Né en 1922, Stanley Martin Lieber, alias Stan Lee, avait en tête, dès son plus jeune âge, l'écriture d'un « grand roman américain » : sa carrière en tant qu'auteur et éditeur lui aura permis de participer à la construction d'un véritable empire du divertissement, Marvel Comics.
Mi-janvier, le prix Maison de la Presse a lancé son édition 2023, en dévoilant sa présidente : Tatiana de Rosnay. Organisée désormais par le groupe NAP, il s’agit de la 54e édition de la récompense.
En raison de la crise sanitaire du Covid-19 et à la suite de la fermeture des librairies, sans oublier l’annulation des salons du livre, les Éditions d’en bas ont choisi la riposte. La maison, qui célèbre ses 45 ans, a souhaité partager son histoire, à travers des podcasts et des vidéos de leurs auteurs. Mais également faire découvrir des livres plus anciens à travers toutes ces années de publications.
Livre après livre, la maison publie le récit incarné d’un combat contre le sexisme, le racisme. Ces livres, traversés par une pulsion de vie, transmettent l’histoire d’un individu et de son cheminement vers l’émancipation pour sortir des cases qui lui ont été assignées. La maison publie de la fiction et non fiction, mêlant écriture poétique et documentaire.
Presque 45 ans d’existence, d’exigence littéraire, plus de 1200 titres au catalogue et un fonds dont la maison d'édition est particulièrement fière, pour vivre et lire passionnément.
Dès ses premières publications jeunesse en 2010, Scrineo a proposé des romans mêlant histoire et fantastique, en lien avec l’ADN de la maison “Le savoir et l’imaginaire”. C’est le cas de la série Les Haut Conteurs, des romans fantastiques médiévaux à succès, et de la série Via Temporis, autour d’une machine à remonter le temps pour explorer plusieurs époques. Comment comprendre le présent sans les notions indispensables sur le passé ? C'est pourquoi la maison a construit plusieurs collections historiques, pour mieux donner vie à cette mémoire.
Lecture 9-12 ans
Collège
Fantasy
02/2022
Lycée
08/2021
Littérature française (poches)
Basketville, c’est la ville où on circule à pieds parce que les voitures reposent sur des parpaings : périmètre périurbain où tout est périssable, sinon périmé. Tu peux toujours courir, parce que les objets artificiels du désir seront toujours là-bas, plus loin, et que la main qui tient la carotte ne te laissera jamais l’attraper.
À Basketville, les baskets sont artefacts de séduction ou monnaies d’échange, de manière générale elles servent à poursuivre les rêves mis à disposition ou en compétition par l’ordre consumériste. Un moyen pour la périphérie de rejoindre le centre ? Probablement pas, car finalement c’est le centre, dans la personne d’un reporter dépêché sur place, qui vient ramener des témoignages exotiques de cette périphérie qui fait rêver et trembler. Difficile de figer dans une définition ce texte qui sollicite, dans une langue rythmée et terriblement expressive, tous les outils de l’auteur et tous les sens du lecteur.
Fiction, document, poésie et chanson sont des éléments d’un tout qui n’est pas réductible à la somme de ses parties mais qui se caractérise par un sens aigu du verbe et de l’image, la création d’une zone poétique quelque part entre la littérature sociale, le hip hop et les journaux télévisés. Texte troublant et envoûtant, Basketville est remarquable par son économie, son efficacité et sa puissance d’évocation. Une langue mutante, gravée dans le béton, qui envahit le monde comme les villes gagnent sur la campagne et l’homme sur la nature.
03/2009
Science-fiction
02/2015