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Littérature française

Les Paresseuses

Elles sont deux amies. L'une voudrait aimer, l'autre voudrait écrire. B.A. rêve du pur amour qui sort grandi des épreuves, inspiré par le XVIIe siècle des manuels scolaires et les romans de Jane Austen. Elle transforme le Club Méditerranée en palais racinien, le Gentil Organisateur en Titus et ne cède pas aux avances pressantes de ses élèves, fût-ce à une remarque troublante et pleine de sensibilité glissée dans une dissertation sur Musset. Hantée par un tableau de Bronzino, elle cherche éperdument ce jeune homme qui lui prouverait l'authenticité de sa passion en lui refusant l'étreinte vulgaire, et trop éphémère, d'un regard soutenu. L'autre, A.B. , vouée à une manie comparable, rêve d'écrire. Des oeuvres belles et difficiles qui soient à la hauteur de ses aspirations intellectuelles. Elle consomme avec avidité et confusion les productions les plus élitistes des deux dernières décennies. Mais la langue la fuit ; le doute l'épuise. Elle se voit contrainte d'abandonner un à un les projets présomptueux si laborieusement fomentés. Il ne lui reste plus qu'à transcrire les aventures ténues de son amie, qui prétend incarner l'essence du romanesque. Entre l'érotomane et la graphomane, entre le personnage et son auteur, toutes deux vierges en leurs transports, s'installe une rivalité pour le dernier bon mot qui les ramène à leur véritable nature, falsifiée l'espace d'un récit : une rumeur affairée de références, un bail de citations.

03/1987

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Littérature française (poches)

Juliette ou la paresseuse

La veuve d'un milliardaire américain achète la plume d'une autre pour livrer son passé et confier, à rebours, le secret de ses fuites successives. Sa biographe ressasse une année de fêtes monotones, et mêle à son récit la chronique de ses vingt ans. Au croisement de leurs deux histoires, une imposture : pas de sang, juste de l'encre. Pas de cadavre, mais une confidence à quatre mains, entièrement réversible. Un polar dont l'enjeu n'est pas l'identité de la criminelle, mais de la narratrice.

09/2000

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Agendas adulte

Agenda Les Paresseuses. Edition 2022

Dans un contexte général incertain, un agenda doudou pour profiter de tous les petits bonheurs de la vie, au fil des mois. Pour sa seizième édition, l'agenda des Paresseuses invite à redécouvrir les joies du quotidien : mordre dans une galette avec l'espoir d'y trouver le fève, en janvier, glander en collants de retour de ski en février... En quelques coups de crayons, Soledad nous emporte dans son univers élégant et dynamisant.

09/2021

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Poches Littérature internation

Pensées paresseuses d'un paresseux

"Penser, soit, mais en passant, sans se presser. L'oisif accueille la pensée comme certaines branches l'oiseau : il veut bien être perchoir mais non point nid. De même qu'il existe une authentique philosophie de comptoir, il existe une pensée de fauteuil. L'oisif aime à discourir des sujets les plus triviaux - il trouvera toujours le moyen, au détour d'une apparente banalité, de faire entendre les saignements de son coeur". CLARO

11/2014

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Couple, famille

L'AGENDA DE GROSSESSE DES PARESSEUSES

Vous êtes enceinte, félicitations et... pas de panique ! Vous allez rire, pleurer, avoir peur, rêver, oublier, dormir, angoisser, vomir... Pour vous aider à franchir les montagnes russes de la grossesse, cet agenda vous servira de : cerveau, lorsque vos hormones vous transformeront en tête-en-l'air ; punching-ball pour sortir le trop plein d'émotions et vous déculpabiliser ; bonne copine vous racontant chaque semaine une foule de petites choses utiles à savoir ; coach vous donnant des infos sérieuses et conseils indispensables ! A garder précieusement en souvenir et à relire avec amour et tendresse, lorsque votre petit haricot vous fera devenir chèvre dans quelques années !

05/2016

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Récits de voyage

L'Italie à la paresseuse. Journal de voyage

Le voyage en Italie est un genre littéraire. Il nous a valu, de Montaigne à Larbaud, quelques jolies méditations sur les arts, les transports et la gastronomie. C'est conscient de cette tradition qu'Henri Calet, en 1949, effectue le sien. D'emblée, il ne joue pas le jeu. Il enfile bien la Botte, ville après ville, mais, dès qu'approche l'instant élu des friandises culturelles, Calet fait mine de rien, regarde ailleurs, s'absente. Car il vise l'Italie " au-dessous de la peinture ", se refusant à la voie royale des sites et des musées, à son cortège de béatitudes convenues. Mais que surviennent une suite de " petits faits vrais ", maints détails savoureux, un rêve possible, alors Calet consent, sa fringale s'éveille et sa phrase pétille. Enthousiasme momentané. Le seul vrai voyage serait de s'oublier un temps. Mais on se colle à la peau. Que ce soit pour Venise ou les Buttes-Chaumont, on ne part pas. Telle est la leçon.

05/2009

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