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INFOGRAPHIE – Admettons que le clown Pennywise, alias Grippe-Sou, décide d’arrêter les meurtres en série, pour se lancer dans l’animation de goûter d’anniversaire... Faut bien payer le loyer ! Ou encore que Tintin choisisse désormais de vendre ses grands reportages chez Canal + ? Alors ? 

PODCAST – L'auteur des mélancolies adolescentes, Marc Desaubliaux, est de retour en librairie depuis janvier, avec son septième roman, Un homme sans volonté, paru aux éditions Des auteurs des livres. Cette fois-ci, on suit le jeune Louis, jeune homme désoeuvré, à qui il a manqué la tendresse, comme des balises pour s'inscrire au mieux dans l'existence.

« Il n’y a rien de plus triste qu’une vie sans hasard », disait Balzac, qui s’y connaissait un peu en matière d’affaires humaines. Nombreux sont les auteurs et les dessinateurs qui semblent avoir pris à la lettre cet adage pour créer quelques-uns de leurs personnages les plus mémorables. 

Le site Love Reading énumère quinze livres dans lesquels le défilé des personnages est impressionnant. 43 personnages se suivent dans Crime et Châtiment, de Dostoïevski. Une broutille au regard des 132 personnages du premier tome de Harry Potter, qui se fait pourtant largement devancer par les 218 personnages créés pour les premiers épisodes de Game Of Thrones, de George R. R. Martin. Mise à part, la série atteint le record de 2.067 noms. 

Quand la réalité dépasse la fiction, cela donne lieu à des situations cocasses. Récemment, le personnel de l’église Saint-Mary de Whitby (Angleterre) a du rappeler à l’ordre les fans du célèbre vampire Dracula, imaginé par Bram Stoker, qui ne cessaient de chercher sa tombe. Spoiler : elle n’existe pas. Faut-il rappeler que Dracula, bien qu’inspiré du Prince Vlad Tepes, demeure un personnage fictionnel ? 

Les applications pour smartphone n'en finissent pas d'introduire des nouveautés plutôt humoristiques pour modifier les photos que vous prenez de vous-même. L'application MomentCam permet ainsi, à partir d'un selfie, de faire de vous un personnage de bande dessinée, rapporte TNW.

Voici un tumblr qui, assurément, vaut le détour. On peut y lire le monologue existentialiste de David Beckham. Bien sûr, ce n'est pas le joueur du PSG qui l'écrit. C'est un lecteur de philosophie française à l'Univrsité de Cambridge qui a eu cette idée pour le moins saugrenue. 

Si le film de Spielberg tiré des aventures du célèbre reporter et tourner en motion capture est plutôt un succès en Europe, la critique américaine est plus dure à l'égard de cette adaptation, bien que le public réponde pour l'instant présent.

Conférence ordinaire pour personnages ordinaires

« Ajoutez deux lettres à Paris : c’est le Paradis », écrivait Jules Renard dans son Journal. Si votre quotidien dans la capitale française se résume plus à des trajets en métro (bondé, bien sûr !) qu’à un séjour au jardin d’Éden, la littérature est là pour nous prouver que les deux ne sont pas incompatibles. Le métro et la ville seraient si intimement liés que, selon les mots de Kafka dans son Journal, « Le métro fournit à l’étranger la meilleure occasion d’imaginer qu’il a compris, rapidement et correctement, l’essence de Paris. »  

L’auteur J.M. Barrie a puisé l’inspiration pour son personnage de Peter Pan à diverses sources. En particulier du côté de la famille Llewelyn Davies, qu’il rencontre dans le parc londonien de Kensington Gardens en 1897, et du côté de sa propre histoire personnelle.

Dans le DC Universe post-Flashpoint c'est-à-dire l'univers des 52 titres DC relancés, un personnage mystérieux a fait son apparition. Il s'agit d'une femme portant une capuche rouge.

Jennifer LawrenceHappiness TherapyHunger Games

Voilà près de 20 ans que le premier tome de la saga Harry Potter a été publié par Bloomsbury Publishing, l'éditeur de JK Rowling. Malgré les nombreux refus des maisons d'édition pour son manuscrit, l'auteure n'a jamais baissé les bras et bien lui en prit. Aujourd'hui, ses livres font partie des incontournables de la littérature dans le monde entier. À tel point que certains lecteurs s'identifient sans peine aux personnages des ouvrages de l'univers magique d'Harry Potter. 

