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Critique littéraire

Discours de réception à l'Académie française et réponse de Erik Orsenna

Ce volume reprend le discours de réception à l'Académie française de Marc Lambron, prononcé le 14 avril 2016, suivi de la réponse de Monsieur Erik Orsenna. Comme le veut la tradition, ces deux textes sont suivis du discours de remise de l'épée, prononcé par Jean d'Ormesson.

01/2017

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Critique

Discours de réception de Pascal Ory à l'Académie française et réponse d'Erik Orsenna

"Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui on remercie beaucoup. On s'indigne et on s'enthousiasme, on s'inquiète et on se distingue. Très bien. Mais voilà : on remercie peu. La gratitude n'est pas le fort des esprits forts, encore moins des esprits faibles. [... ] Tout ce que je vais dire, après cet éloge du remerciement, ne sera donc qu'une série ininterrompue d'éloges. Eloge d'une collectivité, qui s'est donné le beau nom de "compagnie", éloge d'un individu, qui fut mon prédécesseur, et, pour commencer par le plus élémentaire, le plus matériel, le plus clinaménien, éloge d'un fauteuil".

04/2023

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Littérature française

La passion de la fraternité. Beethoven

Fraternité. En ces temps déchirés, quel trésor pourrait mieux nous réparer ? Voici, commencée dans ce dix-huitième siècle qui croit possibles la lumière, la paix et le bonheur, voici l'histoire de Ludwig van Beethoven. L'histoire d'un génie passionné de fraternité alors que tout se ligue contre lui, sa famille, sa santé, ses amours, ses finances et la si méprisante noblesse de Vienne. A tous les coups qui le frappent, Beethoven réplique par un chef-d'oeuvre. Jusqu'au finale de sa neuvième symphonie, ce poème de Schiller qui ne l'a jamais quitté depuis sa jeunesse et deviendra l'hymne de l'Europe unie : "Joie, tous les humains deviennent frères lorsque se déploie ton aile douce." Et si c'était le contraire, si c'était la fraternité qui donnait la joie ?

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Critique littéraire

Beaumarchais. Un aventurier de la liberté

" C'est le prince du En Même Temps, cette stratégie qui, quoi qu'on pense n'est pas moderne : c'était déjà la devise du XVIIIe siècle. Musicien, courtisan, financier, promoteur immobilier, industriel, espion, armateur, auteur d'oeuvres tantôt géniales, tantôt très oubliables, éditeur de Voltaire, il devient révolutionnaire malgré lui. Trop gourmand pour ne pas TOUT vivre à la fois. Et trop joyeux de toutes ces aventures pour en ressentir de la fatigue. Comme l'écrivait Fernando Pessoa, n'être qu'un est une prison". E. O.

08/2019

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Critique littéraire

La Fontaine. 1621-1695, une école buissonnière

"Depuis l'enfance, il est notre ami. Et les animaux de ses Fables, notre famille. Agneau, corbeau, loup, mouche,  grenouille, écrevisse ne nous ont plus jamais quittés. Malicieuse et sage compagnie ! Mais que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus  grand poète de notre langue française ? Voici une promenade au pays vrai d'un certain tout petit Jean, né le 8 juillet 1621, dans la bonne ville de Château-Thierry, juste à l'entrée de la Champagne. Bientôt voici Paris, joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, Molière, Racine. Voici un protecteur, un trop brillant surintendant des Finances, bientôt emprisonné. On ne fait pas sans risque de l'ombre au Roi Soleil. Voici un très cohérent mari : vite cocu et tranquille de l'être, pourvu qu'on le laisse courir à sa guise. Voici la pauvreté, malgré l'immense succès des Fables. Et, peut-être pour le meilleur, voici des Contes. L'Education  nationale, qui n'aime pas rougir, interdisait de nous les apprendre. On y rencontre trop de dames "gentilles de corsage". Vous allez voir comme La Fontaine ressemble à la vie : mi-fable, mi-conte. Gravement coquine", E. O.

08/2017

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Développement durable-Ecologie

Petit précis de mondialisation. Tome 3, Sur la route du papier

« Un jour, je me suis dit que je ne l’avais jamais remercié. Pourtant je lui devais mes lectures. Et que serais-je, qui serais-je sans lire et surtout sans avoir lu ? Pourtant, c’est sur son dos que chaque matin, depuis près de soixante années, je tente de faire avancer pas à pas et gomme aidant mes histoires. Et que serait ma vie sans raconter ? Je n’avais que trop tardé. L’heure était venue de lui rendre hommage.
D’autant qu’on le disait fragile et menacé. Alors j’ai pris la route. Sa route. De la Chine à la forêt canadienne, en passant par la Finlande, la Suède, la Russie, l’Inde, le Japon, l’Indonésie, Samarcande, le Brésil, l’Italie, le Portugal et bien sûr la France, j’ai rendu visite aux souvenirs les plus anciens du papier. Mais je me suis aussi émerveillé devant les technologies les plus modernes, celles qui, par exemple, arrivent à greffer des virus capables de tuer les bactéries, celle qui, grâce à des impressions électroniques, permettent de renseigner sur le parcours d’un colis les chocs qu’il a reçus et si les conditions d’hygiène et de froid ont tout du long bien été respectées. Cher papier ! Chère pâte magique de fibres végétales ! Chère antiquité en même temps que pointe de la modernité ! La planète et le papier vivent ensemble depuis si longtemps : plus de deux mille ans.
Le papier est de la planète sans doute le miroir le plus fidèle et par suite le moins complaisant. » E. O.

02/2012

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