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La machine à écrire de Cormac McCarthy aux enchères

Une certaine idée du rythme et une influence considérable sur la littérature du XXe siècle : la machine à écrire ne révolutionna pas seulement la bureautique, mais aussi l'écriture en général. Pour mettre les mains dans le cambouis ou simplement goûter un peu d'histoire graphique et mécanique, une base de données propose des dizaines de notices originales de machines à écrire, numérisées.

Le designer Geoffrey Dorne n'est pas un type banal. Il vient de présenter ce qui est probablement la première et unique machine à écrire des couleurs. 

Michael Winslow est un peu l'homme aux mille voix, et pas les moins notables : Gizmo, le Mogwai des Gremlins, c'était lui, le radar dans La Folle Histoire de l'Espace aussi, Spencer Wilson dans La croisière s'amuse, toujours Winslow. Ce trapéziste des cordes vocales s'est prêté au jeu proposé par Gil Cocker, soit un historique des machines à écrire.

Le 7 janvier 1714, l’anglais Henry Mill déposait le brevet de la première machine à écrire de l’histoire. Plongeons-nous en 1969, grâce à l’INA, lorsque les concours de secrétaires ressemblaient à un concert de machines à écrire. 

Les machines à écrire deviennent des cyborgs artistiques

Une machine à écrire… tout en LEGO ? Vous en rêviez peut-être – eh bien, la voici. Découvrez le nouveau set LEGO Ideas, « La machine à écrire ». Un vrai objet de précision, tout en beauté et en nostalgie, avec son design directement sorti du siècle dernier. Un objet, aussi, directement lié à l’histoire de ces petites briques en plastique de toutes les couleurs et de toutes les tailles – sur lesquelles bon nombre d’entre nous ont un jour marché…

Toutes sortes d'intelligences artificielles s'exercent avec plaisir à l'écriture : les textes représentent une source de données très précieuse pour les machines. Mais rares sont celles qui se confrontent à l'écriture, et encore moins à la composition de poèmes : des chercheurs de l'université du Colorado ont mené un projet en ce sens, pour voir si la machine pouvait exprimer l'émotion dans un texte...

Hissées au rang d’engins mythiques, les machines à écrire semblent revenir en force dans le monde numérique. Les inventions les plus cocasses se succèdent, pour croiser le monde numérique des écrans et celui des bonnes vieilles séances de frappe.

Transformez votre iPad en vieille machine à écrire

Cela n'a rien d'une plaisanterie : les politiciens allemands envisagent un retour aux machines à écrire, suite aux folles révélations de Snowden. Dans le sillage de ce scandale, le chef d'enquête parlementaire du Bundestag assurait dans un entretien à la télévision que ses collègues et lui l'avaient même très sérieusement pris en compte.

Si le personnage de MacGyver restera à jamais dans nos mémoires pour avoir su fabriquer une bombe avec un chewing-gum et un trombone, dans un tout autre style, Jeremy Mayer n'a pas grand-chose à lui envier en matière de bricolage. Tandis que les vieilles machines à écrire retournent au placard, remplacées par les ordinateurs, l'artiste les recycle sous forme de sculptures. Après une série de silhouettes humanoïdes, il revient avec des hirondelles mécaniques. Et les reliquats de l'histoire de la dactylographie font à nouveau couler de l'encre.

Difficile de ne pas céder aux multiples distractions qu’offre internet, lorsque l’on rédige un document important – ou même d’importance moindre. Certes, une volonté de fer peut aider, mais la perspective d’une vidéo hilarante, d’une conversation, au débotté... Pour rester de glace, autant se priver de tout ! 

Quel est le point commun entre Steve Soboroff, Bernard Shaw et John Lennon ? A priori pas grand chose, si ce n'est que le premier possède, au sein de sa collection, les machines à écrire des deux autres.

Les personnalités américaines aiment déployer leur aura sur de nombreux supports : associer Tom Hanks et les machines à écrire semblait toutefois relever de l'insulte. Pourtant, l'acteur a participé à la création d'une application, Hanx Writer. Développé par le studio Hitcents pour l'iPad, l'app est dès à présent disponible dans le store d'Apple.

Une grande vente aux enchères se déroulera en ligne ce mercredi 26 février, organisée par la maison University Archives. Avec des pièces exceptionnelles, notamment les machines à écrire d'Ernest Hemingway et de Jack Kerouac, mises en vente aux côtés de 286 autres lots. Il faudra avoir mis de côté entre 20.000 et 100.000 $, au moins, pour s'offrir l'une des deux...

