire jusque-là. En revanche, quand on sait que le livre a été écrit il y a 45 ans, on commence à se poser des questions. 

Les nouvelles opportunités du numérique et la façon dont elles bouleversent le marché, seront des sujets majeurs lors de la Foire de Francfort, à côté d’autres enjeux comme les prix des ebooks, les royalties et le piratage.

Mieux que les prix de vente et d'expédition, Amazon sait bichonner ses clients en leur faisant des suggestions d'achat en fonction de leurs centres d'intérêt. Plus la personne achète, plus Amazon sera en mesure de lui proposer des produits supplémentaires correspondant (en théorie) à ses attentes. Une simple histoire d'algorithme déterminant les goûts supposés de chacun.

Fever Pitch, le best-seller du britannique Nick Hornby, vient d'obtenir le statut de classique aux côtés de 1984, The Great Gatsby et Ulysse pour une réédition de l'ouvrage, après son succès, dans la collection Modern Classics Penguin - à la consternation de certains critiques. L'écrivain populaire et apprécié vient néanmoins perturber le panthéon littéraire fort sacré.

Il y a des accords qui ressemblent à des suicides, pouvait-on se dire lorsque l'on apprenait, en janvier 2012, le partenariat entre Amazon et l'éditeur Houghton Mifflin Harcourt Publishing. Ce dernier allait servir de relais imprimante au cybermarchand, et plus particulièrement, à la filiale éditoriale d'Amazon. L'idée était très simple : Amazon vendait du numérique en pagaille, mais pour s'assurer d'une présence dans les librairies, avait besoin d'un partenaire éditeur-imprimeur. Une sorte de coédition, comme une alliance de la carpe et du lapin, qui laissait rêveur. 

Son club de lecture aura peut-être incarné la révolution télévisuelle majeure de l'édition : Oprah Winfery, Madame livre sur le petit écran américain vient de mettre fin à 25 années de lecture, dans The Oprah Winfrey Show. Mais l'aventure continue...

Amazon, un challenger crédible pour l'édition ? Le géant de l'ecommerce est désormais craint par les détaillants, qui le voient comme le plus terrible prédateur en son domaine de prédilection. En revanche, Amazon Publishing, sa division dédiée à la publication de livres, donnerait toujours l'image d'un petit joueur dans une industrie dominée par les maisons traditionnelles du Big Five. Seulement, la donne pourrait bien changer, tandis que la société de Jeff Bezos semble s'inviter au sein des listes de best-sellers.

Rendre aux consommateurs leur liberté de consommer dans un marché concurrentiel ? La belle affaire. En soupçonnant les éditeurs américains et la firme Apple d'avoir augmenté artificiellement les prix de vente des livres numériques, le Department of Justice se prend les pieds dans le plat, estime Sott Turrow, directeur de l'Authors Guild. Car en cas de procès, où les uns et les autres seraient reconnus coupables, ce serait l'ouverture de la voie royale à Amazon, qui renouerait alors avec une position monopolistique démente...

Alors que le groupe Hachette inaugurait son nouveau bâtiment, les invités devisaient de choses et d'autres. L'absence de maisons littéraires du groupe pour le Salon du livre de Paris n'aura pas nécessairement été le sujet le plus prisé. Non, on se demande surtout qui prendra donc la tête de la division éditoriale... d'Amazon Publishing France.