malwares

Si les superhéros incarnent bien souvent des valeurs comme le courage et la justice dans leurs comics et produits dérivés, leurs masques peuvent aussi cacher des attaques cybercriminelles sournoises sur la toile, nous rappelle McAfee. L'éditeur de logiciels vient de dévoiler sa liste annuelle des 10 chevaliers de fiction qui couvriraient malgré eux le plus de menaces sur les moteurs de recherche en ligne. En tête cette année arrive le très populaire Superman. L'heure serait-elle venue pour les internautes de se prémunir à grand renfort de kryptonite ?

Pour s’épargner le coût prohibitif des manuels scolaires, les étudiants entrant à l’université n’hésitent pas à opter pour le côte obscur de la force. Il est notoire que pour les élèves américains, ce poste de dépense représente des sommes très importantes. Et s’il n’est pas possible de pirater sa chambre d’étudiant, les manuels recommandés, eux, le sont plus facilement. 

C'est désormais un rendez-vous. Chaque samedi, Numerama accueille le meilleur du magazine ActuaLitté, dédié à l'univers du livre et de l'édition, et inversement. Pour cette semaine, la revue de presse s'attarde sur les désirs fous des ayants droit, l'examen du bac, le retour de NiN dans une major, le futur de l'authentification et le crowdfunding. Bonne lecture !

Passant entre les mailles des filets, une flopée de logiciels malveillants, destinés au cyberespionnage, ont été mis à jour par des chercheurs en sécurité informatique. Les sociétés Kaspersky et Symantec, toutes deux éditrices d’une solution antivirus, ont mis à jour un nouveau type de malwares, particulièrement avancés dans leur fonctionnement...

L'évolution du format EPUB vers un standard EPUB 3, introduisant de nouvelles technologies pour la création de livres numériques a également ouvert la boîte de Pandore. En effet, l'introduction de Javascript, qui apporte des outils techniques pour enrichir les oeuvres, est également une porte ouverte... aux pirates informatiques. 

Les moyens de défense contre le piratage passeraient-ils par... le piratage ? Une scandaleuse commission baptisée Commission on the Theft of American Intellectual Property, vient de rendre un rapport de 84 pages qui fait pousser des cris d'effroi. Il semble que les élus du peuple soient devenus fous, au point de vouloir introduire le loup dans la bergerie, pour tenter d'en déloger le renard...

Le système d'exploitation Android paye sa popularité, avec un nombre croissant de malwares : selon les données du cabinet Fortinet, 1300 pourriciels apparaissent chaque jour, et on en dénombrerait plus de 900.000 à l'œuvre. Or, l'une des célèbres tablettes sur le marché, le Kindle Fire, tourne sur le Fire OS, une surcouche propriétaire d'Amazon, sans pour autant être exemptée de ces attaques. 

Heureusement que le Nook n’a jamais effectué de percée en Europe : un rapport sur la sécurité de ces eRaders dévoile que la version tablette est susceptible d’être infectée par un intrus malvenu. Un logiciel malveillant, ou malware, qui se loge dans la machine, va en effet collecter les informations de l’utilisateur, et les expédier en Chine.

La Wikimedia Foundation est attentive à la sécurité informatique des utilisateurs de l'encyclopédie Wikipedia. Pour preuve, un billet publié qui réaffirme la politique anti-pub de l'encyclopédie… et met en garde les internautes qui malgré tout, verraient des bannières promotionnelles quand ils surfent sur le site de l'encyclopédie. 

De l'horrible danger de la lecture, disait Voltaire ? Certes, mais le philosophe n'avait peut-être pas envisagé des complications virales dans ces dangers. Et moins encore, c'est à croire, que ces menaces pourraient être d'ordre informatique... 

Plusieurs sources parlent d'une vague d'infection au sein de la plateforme Google Plays Books. Des centaines de livres numériques contiendraient des logiciels malveillants se retrouveraient à l'intérieur de l'ebookstore. Une présence croissante de malwares planqués dans de prometteuses lectures : voici l'ère des eBooks de Troie.