Acteur fétiche de Steven Spielberg, ayant tourné avec les plus grands, Clint Eastwood, Paul Greengrass, ou encore les sœurs Wachowski, Tom Hanks conserve une passion simple (mais qui prend pas mal de place quand même) : les machines à écrire. Aussi, lorsqu'il reçoit le courrier d'un autre fan des cliquetis à l'ancienne, il met un point d'honneur à y répondre personnellement.

Depuis Los Angeles, un véritable collectionneur d'antiquités s'est fait remarquer. Cet homme, Ermanno Marzorati, est devenu célèbre, alors qu'il restaure et accumule les machines à écrire d'auteurs célèbres. Depuis 1969, cet artisan, aujourd'hui âgé de 69 ans, est devenu une légende. Mais il n'est pas le seul : à l'époque de la dématérialisation et du cloud, les hommes se refugient dans les choses concrètes.

Le constructeur italien Olivetti, réputé pour ses machines à écrire, lance sa première tablette : l'OliPad 100.

#MontmorillonLivre23 – En 2018, la municipalité de Montmorillon rachète une riche collection détenue par un privé et des associations, donnant naissance au Musée de la machine à écrire et calculer. Remington, Olivetti, Underwood, Lambert, Adler, Olympia, mais aussi Vaucanson, Thales, Brunsviga, Original Odhner, Curta, ou encore de Chine, d'Arménie, d'Éthiopie... Toute une histoire d’avancées techniques et de mécaniques de plus en plus performantes.

Un artefact de passé a été remis au goût du jour avec sa touche de modernité. Conçu comme une vieille machine à écrire, ou presque, le

La firme japonaise Brother vient de mettre fin à sa production de machines à écrire dans l'usine de Wrexham. La dernière sortie de la fabrique s'est rendue directement au London's Science Museum. L'usine va maintenant se consacrer essentiellement au recyclage de cartouches d'imprimante, une activité un peu moins glorieuse, il faut bien l'avouer.

À l'heure du numérique, des ordinateurs et des tablettes, il fallait bien revenir sur une antiquité… qui fit pourtant la beauté de notre passé : encre, feuille, métal, et... un fameux « tac-tac ». Oui, il s'agit de la machine à écrire, sous toutes ses formes. Détour dans un magasin plein de merveilles, celui de Jesse Flores, avant que son fils Ruben lui succède aujourd'hui, aux États-Unis. L'un des derniers réparateurs de machines à écrire, sous nos yeux.

La démesure à l'Américaine. À l'occasion de l'édition 1939-1940 de la New York World's Fair, qui se tenait alors dans le Queens, la marque de machines à écrire fondée par James Thomas Underwood exposait son improbable Giant Underwood Master Typewriter. Un outil massif, quelque 1728 fois plus grand que le modèle d'origine. Un monument que l'on peut toujours admirer via une série de cartes postales d'époque, conservée au sein de la New York Public Library.

Dans l'Interzone comme partout ailleurs, on aurait tort de négliger les multiples facultés dont sont dotées certaines machines à écrire. Un projet artistique expérimental du Brésilien

Le numérique a évidemment tout changé, sans avoir inventé la roue. Dans le domaine des partitions musicales, l’écriture de notes sur une portée a bénéficié de la même innovation que la rédaction. En effet, en 1936, Robert H. Keaton adapta la machine à écrire pour en faire un engin à même d’aider les compositeurs.

Chez IBM, on n’est pas peu fier de revendiquer que Mark Twain, auteur des aventures de Tom Sawyer ou de celle d’Huckleberry Finn se servit de l’une de leurs machines. Dans un courrier daté de 1875, il se vantait auprès de son frère d’utiliser une machine à écrire, une Rémington n°2 ... chose rare à cette époque. 

La rentrée sonne chez tout un chacun, et les bidouilleurs revenus frais et dispos de leurs congés se lancent avec malice dans de petits bricolages. En ouvrant les entrailles logicielles d’une liseuse Kobo, l’un d’entre eux s’est amusé à farfouiller dans le système d’exploitation – qui repose sur une déclinaison de Linux. Et comme ces appareils de lecture numérique disposent d’un port USB, le tour allait se jouer facilement.

Dans son autobiographie, publiée en 1904, Mark Twain explique qu'il a écrit Tom Sawyer sur une machine à écrire. Ce qui en ferait le premier roman ainsi composé. La réalité se révèle tout autre, puisque l'écrivain n'avait que peu de considérations pour ces inventions diaboliques. 

Truman Capote n'était pas un fan des machines à écrire, et le cours de celles qu'il a utilisées est donc florissant : une Smith Corona vraisemblablement partie prenante de la rédaction du roman de sang-froid s'est ainsi échangée pour 8281 $ sur eBay.