orphelins baudelaire

dévore tout et même la littérature jeunesse.

L'entreprise spécialisée dans la diffusion de films et de séries en illimité, et qui depuis 2012 diffuse ses propres séries (les plus connues en France, House of Cards et Lilyhammer), va s'attaquer à une minisérie de 13 épisodes qui devrait faire le bonheur de nombreux fans : Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.

Les trois premiers tomes ont déjà été adaptés au cinéma, les treize épisodes de la série suivront donc les treize volumes écrits par Lemony Snicket (le pseudonyme de Daniel Handler).

Plus de 60 millions d'exemplaires des 13 tomes se sont vendus dans le monde, traduits en 43 langues, l'aventure s'est officiellement arrêtée en 2010 en France (entre 1999 et 2006 aux États-Unis), mais a pu continuer grâce au merchandising : jeux de société, jeux de cartes, jeux vidéo, etc.

C'est une première pour Netflix que de se lancer dans le marché de la série familiale, la société a donc demandé à Daniel Handler, en personne, d'en être le producteur exécutif et au studio Paramount Television de le réaliser.

Dans le plus pur style Snicketien, l'auteur à commenté l'information ainsi « J'ai du mal à y croire. Après des années passées à diffuser des divertissements de grande qualité, Netflix met en jeu son succès et sa réputation, en s'associant à mes livres déprimants et consternants. »

Malgré ses 116 millions au box-office américain, l'Oscar des meilleurs maquillages et trois autres nominations, le film n'a pas eu le succès escompté. Gageons sans problème que la série télé, avec une bonne réalisation, devrait rapidement faire oublier le film dans lequel jouait quand même Jim Carrey ; Meryl Streep et Jude Law.

LES DESASTREUSES AVENTURES DES ORPHELINS...par CoteCine

Nous en avions parlé en novembre dernier, va lancer prochainement une future série télé adaptée des livres Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events plus communément appelé Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire dans les pays francophones.

La série de livres publiée par les éditions Nathan, raconte d'une manière à la fois très drôle et très sombre, les aventures de trois orphelins qui essayent d'échapper régulièrement au comte Olaf qui veut mettre la main sur l'héritage des enfants en les adoptant.

Il est amusant de voir que Netflix s'intéresse à cette histoire et c'est certainement l'humour noir, très présent dans la série, qui a décidé les responsables de la chaîne à se mettre à l'adaptation.

En 2004, au cinéma, une première adaptation n'avait pas convaincu le grand public et pourtant, ceux qui connaissent bien les trois premiers tomes de la série, l'ont trouvé assez fidèle.

Il y a quelques jours, sans être officiellement attaché à une vidéo Netflix, un premier teaser (une « aguiche » comme disent nos amis Québécois) est arrivé sur la toile, mis en ligne par une certaine Eleonora Poe, l'un des personnages de la série, et qui a été vue plus de 1,8 million de fois.

L'ambiance fait en effet penser à l'atmosphère de la série, mais, parce qu'il fallait un mais, contrairement à ce que la plupart des sites de presse ont annoncé, ce beau teaser est l'œuvre d'un fan et non un teaser officiel, comme l'a annoncé un représentant de Netflix au site Entertainment Weekly.

Unfortunately, that cool trailer for Netflix's 'A Series of Unfortunate Events' is fan-made: http://t.co/Gf7xjjRb5jpic.twitter.com/HKj7s7ZqfI

On ne doute pas qu'avec la qualité que met Netflix à produire ses séries, le résultat devrait n'être pas très loin de celui-ci, mais cela donne quand même, diablement envie.

Il se peut aussi que tout ceci fasse partie d'un début de communication effectué par la chaine… On ne sait jamais, c'est bien le genre de Lemony Snicket (l'auteur de la série papier) de nous surprendre avec ce genre d'astuce…

La série télé est annoncée pour 2016.

est l'un des plus grands auteurs de la littérature jeunesse. Certains limiteraient cela au 20ème siècle, pourtant c'est la littérature jeunesse avec un grand J qu'il a bouleversée. J'ai immédiatement une douce pensée pour François Busnel qui, je l'espère, verra en la mort de cet artiste, l'occasion de reconsidérer ses propos sur la littérature pour enfants.

Maurice Sendak est parti aujourd'hui, à 83 ans. Sa plus grande œuvre, Max et les maximonstres a fait couler beaucoup d'encre. Edité en 1973 par l'Ecole des Loisirs, cet ouvrage fut l'objet de nombreuses critiques de psychanalystes comme Françoise Dolto en France. Après avoir fait une bêtise, Max est envoyé dans sa chambre sans dîner, enfermé dans sa chambre, il se laisse guider par son imaginaire qui le transporte dans une jungle profonde où il devient le roi des maximonstres.

La représentation de monstres aux dents acérées, d'un univers sombre et inquiétant, des sentiments d'abandon et de punition était pour beaucoup un danger pour l'enfant. Comment pouvait-on remettre en question la fonction de parent de manière aussi franche et évidente ? Comment pouvait-on parler de cauchemars à l'enfant sans le traumatiser ?

Après la controverse est venu le temps de l'admiration, en 1970 Maurice Sendak reçoit le prix Hans Christian Andersen pour l'ensemble de son œuvre. Max et les maximonstres sera d'abord adapté en opéra, puis en dessin animé, en ballet et enfin en 2009 au cinéma réalisé par Spike Jonze.

M. Sendak a donné un souffle nouveau à la littérature jeunesse en osant évoquer les peurs les plus profondes de l'enfant, ouvrant alors une voie royale aux auteurs contemporains.

«Un soir, Max enfila son costume de loup. Il fit une bêtise, et puis une autre…». Aujourd'hui, Monsieur Sendak vous avez fait la bêtise de nous quitter.

Au revoir, et merci.

Fanny Robin

Max et les maximonstres - BANDE ANNONCE VFpar WarnerBrosPicturesFrance

Les Etrennes des orphelins

Il avait donné une vie étonnante à Flash Gordon, mais bien avant, Al Williamson s'était fait la main sur une adaptation pour Marvel Comics du Retour du Jedi. Oh, il remis d'ailleurs le couvert avec cette saga, en réalisant une version de L'empire contre-attaque.

Le dessinateur est en tout cas décédé le 12 juin dernier, à l'âge honorable de 79 ans.

Al était atteint depuis plusieurs années de la maladie d'Alzheimer, ce qui n'empêchera personne de se souvenir de son talent dans les domaines de la SF ou du fantastique, accompli durant les années 50. Il travailla à l'époque pour des magazines comme Weird Science ou Weird Fantasy - et c'est à partir des années 60 qu'il entreprit de sculpter définitivement le caractère de Flash Gordon.

Né à New York, il vécut entre deux et douze ans à Bogota, en Colombie.

Ce n'est qu'à partir des années 80/90 qu'il devient encreur et particulièrement sollicité... Moi, personnellement, je ne le connaissais pas... mais qu'est-ce que j'ai pu en lire de ses Flash Gordon...

Ah, on me signale dans l'oreillette l'Agent X-9 que j'au oublié d'évoquer - et qui devient assez rapidement Secret Agent Corrigan. À ce titre-là, il prit part à des aventures comme celles de Daredevil...