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misigynie

Extraits

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Littérature anglo-saxonne

Misogynie

Ce 29 juillet ressemble à une journée ordinaire dans la vie de Cathal. A peine le sent-on troublé, dans son bureau de Dublin baigné de soleil, alors qu'il s'acquitte distraitement de ses tâches de fonctionnaire, puis dans le bus qui le ramène chez lui, où son attention est fugitivement attirée par un parfum familier. Dans sa maison du comté de Wicklow, l'immobilité et le silence lui paraissent singuliers ce soir-là. S'affalant dans son canapé, il se laisse happer par un documentaire sur Lady Diana, fasciné par les images de son mariage, alors qu'il ne s'était jamais intéressé à la famille royale. Au gré de dissonances subtilement notées par Claire Keegan dans le comportement de son personnage, le lecteur comprend peu à peu que cette journée va se révéler tout sauf ordinaire. Parallèlement à la soirée de Cathal, le récit narre sa rencontre avec Sabine, deux ans auparavant, et l'importance que cette jeune femme franco-britannique, travaillant elle aussi à Dublin, a peu à peu prise dans son existence. Misogynie est un véritable tour de force : voici une nouvelle parvenant à suggérer ce qui n'arrive pas à l'homme dont elle brosse le portrait avec une précision quasi entomologique.

05/2022

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sociologie du genre

Woman Hating. De la misogynie

Quel rapport y a-t-il entre les contes de fées traditionnels, la pornographie, les littératures sadiennes, la contreculture, mille ans de bandage des pieds des Chinoises et le Malleus Maleficarum, guide catholique allemand de la chasse aux sorcières : la haine viscérale et irrationnelle déchaînée contre les femmes. Dans cet essai à la prose farouche et combative, Andrea Dworkin s'attaque aux rouages de la misogynie et de la domination masculine par une analyse sans concession de la représentation des femmes dans nos sociétés sexistes et des crimes de masse à leur encontre.

03/2023

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Sciences historiques

Femme détestée, femme célebrée. Misogynie et féminisme en France du XVIe au XIXe siècle

En marge d'une littérature classique et d'une philosophie des Lumières à son apogée, les 17e et 18e siècles cachent des obsessions pétries de haine et de peur. C'est l'âge d'or des grands misogynes, laïques ou ecclésiastiques, qui ne s'embarrassent guère d'états d'âme. La femme serait un "animal" hideux et malfaisant capable de provoquer la perte de l'homme par la magie de son seul regard. Tous les moyens seront bons pour la brider. Ces phobies ont inspiré un discours et des pastorales de la haine d'une truculence parfois pathétique. Ils perdurent jusqu'au 20e siècle à travers les mises en garde de certains religieux traditionalistes et connaissent, aujourd'hui même, un spectaculaire renouveau avec l'essor de l'islamisme. Or, dès le 16e siècle, des féministes, hommes et femmes confondus, déclenchent la "guerre des sexes" en exaltant la perfection des femmes ou en les sublimant à travers des textes peu connus ou inconnus pour la plupart. Ce livre, qui en donne de nombreux extraits, éclaire d'un jour nouveau les figures de Marguerite de Navarre, Louise Labé, Madame de Lafayette, Olympe de Gouges, Condorcet qui se battent sous les étendards du féminisme aux côtés d'auteur(e)s qui, pour être moins connu(e)s, n'en donnent pas moins du fil à retordre aux misogynes de stricte obédience. Au 19e siècle, la bonne "gestion" bourgeoise de la femme impose un féminisme paternaliste et rationaliste qui encense la femme pour la mieux soumettre. Toujours d'actualité, ce nouvel ordre a sa Bible : le Code civil.

04/2019

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Critique littéraire

Cette femme qu'ils disent fatale. Textes et images de la misogynie fin-de-siècle

Qui se cache derrière cette expression fascinante mais banale qui, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, fut une source d'inspiration féconde chez les artistes ? C'est en s'appuyant sur des tableaux, des dessins et de nombreux textes de cette période que Mireille Dottin-Orsini a étudié l'étonnante ambivalence de leur regard sur la femme dite "fatale". De Gustave Moreau aux frères Goncourt en passant par Huysmans, Laforgue ou Villiers de l'Isle-Adam, on voit comment cette époque était obsédée par l'image de la femme et comment cette obsession n'était que la face visible d'une misogynie profonde dont les deux aspects étaient la vénération de la femme-objet, mais de toute façon dépourvue d'âme, ou l'abomination haineuse, véritable catalogue des poncifs de la misogynie.

04/1993

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Littérature étrangère

Le club

Des gens ont lu ce livre comme une allégorie, comme de la misogynie ou de la propagande. Je voulais seulement décrire ce qui est vrai parmi certains hommes. C'est tout.

11/2010

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Historique

Sorcières ! disent-ils

CollectionOctopus –Qui étaient les sorcières ? Qu'ont-elles incarné ? A travers le récit de "coupables" emblématiques - la guérisseuse, la paysanne, la magicienne, la femme âgée ou émancipée - se révèle l'histoire d'une misogynie ancestrale et d'un système patriarcal renforcé par l'émergence du capitalisme. Aujourd'hui, c'est afin de se réapproprier leur puissance que des féministes réhabilitent ces figures émancipatrices.

03/2021

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