Virus et malwares pourrissent la vie des internautes depuis... à peu près toujours, considérant que le risque zéro n'existe pas. Mais le hack du navigateur Google Chrome qui vient d'être découvert est redoutablement pervers : l'internaute pense être face à un problème d'affichage des polices, télécharge un fichier, et se retrouve infecté...

Chaque semaine, Numerama accueille dans ses colonnes ActuaLitté, qui en échange nous ouvre les siennes. De cette façon, Numerama et ActuaLitté vous offrent un regard croisé sur le meilleur de l'information en matière de littérature et de numérique. Vous retrouverez dans cette édition le malware du FBI, le PayPal français, une offre originale de Virgin Mobile, la protection constitutionnelle du bouton "J'aime" de Facebook et Edward Snowden.

Les VPN, pour réseau privé virtuel (de l'anglais : virtual private network), semblent être de plus en plus à la mode, sans doute à mesure que les Internautes se sentent de plus en plus menacés dans leur vie privée par le traçage constant mis en œuvre sur la toile par tous les sites, et ce quel que soit le domaine. Aujourd’hui, même le site de votre banque souhaite récupérer sur vous toutes les informations liées aux conditions dans lesquelles vous vous connectez à son interface !

L'initiative est connue des hackers et militants 2.0 du monde entier, mais mériterait bien de s'incruster non loin d'une librairie, sur la façade même... Les dead drops, ce sont des clés USB insérées, et parfois bien dissimulées, dans un mur, entre deux briques, ou dans un endroit plus insolite. Dans tous les cas, il suffira d'y connecter un ordinateur pour en tirer quelques fichiers déposés là.

Aquaman est l'un des plus vieux super-héros de l'univers DC Comics, puisque sa création, Paul Norris et Mort Weisinger, remonte à l'année 1941. Ce puissant personnage est roi d'Atlantis, et se sent évidemment comme un poisson, une fois dans l'eau, ce qui ne l'empêche pas d'évoluer aussi à la surface. Le personnage, un peu méconnu, aura bientôt son propre film. Mais, en attendant, Intel vient de le désigner « héros le plus toxique », et pas à cause de la pollution des océans.

La maison d'édition allemande De Gruyter s'attache, depuis plusieurs siècles, à publier des travaux universitaires. Le numérique aidant, le groupe travaille désormais à de nouveaux moyens de diffuser les œuvres, le plus largement possible. Après 5 ans de tests avec un certain nombre d'universités partenaires, l'éditeur annonce l'ouverture d'un catalogue destiné aux bibliothèques, sans DRM.

Il y a un peu plus d'un an, le système Library Box avait fait parler de lui, en promettant des partages de fichiers simplifiés, à partir du réseau interne d'une bibliothèque. Ce routeur open source met en place un fichier central dans lequel les utilisateurs peuvent venir piocher les livres numériques ou autres contenus culturels déposés par les bibliothécaires eux-mêmes.

Si Internet est un lieu d’échange presque magique, il y a aussi un revers sombre à cette belle opportunité. La sécurité est un problème majeur au sein du web. Les vols de données, le fichage, les escroqueries en tout genre fleurissent, et il est parfois difficile de s’y retrouver et d’y faire face avec efficacité et lucidité. De nombreuses publications peuvent pourtant nous éclairer pour arriver à naviguer dans un environnement plus sécurisé.

Malgré les difficultés récentes du libraire dans la division numérique, Barnes & Noble lance son nouveau lecteur numérique Nook GlowLight Plus. Il est d'ores et déjà commercialisé aux États-Unis et sur le site, pour un prix de 199,99 $. 

