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Ouverture du festival Livre & Mer de Concarneau

Plus qu’une simple illustration, la couverture peut être un puissant indicateur des choix éditoriaux adoptés par une maison. Aux éditions Zulma, réputées pour leurs couvertures graphiques et abstraites, l’apparence du livre revêt une importance de premier plan. Entretien avec Laure Leroy, directrice et co-fondatrice de la maison.

Penser une couverture de livre papier n'a rien à voir avec le fait de penser une couverture pour un ebook. Or, le travail de design effectué par certains éditeurs devrait littéralement se trouver démultiplié par les possibilités qu'offre le numérique - et par extension, le nouveau format EPUB 3.

Certaines chansons sont bien trop courtes, et les histoires qu'elles racontent pourraient sans doute s'allonger sur bien des pages : Todd Alcott, scénariste et acteur américain, s'est fait graphiste pour associer des chansons de David Bowie, Bob Dylan ou Elvis Costello avec d'antiques couvertures de pulp américains, ces livres bon marché à l'encre de mauvaise qualité...

Eggers, The Wild Things : couverture velue et livre en fourrure

La couverture, outil de séduction suprême pour le livre artefact

On dit souvent qu’il ne faut pas juger un livre par sa couverture. Mais cela ne doit pas nous empêcher de l’admirer, voire d'être séduit par son apparence... Surtout lorsqu’elle est réalisée par l’un des plus grands designers de couvertures de livres, dont voici une petite sélection. 

La librairie en ligne Decitre annonce une nouvelle option « couverture et protection des livres » pour ses manuels scolaires. Une offre optionnelle développée avec son partenaire CoLibri System, déjà proposée dans tous les points de vente de la région Rhône-Alpes, et disponible en ligne depuis le début du mois d'août. Pour que les parents soient moins sollicités par les ateliers bricolage habituels de la rentrée scolaire de leurs enfants.

Le 13e salon international du livre Non/Fiction a ouvert ses portes le 30 novembre dans la Maison centrale des Artistes à Moscou.

Les images utilisées en couverture d’ouvrage électronique ne se résument pas à de simples illustrations visuelles. Elles sont déterminantes et vectrices d’un avant-goût du contenu écrit et visuel. En plus, d’attirer et de retenir l’attention des internautes, elles lui permettent de situer en quelques secondes la thématique au sein de laquelle s’inscrit le contenu de l’œuvre tout en apportant, autant que faire se peut, une information complémentaire, visuelle, enrichissante.

Il y a celles qu'on reconnaît même du coin de l'oeil, comme les frontispices psychédéliques de chez Zulma, ou bien les vieilles éditions du Livre de Poche, de vraies toiles de maître dans certains cas. Elles captaient notre attention comme un décolleté plongeant, tout en dissimulant à notre regard le corps du texte : les couvertures de livres numériques sont-elles toujours aussi sexy ?

Le développement des médias online permet une plus grande interactivité et proximité avec les internautes, ces lecteurs 2.0, et peut ainsi améliorer l'éventail de sujets proposés.

Derrière le livre et sa couverture, un être humain se cache

L'Australian Book Designers Association, comme son nom l'indique, rassemble les designers de livres et, avant tout, de leur couverture. Et, même si l'on est très attaché au texte, il est évident que celle-ci a un rôle à jouer dans le fait de choisir tel ou tel livre, et peut même contribuer assez fortement à l'attachement que l'on ressent pour telle ou telle œuvre.

La société Europa Éditions vient de faire face à un souci que l'on espère toujours ne jamais avoir à rencontrer : la censure d'une couverture de livre, décrétée par l'arbitraire Apple. Le livre de Salwa Al Neimi, The proof of the Honey s'est fait débouté de l'iBookstore. En cause, une couverture inconvenante. Fortement...

L'histoire a tous les traits d'un roman de Stephen King, où finalement, il ne manquerait que les incantations sataniques pour convoquer de puissants démons. Ce n'est heureusement pas le cas, mais la découverte récente, dans l'université de Harvard, de trois livres reliés avec de la peau humaine, fait légèrement froid dans le dos. Des titres qui remontent à une époque ancienne, laissant croire que ces pratiques sont révolues. 