Peut-on se servir de JRR Tolkien comme d'un personnage pour une fiction ? Après tout, Salinger avait presque fait interdire l'utilisation de son héros dans une suite de l'Attrape-coeurs. Les héritiers de Tolkien estiment cependant que le livre de Steve Hillard, Mirkwood: A Novel about J.R.R. Tolkien n'a pas de raison de vivre.

Les gens l'appellent l'idole des jeunes, et Neil Gaiman en a bien conscience. Depuis des années qu'il alimente les librairies avec d'excellents ouvrages, c'est à son tour de se faire mettre en page...

Archie Comics présente Kevin Keller, un personnage gay

Chris Debien répond à son personnage Luther Khëradön

En juin 2013, Emmanuel Carrière signait dans Le Monde un billet, « Tu seras mon personnage ». Il évoquait alors le livre de Janet Malcolm, publié chez François Bourin, Le Journaliste et l'Assassin (traduction Lazare Bitoun). Un impératif qui a coïncidé, pour l'écrivain, avec une rencontre, et un projet de documentaire. 

Kan Shimozawa a créé un des personnages les plus durables de la littérature japonaise avec Zatōichi, le masseur aveugle. Sous ses airs inoffensifs et vulnérables, il est en fait un des plus redoutables guerriers que le Japon ait jamais connu... En 2003, Takeshi Kitano s'attaque à son tour à cette figure de la culture japonaise.

Un site basé sur l'univers de l'anime Dragon Ball vient d'être ouvert, permettant de créer son propre personnage. Le plus beau gagnera un prix spécial offert par la marque Kirin, partenaire des créateurs du site.

Takashi Yamazaki réalise Lupin III : The First, un long-métrage d'animation qui, pour la première fois, voit le personnage de Monkey Punch bénéficier d'une sortie au cinéma en France... Le célébrissime personnage de manga avait pourtant eu droit à son dessin animé, diffusé en France sous le titre Edgar, le Détective Cambrioleur...

Forte de quelque 99 volumes depuis le début de sa publication en 1994, la série de mangas de Gōshō Aoyama, Détective Conan, compte aussi 24 films d'animation au compteur, et le dernier, Détective Conan : The Scarlett Bullet, se retrouve en salles depuis ce 26 mai.

Décerné chaque année en Allemagne par les évêques de différents diocèses, le Prix catholique de littérature jeunesse et jeunes adultes (Katholischen Kinder- und Jugendbuchpreises) est doté de 5000 € tout de même, et offre une certaine promotion à l'ouvrage lauréat. Il ne sera toutefois pas décerné en 2021 : la présence d'un personnage transgenre dans le livre favori aurait tout fait capoter...

Le Comics Code Authority a disparu en 2011, mais les comics se traînent encore une sale réputation : une lettre envoyée par une école américaine fait actuellement le tour du Web. Elle reproche aux parents d'une petite fille de l'avoir laissée dans l'enceinte de l'établissement avec une lunchbox faisant apparaître Wonder Woman, un personnage violent, contraire au code de bonne conduite de l'école.

Avec l'intensification de la concurrence dans le secteur du livre, les librairies se doivent de séduire, et de faire mieux que leurs concurrents, parfois avec leurs outils préférés. Une campagne publicitaire de la chaîne de librairie israélienne Steimatzky se distingue ainsi par le soin tout particulier apporté à la mise en scène... dans de beaux draps.

Ce mercredi sortira dans les salles obscures Albator, corsaire de l'espace rapporte 7sur7. Voilà un long métrage en 3D à ne pas manquer pour tous les fans de ce personnage créé par Leiji Matsumoto en 1969 dans le manga Dai-kaizoku Harlock.

Dans un entretien publié par le magazine TechniKart, Mazarine Pingeot, interrogée par la journalisteTristane Banon, évoque le personnage de Dominique Strauss-Kahn, un homme qu'elle se verrait bien utiliser dans une fiction romanesque ou bien théâtrale, rapporte l'AFP.

Dans les Enfers, on continue de s'en tenir les côtes de rire : la procédure qui oppose Todd McFarlane à Al Simmons, son propre personnage, devenu Spawn, est complètement délirante. Mais vraie. Enfin... presque. Car, dans le cas présent, la fiction elle-même doit être scotchée de voir comment la réalité lui est passée devant. 

Le romancier anglais David Mitchell n'a pas une production des plus importantes : avec cinq romans, difficile de dire qu'il compte parmi les plus prolifiques auteurs de notre époque. Mais il n'en est pas moins l'un des plus généreux...