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Théâtre

La vie de marchandise

Un homme et une femme vivent hors du temps, avec leur caniche. Ils veulent parler mais n'ont personne à qui parler. Ils n'ont pas de passé, juste des photographies où on les voit toujours debout et de face. Ils sentent le plastique, le nylon, l'acrylique. Ils mangent des aliments congelés. Ils ne pensent presque pas. Lorsqu'ils pensent, c'est à eux le plus souvent. Ils cherchent à se souvenir : quand les choses sont-elles arrivées ou à quel moment ont-elles changé ? Comment la vie a-t-elle passé si vite ? Ils n'ont pas d'avenir. Ils projettent de mourir ensemble pour ne pas être séparés.

05/2009

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Littérature française

De la marchandise internationale

Patricia Bartok n'est pas la seule à changer de sexe à volonté. Rita Remington rétrécit de quelques centimètres. Rosetta Stone a sorti ses fleurs artificielles. Colonel Fawcett effectue un de ces sauts périlleux dont il a le secret. Major Osiris Walcott vient de froisser le col de sa veste. Inspecteur et Flippo se prend pour un personnage de série télévisée. Jimmy Ravel sait ce qu'il faut faire pour égarer les philosophes. Et Monsieur Typhus ? Il se pourrait qu'il apparaisse à l'occasion comme un phénomène de foire bicéphale. Ils sont à Londres, Cuba, Berlin, Belgrade, Bagdad, Kaboul, Kinshasa, Macao, Moscou et même Copenhague entre 1967 et 2010. Dans notre société liquide, ces exterminateurs-là ne meurent jamais longtemps. Note : Monsieur Typhus est un des personnages de Made in USA, film de Jean-Luc Godard sorti en 1966, très libre adaptation d'un roman de Richard Stark, Rien dans le coffre, lequel appartient à la série Parker, où l'auteur a supprimé systématiquement tout ce qui pouvait ressembler à de l'émotion. Mon Typhus, froid, méthodique, efficace, dont on ne connaîtra jamais le " vrai nom ", est précisément inspiré du Parker de Richard Stark (En coupe réglée, Travail aux pièces, Planque à Luna-Park) mais aussi du Reiner/Raner de Claude Klotz (Alpha-Beretta, Dolly-Dollar, Tchin-tchin Queen). La lecture du polar californien glacé Diamondback de Jacques Monory n'a bien sûr pas été sans produire ses effets. Typhus est tantôt un voleur professionnel, tantôt un tueur à gages, tantôt un mercenaire, un justicier, un espion ou un contre-espion. Autour de 1980 (cf. Souvenirs of you et Chocolat bleu pâle), il copie un peu trop le Serge Godorish imaginé par Daniel Odier alias Delacorta (Nana, Diva, Luna). Je l'appelle " Typhus " pour toute la période de sa vie qui court jusqu'à fin 1980 : au-delà, il est " Monsieur Typhus ". Apparu en 1977 ou 1978, Typhus fait équipe avec Rita Remington (je venais d'utiliser ce pseudonyme pour signer quelques articles de propagande féministe). Jimmy Ravel et Patricia Bartok forment un duo dès leur création en 1980 (dans Un Roman raté, extraits publiés dans le n°47 de la revue Minuit). Major Osiris Walcott vient ensuite : il trouve son origine dans le Jerry Cornelius de la bande dessinée Le Garage Hermétique de Moebius (qui lui-même l'a emprunté au grand auteur de science-fiction Michael Moorcock). Suivront Colonel Fawcett (homonyme de l'explorateur britannique disparu en 1925 en recherchant une cité mythique perdue dans le Matto Grosso) et Inspecteur et Flippo (clin d'oeil au Mister Bradley Mister Martin de William S. Burroughs). Rosetta Stone est la dernière venue en date : elle est supposée décrypter les messages codés les plus retors mais elle a bien d'autres capacités. Ce ne sont pas des héros et héroïnes classiques, et pas non plus des caractères : ils changent constamment de physique (de sexe, d'apparence), de comportement, passent d'une idéologie à l'autre, ce sont comme des acteurs qui enchaînent des rôles, qui incarnent ou combattent la sauvagerie fondamentale de l'homme (et de la femme) de plus en plus banalisée dans notre société de consommation (de colonisation) ultime. Dans la trilogie Le Privilège du fou/Sur les ruines de l'Europe/La Vie est un cheval mort, ils tentent en vain de rivaliser avec les tueurs les plus cruels et sanguinaires de l'Histoire contemporaine.

