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Extraits

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Littérature russe

La maison de Lialia et autres nouvelles

Dans le Moscou soviétique de l'après-guerre, la vie quotidienne peut sembler grise et misérable. Mais c'est sans compter l'inébranlable optimisme des Russes pour qui ni la folie, ni la mort ne sont sujets de drame... Avec une justesse et une acuité qui font d'elle la digne héritière de Tchekhov, Ludmila Oulitskaïa décrit par petites touches la vie des Moscovites.

12/2023

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Littérature étrangère

Les sujets de notre tsar

En trente-sept nouvelles de longueur et d'inspiration extrêmement diverses, Ludmila Oulitskaïa nous prouve une fois de plus son immense talent et sa prédilection pour la forme courte. Comme dans Mensonges de femmes (Gallimard, 2007), Génia, sorte de double romanesque de l'auteur russe, apparaît comme personnage récurrent et nous sert en quelque sorte de fil d'Ariane. Parmi les histoires rassemblées ici, toutes d'une grande qualité, certaines sont particulièrement originales, par exemple " Ménage à trois ", dont l'action se situe à la fin des années trente, pendant la " Grande Terreur ". Oulitskaïa, avec une économie de moyens remarquable, parvient à raconter des destins brisés et à nous livrer une vision poignante de l'histoire russe. Dans " Une terrible aventure de voyage ", la narratrice se transforme en Schéhérazade dans un train entre Tbilissi et Moscou, tandis que " La beauté du corps " nous fait connaître Tania, malheureuse d'être entourée d'hommes qui sont éblouis par sa beauté et ne voient pas son âme - jusqu'à sa rencontre avec un homme aveugle. Qu'elles soient sombres ou lumineuses, violentes ou sentimentales, ces nouvelles témoignent d'une grande tendresse pour l'être humain et ses faiblesses. Les sujets de notre tsar est sans aucun doute l'oeuvre d'un écrivain en pleine possession de ses moyens.

05/2010

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Autres langues

Sonietchka. Edition bilingue français-russe

Les livres sont toute la vie de Sonietchka, jeune fille au physique ingrat. C'est d'ailleurs dans une bibliothèque qu'elle rencontre celui qui deviendra son mari. Les années passent, la guerre bouleverse le monde, un enfant naît, son mari la trompe, puis la quitte... Pourtant, malgré les difficultés et les malheurs, Sonietchka puise dans la lecture la force d'être heureuse tout simplement. Un émouvant portrait de femme couronné par le prix Médicis étranger 1996.

02/2007

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Autres langues

Un si bel amour ; La varicelle ou La pauvre Kolyvanova a de la chance. Edition bilingue français-russe

Dans le Moscou soviétique de l'après-guerre, des jeunes fi lles d'une dizaine d'années découvrent leurs premiers émois. Alors que ses camarades s'éveillent innocemment à la sensualité lors d'une fête d'anniversaire, Tania tombe sous le charme de sa nouvelle professeure d'allemand. L'attirance et la fascination éprouvées par la fillette se transforment peu à peu en une dangereuse obsession. A travers ces fragments de vie dominés par l'insouciance propre à l'enfance, Ludmila Oulitskaïa dresse avec finesse le portrait de femmes en devenir confrontées à la cruauté et à l'injustice d'une société de classes.

10/2020

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Littérature étrangère

Le chapiteau vert

Trois amis deviennent dissidents par amour pour la littérature : Ilya, Sania et Micha font connaissance à l'école où ils sont les souffre-douleur d'autres camarades, plus grands ou plus forts. Car Ilya est laid et pauvre ; Sania un musicien fragile ; quant à Micha, il est juif... Le soutien de leur professeur de lettres est essentiel pour les trois amis, en cette Union soviétique qui vient de vivre la mort de Staline et où chacun doit se positionner par rapport au pouvoir. Ilya documente ces années mouvementées en prenant des photos, tandis que Micha se rapproche du samizdat. Et lorsque Micha est dénoncé et déporté dans un camp, c'est Sania qui se charge de s'occuper de sa femme et de son enfant. Dans cette vaste fresque qui plonge le lecteur au milieu de la tragédie soviétique, Ludmila Oulitskaïa sait tirer le meilleur profit de son immense talent de conteuse pour évoquer aussi bien la grandeur des hommes mus par le courage, les idéaux et l'amour, que les horreurs de la lâcheté, de la trahison et de la violence politique. Un magnifique roman dans la grande tradition russe.

05/2014

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Théâtre

Mon petit-fils Benjamin

Quand Esfir Lvovna, vieille couturière autoritaire, a décidé quelque chose, elle est prête à tout pour y arriver. Ainsi décrète-t-elle que son fils Liova doit absolument épouser une jeune fille juive de la ville de Bobrouisk, d'où elle-même est originaire, afin de relancer une lignée après la quasi-disparition de cette communauté pendant la guerre. Elle fait la connaissance de Sonia, douce et d'une beauté délicate, et voit en elle la parfaite belle-fille. Mais parfois, tout ne se passe pas exactement comme les mères le prévoient pour leurs fils. Le mariage, qui serait pourtant idéal pour Esfir, réserve des surprises et nécessite certains ajustements. Dans cette pièce aux accents à la fois drôles et tragiques, Ludmila Oulitskaïa donne à voir un intérieur russe bouleversé par les événements politiques et historiques, et où la résistance d'un fils contre sa mère envahissante prend des formes inattendues. La grande romancière excelle à faire résonner sur la scène du théâtre les conflits personnels et collectifs, et interroge avec humour les notions d'héritage et d'altérité.

02/2019

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