La boutique de livres numériques de Google, Google Play Books, a fait l'objet de nombreux articles ces dernières semaines, parce qu'elle était devenue le support d'un commerce parallèle de livres contrefaits. Des utilisateurs se faisant passer pour des maisons d'édition, ou dissimulés derrière un pseudonyme, vendaient des exemplaires à des prix moindres, sans autorisation.

Si on peut trouver des raisons de s'enthousiasmer face aux promesses portées par les technologies du livre numérique, il faut également compter avec les commentateurs plus réactionnaires qui en pronostiquent les dérives futures. Ainsi en est-il de l'auteur de science-fiction Charles Stross, qui animait un débat dernièrement à Francfort quant à l'avenir du bouquin, de sa création à sa consommation. Celui-ci redoute que l'ebook ne devienne à terme un véritable Cheval de Troie menant les publicitaires au sein de nos bibliothèques personnelles.

Les fans d'Harry Potter, qui prennent leur mal en patience en attendant que Pottermore (notre

L'Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) publie la version 2019 de son tableau de bord sur les jeunes et la propriété intellectuelle, annonçant une nouvelle réjouissante : plus de la moitié des jeunes en Europe évitent désormais les sources illégales de contenu numérique. 51 % des jeunes Européens, âgés de 15 à 24 ans, n'auraient pas eu recours à des sources illégales pour des contenus culturels. Pour le livre numérique, le taux reste toutefois le même par rapport à 2016.

La Foire du livre de Francfort avait mis le piratage d'ebooks au coeur du débat, après les interventions répétées qui en pointaient les dangers. 60 % des téléchargements effectués l'an passé dans le pays étaient illégaux, de quoi inquiéter. Heureusement, le marché représente moins de 1 % des ventes, dont finalement, 60 % de moins de 1 %, cela ne fait plus grand-chose.

Pas de répit dans la lutte anti-piratage : pour les éditeurs scolaires, la vigilance est constante. Et les efforts pour contrer non seulement le partage en ligne, mais également la commercialisation frauduleuse, impliquent des ressources solides. Plusieurs maisons américaines ont à ce titre choisi la voie judiciaire pour tenter de protéger leurs investissements.

Et 7000 $ de plus, pourrait-on dire, alors qu'un homme et une femme viennent d'être condamnés, à New York, à payer ce montant en dommages-intérêts, pour le téléchargement d'un ebook For Dummies [NdR : Pour les Nuls, publié en France chez First], en ayant recours au réseau Torrent. Laura Taylor Swain, juge fédéral qui a tranché l'affaire, a reconnu que l'éditeur John Wiley and Sons était bien lésé dans cette affaire. 

Depuis des mois, un certain ménage a été effectué par le moteur de recherche Google. Les internautes habitués à des recherches aboutissant à des livres numériques contrefaits sont quelque peu déçus. Mais il reste une étrange plateforme, qui profite de l’engouement pour la gratuité et la contrefaçon : Geeker s’est confortablement installé dans le paysage. Alors, arnaque ?

C'est peut-être la première affaire à laquelle l'édition fera face, dans le monde numérique. Hier, une faille dans les produits Adobe était portée à la connaissance du public, démontrant que l'éditeur de logiciels avait la vilaine manie d'espionner ses lecteurs. Et le tout, en invoquant le respect du droit d'auteur : l'éditeur profitant de son produit Digital Editions enregistre en effet de données qui devraient rester plutôt personnelles. 

« Les risques sont réels. » Bim, Jean-Philippe Bichart, porte-parole de Kaspersky Lab nous met directement dans le bain. Alors comme ça, la lecture de livres numériques sur des lecteurs ebook comporterait un horrible danger, pour reprendre le mot de Voltaire ? « Selon que l'on dispose d'une connexion à internet ou non, les utilisateurs feront face aux mêmes problématiques que celles des utilisateurs d'ordinateurs ou de téléphones. On peut évoquer l'usurpation d'identité via le vol d’identifiants et de mot de passe [NdR : comme dans le cas du compte Amazon], mais d'autres existent. »