Les exigences de Salinger pour la couverture de ses livres

À moins de deux mois de sa sortie, le prochain livre du journaliste américain Doug Henwood remue déjà les réseaux sociaux outre-Atlantique. Baptisée My Turn, l’ouvrage entend apporter une analyse — pas toujours tendre — de la candidate démocrate aux élections présidentielles américaine, Hillary Clinton. Et le rédacteur du magazine libéral The Nation a choisi de représenter la candidate de manière évocatrice pour sa couverture... Ce qui est loin de faire l’unanimité. 

Des motifs aux reflets bronze qui s’entremêlent sur une couverture noir mat. Autant d’indices qui, si l'on sait les lire, fournissent les clés d'une histoire de secrets et de famille. Chouette en chasse, fleurs qui s’épanouissent et corbeau prenant son envol, voici des tatouages qui deviendront des récits de vie. Mais que restera-t-il de leur propriétaire après la mort? Marqués est le premier roman d’Alice Broadway aux éditions Pocket Jeunesse.

Le romancier américain de fantasy Terry Goodkind s’est lâché sur la couverture de son dernier ouvrage, Shroud of Eternity, en la qualifiant de « risiblement mauvaise ». Face aux nombreuses réactions outrées, dont celle du principal concerné, l’illustrateur Bastien Lecouffe-Deharme, l’auteur de la série L’Épée de vérité a dû publier des excuses. 

Parfois, un auteur juge qu'il est bon que son livre adopte la forme la plus proche du sujet qu'il évoque : une approche qui ne recule parfois devant rien... Le photographe Gábor Kasza, basé à Budapest, a travaillé sur les immeubles de béton qui n'ont jamais été terminés, et restent comme des géants blessés dans le paysage... Son livre de photographies se présente ainsi avec une couverture en béton.

#FBM18 - Si la Foire du Livre de Francfort s'agite au rythme des innovations du monde de l'édition, les ouvrages anciens, livres d'art et autres objets insolites ne sont pas en reste. La Frankfurt Antiquarian Book Fair, qui a lieu au même moment que la foire professionnelle, est l'occasion de découvrir quelques curiosités littéraires...

Comme de nombreux services web, Amazon en tête, le réseau social du livre Goodreads a mis en accès libre son API, un système informatique qui permet de récupérer certaines de ses données gratuitement, pour en faire un usage qui n'a de limites que l'imagination. Nate Gagnon et Dean Casalena l'ont utilisé pour créer Judgey, un site pour juger les livres d'après leurs couvertures.

L'équipe créative de Riverhead Books est fière, très fière :  elle a doté le livre On Such a Full Sea, signé Chang-rae Lee, d'un écrin bien particulier, puisqu'il a été conçu à l'aide d'une de ses fameuses imprimantes 3D. Le titre du roman se trouve ainsi doté d'un relief saisissant, même s'il n'y a pas de quoi en faire une montagne non plus.

Après la couverture, le jugement d'un livre par la bande annonce

Thibaut de Saint Pol est chercheur à l’INSEE (Institut Nationale de la Statistique et des Etudes Economiques) et enseigne à Sciences-Po. Nous l’avons rencontré à l’occasion de la sortie de son quatrième roman, «

Breakfast at Tiffany's, paru en 1958 (traduit en France sous le titre Petit Déjeuner chez Tiffany par Germaine Beaumont en 1962 chez Gallimard), reste l'un des romans les plus connus de Truman Capote. Il fut rendu célèbre par le film Diamants sur canapé (1961), avec Audrey Hepburn. À New York, la relieuse Kate Holland a rendu un hommage appuyé au récit en sertissant la couverture d'un exemplaire de véritables diamants.

Le site Internet Archive lance un nouveau programme afin de créer une bibliothèque libre, collaborative, à l’image des « commons » soit une ressource partagée, gérée, et maintenue collectivement par une communauté. Pour se faire, OpenLibrary.org invite les internautes à parrainer des ouvrages pour les rendre enfin disponibles et accessibles à tous.

Le Salon du livre de Paris, cette année, enfin, l'an prochain, ne ressemblera pas à ce que l'on avait l'habitude de vivre. Moins long, moins cher, mais mieux, comme nous l'avait expliqué son commissaire, Bertrand Morisset.