03/2017

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Sociologie

Les ruses de la marchandise

La marchandise a pris le pouvoir dans nos vies. Elle éprouve notre capacité à nous émouvoir, à nous indigner et à nous intégrer dans un corps collectif réagissant aux impulsions de l'extérieur. C'est pourquoi notre rapport aux biens marchands entrelace le désir, le pouvoir, la séduction, la tromperie... mais aussi l'amitié et l'amour. Cet ouvrage s'intéresse aux différents visage de la mètis marchande, forme d'intelligence et de pensée qui implique un ensemble complexe d'attitudes mentales et de comportements combinant le flair, la sagacité, la feinte, et les habiletés diverses. Qu'il s'agisse de la mode, du luxe, de l'addiction à l'achat ou des pouvoirs de l'objet, il passe en revue ces différents sortilèges dont use la marchandise pour se jouer de nous grâce à de multiples machines de féerie.

10/2022

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Onfray

Le fétiche & la marchandise. Capitalisme & réification

Dans son nouveau livre, Michel Onfray dénonce la marchandisation des corps et des esprits comme une nouvelle forme de totalitarisme. L'auteur se fonde sur les prédictions de George Orwell et d'Aldous Huxley dans leurs deux livres les plus célèbres, 1984 et Le Meilleur des mondes, deux romans d'anticipation dont il démontre toute l'actualité à la lumière des dérives de nos sociétés contemporaines. A la multiplicité des anciennes civilisations qui ont jalonné l'histoire de l'humanité s'est substituée la volonté d'instaurer un modèle unique, monolithique : " Ce qui se prépare, écrit-il, n'est pas la bigarrure de civilisations chatoyantes, mais le bloc gris d'un monde totalisant donc totalitaire. L'horizon indépassable se trouve être désormais l'Etat total, le gouvernement planétaire, l'Empire universel. " Un monde dans lequel, ajoute l'auteur, " tout s'avérera marchandise, où tout se louera, se vendra, s'achètera, se jettera, les corps, les coeurs, les âmes, les chairs, les comportements, les désirs, les plaisirs, les addictions, les volontés. Le transhumanisme travaille à ce projet sur la côte ouest des Etats-Unis, et c'est dans ce lieu du monde que le monde deviendra un. Huxley et Orwell semblent en avoir donné la feuille de route ". Michel Onfray dépasse la seule vision théorique de la nouvelle barbarie qui s'annonce en s'appuyant sur des exemples concrets et d'autant plus saisissants qu'ils sont délibérément ignorés par les médias comme un sujet tabou. Pour lui, " cet inhumanisme vétérinaire promu par le capitalisme ", notamment en matière d'eugénisme, est déjà à l'oeuvre. Le déroulé de cet ouvrage, dont le plan est ci-joint, est suffisamment détaillé pour illustrer ce que le philosophe présente comme les étapes différentes et simultanées de la fin de l'humanisme au profit d'une déconstruction de l'homme délibérée.

09/2023

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Contes et nouvelles

Un chien, une histoire

Rose Marchandise est investie de la cause animale. Alors, grâce à Un chien, une histoire, elle relate le parcours bouleversant de chiens qui l'ont marquée. Elle explique comment se font les adoptions depuis la SPA en passant par différents refuges ou associations en France ou dans le monde. Elle partage leurs sentiments, des plus nobles au plus douloureux. Découvrez ici leur vécu poignant...

02/2023

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Littérature française

Cassos. L'amertume des marchandises

"Cassos", n. m, contraction de l'expression "cas social", fin XXème siècle. Locution a priori haineuse, finalement utilisée dans de nombreux milieux. A noter, le cassos lui-même emploie le mot cassos, souvent pour évoquer ses voisins de palier. Il est de plus en plus lucide, au point de se l'appliquer à lui-même. (…) Dispute entre gosses. L'insulte a fusé : "cassos". Ils se la servent à toutes les sauces, pour rire, mais là, ce jour-là, c'était en trop. Les poings parlent. Vous allez feuilleter un catalogue, vous y trouverez des individus. Ils vivent l'ère mercantile et ses conséquences sur la formation et la réinsertion. Vous pourrez y croiser des gens pauvres et de pauvres gens, qui ne sont pas toujours les mêmes, de ces personnes qui font la société splendide et munificente et sordide que l'on sait.

06/2022

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