Recherche

kundera%20bibliotheque

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Lire Milan Kundera

L'oeuvre de Milan Kundera est un hymne au pouvoir du roman. Du tchèque au français, elle n'a cessé, depuis près de cinquante ans, de célébrer, jusque dans l'essai méditatif, notre besoin vital de fiction pour penser le monde. Savante et accessible, portée par une esthétique de la variation, elle s'est inventé une langue musicale et polyphonique, à la composition exigeante. Mariant l'imaginaire d'Europe centrale à l'esprit des Lumières, Kundera emporte son lecteur par son rire, son humour teinté de mélancolie, au coeur des interrogations les plus existentielles, qui font désormais entrer son oeuvre dans le club très restreint de la "littérature mondiale" au présent.

04/2009

ActuaLitté

Critique littéraire

Milan Kundera, une vie d'écrivain

Evoquant les personnages de La Guerre et la Paix, Milan Kundera remarque que leur vie est "un voyage dont les phases successives sont non seulement différentes, mais représentent souvent la négation totale des phases précédentes". Ce parcours en ligne brisée est aussi celui de l'auteur de La Plaisanterie. Son oeuvre est faite des mêmes contradictions. Né en 1929, destiné à une carrière de musicien, il devient poète communiste, puis romancier critique à l'égard du régime. Exclu du Parti, mis à l'index après l'écrasement du Printemps de Prague (1968), il quitte la Tchécoslovaquie sept ans plus tard pour s'installer en France. Ni dissident ni exilé, il continue toutefois à écrire en tchèque (L'Insoutenable Légèreté de l'être), avant de choisir le français comme langue unique d'écriture et d'"exploration de l'existence". Paradoxal, secret, absent des médias, Kundera est considéré comme un des écrivains majeurs du dernier demi-siècle. Succès qu'il attribue, non sans ironie, "au fait d'être mal compris". Avec ou sans réserves, des auteurs aussi divers que Jonathan Coe, Orhan Pamuk, Salman Rushdie ou Taslima Nasreen le regardent comme un maître, dont les réflexions sur l'"art du roman" questionnent leur métier en profondeur. Ce parcours artistique, intellectuel, politique et littéraire, Jean-Dominique Brierre l'a reconstitué en l'insérant dans son contexte historique, du "coup de Prague" (1948) à la "révolution de Velours" (1989), s'appuyant notamment sur ses écrits, ses entretiens et sur des témoignages inédits, notamment ceux de son ami Alain Finkielkraut et de son traducteur François Kérel.

03/2019

ActuaLitté

Revues

Le 1 Hors-Série - MILAN KUNDERA

Kundera lui-même avait orchestré sa disparition, décidé depuis 1985 à ne plus donner d'entretien, à s'effacer derrière ses livres, à n'être plus qu'un être de papier. Il nous apparaît pourtant bien vivant dans ce numéro hommage du 1 des écrivains, que ce soit dans le portrait qu'en fait l'écrivaine tchèque Sylvie Richterová, ou sous la plume de Christian Salmon, son ami et plus proche collaborateur dans les années 1980. Ce dernier signe là un texte magistral, un tombeau littéraire qui donne à voir l'humour, la malice, mais aussi l'impétuosité d'un romancier passionné de musique qui ne détestait rien tant que le "tralala". Il invite, surtout, à lire ou à relire les oeuvres de Kundera, de La Plaisanterie à L'Insoutenable Légèreté de l'être, de La Lenteur à L'Immortalité. Autant de titres aux airs programmatiques, mais qui offrent en réalité aux lecteurs la liberté retrouvée.

07/2023

ActuaLitté

Critique

A la recherche de Milan Kundera

Milan Kundera est l'un des écrivains les plus lus au monde ; il est aussi un disparu volontaire. A force de refuser toute apparition depuis trente-sept ans, il s'est effacé du réel. Le geste de la main d'Agnès au bord de la piscine, le sourire du chien Karénine, ses personnages restent gravés dans les mémoires ; lui est devenu un écrivain fantôme. Il a posé des scellés sur sa propre existence et ce siècle d'histoires qui s'enroule autour de la sienne. Depuis ses vingt ans, Ariane Chemin rêve de rencontrer l'auteur de La Plaisanterie. Partie sur ses traces, elle voyage d'Est en Ouest, de Prague à Rennes, de la Corse à Belle-Ile-en-Mer, rencontre sa femme Véra, remonte le temps à ses côtés, croise des éditeurs et des cinéastes célèbres, une speakerine mystérieuse, des compositeurs et des pianistes assassinés, - de vieux dissidents et des espions repentis, entend la poésie de Desnos et celle d'Apollinaire, toujours à la recherche de Milan Kundera. Elle lit la vie dans l'oeuvre et l'oeuvre dans la vie d'un romancier désormais écartelé entre deux patries — quelque part perdu dans la traduction.

04/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Paradoxes terminaux. Les romans de Milan Kundera

Enfant en Bohême, adolescente en France et au Canada, installée aux Etats-Unis à partir de l'âge de dix-neuf ans, mariée à un grand poète indien, professeur de littérature comparée et de littérature slave dans diverses universités américaines : Maria Nemcová Banerjee vit dans un admirable espace cosmopolite qui semble l'avoir prédestinée à écrire un livre sur les romans de Kundera, cet autre cosmopolite par destin et par conviction. Maria Necová Banerjee est ennemie de tout dogmatisme méthodologique. L'unicité inimitable d'une oeuvre d'art exige, selon elle, une approche également unique. A la rigueur, on pourrait dire que la méthode de Maria Nemcová Banerjee, c'est une lecture d'une extrême intensité, la lecture maximale ; une lecture qui découvre dans l'oeuvre le maximum de ses significations et devient ainsi ce que Maria Necová Banerjee considère, avec Kundera, comme le sens de la critique littéraire : la méditation sur la valeur d'une oeuvre. Cette valeur, on ne peut la saisir que dans le grand contexte de la littérature universelle. Le livre que voici n'est pas seulement une étude sur Kundera mais aussi une excursion dans le territoire qui s'étend de Cervantes à Joyce et qui est la seule patrie des romanciers.

02/1993

ActuaLitté

Critique littéraire

Faire l'amour. Shakespeare, Tolstoï et Kundera

C'est au philosophe contemporain Alain Badiou que Mylène Bouchard emprunte sa prémisse de départ : l'amour est "une construction de vérité". Suivant les notions de vide, d'événement et de fidélité, s'appliquant à répondre avec Shakespeare, Tolstoï et Kundera à la question "Qu'est-ce que l'amour ?" pour en dégager la nature "toujours que temporaire, circonstancielle", elle se demande ce qu'il faut à l'amour pour qu'il ait un sens incontestable et poétique. Dans l'idée essentielle que l'amoureux fabrique l'amour qui, au terme de la construction, constitue une grande vérité, nous retiendrons qu'aimer, c'est inclure et que si nous faisons pas l'amour, c'est l'amour qui nous fera. Quoi faire et ne pas faire ? Comment aimer, ne pas aimer, comment aimer "bien" ? Doit-on essentiellement apprendre l'amour ? Etre ou faire ? Agir ou être à la merci ? Faire ou laisser faire ? Là est la question. Par cet essai lyrique, Mylène Bouchard, accompagnée d'autres penseurs (Platon, De Beauvoir, Barthes, Taylor, Kristeva, Finkielkraut, Rivard, etc.) propose de voir plus loin, invite à affronter le monde, réclame le hasard et la confiance, réinvente le risque et l'aventure de la vie.

01/2015

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté