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Le mouvement #MeToo, qui dénonçait à l'origine le sexisme et les agressions dont les femmes ont été l'objet dans l'industrie du cinéma, s'est finalement étendu à toute la société. Au Mexique, il vient de reprendre de l'ampleur avec le hashtag #MeTooEscritores, sur le réseau Twitter, qui sert à relayer les accusations de dizaines de femmes, dont des auteures, contre Herson Barona, un auteur, traducteur et éditeur mexicain.

En octobre dernier, peu de temps après son élection, le nouveau président mexicain Andrés Manuel López Obrado a demandé à l’écrivain Pablo Ignacio Taibo II de prendre la direction du Fondo de Cultura Económica, la grande maison d’édition publique mexicaine. Certains membres du monde de l’édition mexicain se sont farouchement opposés quant au choix de leur nouveau président. Malgré les contestations, l’écrivain a accepté son poste le 1er décembre 2018.

Si Amazon semble développer sans entraves ses activités, aux quatre coins de la planète, et s'est attaqué au marché d'Amérique latine en commençant par le Brésil, le Mexique pourtant plus proche des États-Unis semblait jusqu'ici ne pas se prêter à une implantation du géant. Bien qu'il s'agisse du plus grand marché hispanophone dans le monde, et malgré un écosystème éditorial robuste ainsi que dynamique, le pays souffrirait d'un manque d'accès à internet. Le « ministre de la Culture » local, Gustavo Flores Verdugo, s'exprimait en marge de BookExpo.

Soucieuses d’améliorer leurs relations, les associations d’auteurs (UNEQ) et éditeurs (ANEL) ont dernièrement présenté un outil à destination de chacun. Le Lexique des termes usuels des contrats d’édition propose ainsi une définition simple et claire des termes, pour lever toute ambiguïté entre les acteurs.

Le candidat aux élections présidentielles du Mexique, Enrique Peña Nieto, a subi un sérieux revers dans sa dernière apparition en public. Alors qu'il se trouvait en déplacement au salon du livre de Guadalajara, il s'est trouvé dans l'incapacité de citer correctement trois titres d'œuvres qui l'auraient fortement inspiré.

Florence Cassez ne sera jamais transférée en France. C’est ce que le gouvernement mexicain a réitéré hier, refusant d’appliquer la convention de Strasbourg sur le transfèrement dans leur pays d’origine des personnes condamnées à l’étranger.

La multinationale américaine basée dans la Silicon Valley a officialisé ce mercredi, sur sa page d'assistance, le lancement au Mexique de la section « Livres » de sa plateforme Google Play. Son catalogue de plus de 5 millions de titres sera désormais accessible aux internautes du pays. Une bonne nouvelle pour les Mexicains qui auront accès à de nouveaux titres numériques en langue hispanique, ainsi qu'à des livres en téléchargement gratuit.

L'année du Mexique en France vise aussi à « développer de façon durable les partenariats entre acteurs culturels, collectivités territoriales, sociétés civiles et entreprises des deux pays ». Mais depuis quelques jours, les relations entre les deux pays sont particulièrement tendues.

L'annonce de la mort de Gabriel Garcia Marquez, ce 18 avril, a provoqué une vive émotion au niveau mondial. Alors que trois journées de deuil national ont été décrétées en Colombie, les hommages sont venus des dirigeants et personnalités du monde entier. Jusque dans le petit village de naissance de Gabo, Aracataca, dans le nord du pays, ce sont cinq jours de deuil qui seront observés.

Un site dédié aux consommateurs mexicains vient d’être mis en place, suivant l’offre Kindle déjà proposée. Amazon se lance dans la distribution de livres physiques, avec une offre pléthorique comme il se doit, comptant des millions de titres commercialisés. Ouvert ce mardi, le site est accessible à partir de l’adresse Amazon.com.mx. 

Depuis Tijuana, la compagnie Líderes Innovadores en Aprendizaje (LIA), promeut l'éducation innovative via le web et son outil destiné aux enfants scolarisés en primaire ainsi qu'à leurs parents. Une plateforme pédagogique, baptisée Club LIA, et visant notamment à sensibiliser son public quant aux possibilités qu'offrent les nouvelles technologies en matière d'apprentissage scolaire et de développement personnel, adaptatif, en fonction de chacun.

Nos confrères de Bande Dessinée Info rapporte que l'auteur de bandes dessinées Winshluss a été distingué en juillet par le prix de la meilleure bande dessinée étrangère au Mexique pour son album Pinocchio. Proposé sous le titre Pinóquio, le titre a su séduire un large panel de lecteurs.

Au Mexique, le Conseil national pour la culture et les arts (CONACULTA) a annoncé qu'il fera un don de 145 dispositifs de stockage numérique, avec trois mille titres libres de droits, pour 145 des 236 bibliothèques de l'Etat.

En l'espace de deux semaines, le public mexicain a pris tout le monde de court. Si les lecteurs étaient habitués, et avides de best-sellers et de titres commerciaux, ils n'avaient pour l'heure accès qu'à des ouvrages d'inconnus ou des classiques de la littérature. Mais l'attente a pris fin et le premier chapitre de l'histoire de l'ebook s'est écrit dans le pays. En lettres de feu. Au moins.

28 avril 1503 : bataille de Cérignole (Italie)

« À partir du moment où ce n'est plus une affaire de culture uniquement, mais une affaire d'État, c'est à l'État de décider ce qu'il doit faire et donc au président de la République de dire ce qu'il en est », aura donc déclaré le ministre Frédéric Mitterrand, suite à l'annonce du retrait du Mexique de l'année qui lui était dédiée en France.

Inauguration : Mexique et numérique, mais sans Christine Albanel

El ultimo lector, David Toscana : lire au Mexique...

Nouvel entrant sur le marché très dynamique du livre jeunesse, Unique Heritage Éditions s'intègre au sein d'Unique Heritage Media et s'appuiera sur l'approche éditoriale des marques du groupe, comme Fleurus Presse ou Quelle Histoire, pour proposer des livres « aux contenus innovants ».

Si J.M. Coetzee est cette année invité d'honneur du Festival Visiones de México en Colombie, c'est l'écrivain italien Claudio Magris qui a bénéficié de l'attention des mexicains. En effet, la Foire internationale du livre de Guadalajara (ville située à l'ouest du Mexique) a décerné à l'auteur originaire de Trieste son Prix de littérature en langues romanes. 

Que n’a-t-on pas encore – ou déjà – écrit sur Deadpool, qui soit susceptible de rendre le personnage plus sympathique ? Cet humour, qui n’appartient qu’à lui... Cette bonhomie joviale qui transparaît sous le masque de la justice... Cet allant toujours plus haut, vers les sommets du sublime. Bref, Deadpool est éternel. Mais le soldat Wilson, lui...

ROMAN FRANÇAIS – A priori, rien ne m’allait dans ce livre. Des thèmes annoncés (le Net, la Silicon Valley et les thèses du transhumanisme) jusqu’à la couverture, pas très engageante. Et puis, pour d’autres raisons professionnelles, j'ai enfin lu ce roman, plus de six mois après sa parution. Quelle ne fut pas ma surprise et surtout mon émerveillement à découvrir ce texte ! 

En l’absence de points de vente ouverts, les Mexicains auraient adopté le format numérique. Un récent document diffusé par Libranda, plateforme de vente d’ebooks, pointe une hausse de la consommation. Entre mars et avril, les achats ont augmenté de 50 %. Le temps moyen de lecture sur écran affiche 30 % de mieux.

Selon l'AFP, l'édition mexicaine de Playboy a diffusé jeudi dans plusieurs journaux une publicité révélant les menaces de mort dont Gabriel Bauducco, directeur éditorial de la revue, a fait l'objet. Son crime, avoir publié des extraits d'un livre sur le président mexicain Felipe Calderon.

Le système de bibliothèque virtuelle Cobach est à la disposition des élèves, enseignants et administrateurs du Collège des Bacheliers de l'État de Sonora au Mexique, depuis octobre 2011. Plus de 29 000 étudiants peuvent bénéficier de 6 356 ouvrages de référence, disponibles au format très classique, PDF. Problème : il y a pénurie de visiteurs.

Le gouvernement du Mexique a confirmé la semaine passée la création d'un prix littéraire doté de 250.000 $, baptisé Carlos Fuentes. Ce dernier récompensera un auteur chaque année, le 11 novembre. « C'est une marque de reconnaissance pour un homme qui a rendu le Mexique plus grand », explique Consuelo Saizar, président du Conseil national des Arts et de la Culture.