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Policiers

Adieu Oran

"Ils se tenaient, terrés en silence au fond de la remise qui sentait le gasoil et le cambouis. Ils se serraient les uns contre les autres, partageant la peur, les yeux grands ouverts dans l'obscurité. Le vieux venait juste de passer avec sa longue tige de bambou. Il avait fouetté l'air, écorchant au passage quelques cuisses décharnées, frôlé des épaules hâves et éraflé des joues creuses. Il ne fallait pas pleurer." Ambiance glaçante sous le soleil algérien. Disparitions d'enfants, cadavres parmi les membres de la communauté chinoise installée à Oran... Il se passe des choses étranges dans les bidonvilles qui entourent la ville, sans parler du traitement inhumain réservé aux migrants et du système de plus en plus corrompu et étouffant. Le commissaire Fadil ne peut pas reculer, il le doit à ces enfants que le monde a choisi d'oublier. Mais sa sécurité et celle de ceux qu'il aime n'est bientôt plus assurée. Une enquête violente, portrait sans concession d'une société agonisante : Ahmed Tiab se révèle à la fois magistral et cruel.

02/2019

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Guides étrangers

Petit Futé Oran

Située entre un superbe massif rocheux et une mer bleu azur, Oran est une des plus belles villes d'Afrique du Nord. Son superbe front de mer et cette corniche préservée qui rappelle celle de l'Esterel sur la Côte d'Azur, son fort de Santa Cruz et sa basilique qui lui donnent des airs de Corcovado, ses multiples monuments et musées où l'influence espagnole est nette, sont autant de sites magiques de cette cité méditerranéenne de l'ouest de l'Algérie. Oran, c'est aussi une des villes les plus animées et les plus festives du pays, comme en témoignent ses plages où on fait bronzette à Aïn Turk, ses rues très vivantes et ses soirées raï particulièrement populaires. Oran, entre carpe diem et raffinement perpétuel, est bel et bien une destination à part entière.

01/2018

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Littérature française

Oran... Terre promise

24 décembre 1836 à Miraflor (Province d'Alicante)... Le beau Wilfrido, adolescent impétueux mais candide, reçoit, stupéfait, un fougueux baiser de Beatriz, une jeune servante d'auberge. Le même soir, au cours de la messe de minuit, son coeur chavire sous le sourire d'Isabel, la fille la plus belle et la plus riche du village... Un jeune maure, Ali, plus esclave qu'enfant adopté chez l'indiano, Ramiro Ramirez, victime de maltraitance, s'enfuit pour rejoindre son Maghreb natal. Seul de tous les poursuivants de l'évadé, Wilfrido rattrape Ali, mais le laisse libre et lui donne même de l'argent pour favoriser sa fuite. Au retour, il délivre Beatriz agressée par les sbires de Ramiro. Il se fait des ennemis mortels, mais aussi un ami sûr et fidèle, Alonso Reyes (...). Hélas, au cours d'un déplacement, ils sont capturés par des hommes d'Abd-el-Kader et condamnés à mort...

10/2017

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Romans historiques

Oran... La radieuse

Oran la radieuse est un ouvrage paradoxal qui mêle une érudition vraiment impressionnante de toute l'histoire de la ville depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours et qui raconte cela... On peut lire comme l'on veut, dans le sens que l'on veut et de suite s'impose la thèse du livre : Oran est une ville dangereuse et belle. Au fond, la ville n'a vécu que du sac et ressac des vagues de populations qui l'ont occupée. C'est une ville convoitée, jalousée qui porte en elle une certaine violence, celle de ceux qui veulent la conquérir, celle de ceux qui veulent la conserver. Les rapatriés d'Oran sont une marque de fabrique d'histoire de la ville, et c'est cela qui frappe immédiatement dans ce livre. C'est une fresque historique qui est proposée, le contraire d'une obsession focalisée sur les 130 années de présence française, mais bien plutôt un hymne rendu à la ville dans son histoire. Et donc le moment français rendu à ce qu'il est : une parenthèse qui a duré à peine un peu plus de cent ans dans une histoire millénaire. C'est là une belle leçon d'humilité et de générosité de l'auteur. Plus que les hommes qui la peuplent et les femmes qui la font vivre, c'est la ville qui est le principal personnage de ce livre. Le lecteur sent dès les premières pages, une complicité avec la géographie, avec l'espace oranais, avec l'ampleur et la rudesse de la topologie urbaine qui construit la structure du livre et son armature : le livre est ample, comme la notion de l'espace au pied ou au sommet des montagnes autour d'Oran. Cette sensation d'espace, de bleu de Méditerranée, de terre africaine brûlante est constante, lancinante, et finit par imposer le destin, point si heureux de cette ville, assez cruelle envers ses habitants, du moins peu tendre avec eux. Ce n'est pas un récit mièvre de réconciliation entre les trois religions, mais au contraire une sorte d'histoire feuilletée entre des nations, des groupes différents, en confrontation, en affrontement, en compromis permanents, qui s'ignorent, se combattent - c'est la vie ! - mais aussi qui se tiennent dans une sorte, une forme de respect mutuel par les histoires, qui finissent par devenir l'Histoire de cette ville. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.

10/2017

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Critique Poésie

Orhan Veli. Essai empathique

Cet essai s'adresse à ceux qui cherchent de nouveaux mondes, de nouveaux moyens d'expression, des différents aspects humains de l'homme du quotidien pour élargir les frontières de l'art poétique. L'auteur nous propose d'entrer dans l'univers d'Orhan Veli - poète des petites gens d'Istanbul - dont les poèmes dessinent un tableau représentant les différents états de la condition de l'humanité, et qui devient avec Nazim Hikmet l'introducteur du vers libre dans la poésie turque.

06/2022

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Littérature française

Trois jours à Oran

J'ai toujours su qu'un jour il faudrait que j'aille en Algérie. Je suis fille, petite-fille, arrière-petite-fille de pieds noirs. Enfant, j'en étais fière, ensuite j'en ai eu honte. Longtemps je me suis trouvée là, entre ces deux rives. Et la relation complexe, douloureuse, que j'entretenais avec mes racines a dirigé ma vie malgré moi, dicté mes choix. Quand ma grand-mère est morte, j'ai pensé que ce jour était arrivé. Le 15 septembre 2005, j'ai embarqué avec mon père sur un vol à destination d'Oran. J'ignorais ce que nous allions trouver là-bas, si la maison où il était né existait encore, comment nous serions accueillis. J'ignorais surtout si ce voyage, dont j'attendais beaucoup et que j'ai forcé mon père à accomplir avec moi, serait une victoire, ou une erreur. Il y avait un risque. Je l'ai pris.

01/2014

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