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Musique, danse

Chopin et Pleyel

" Les pianos Pleyel sont non plus ultra. " Chopin n'a cessé de confirmer cette affirmation de 1831 par une fidélité au facteur et à sa manufacture. Celui dont l'instrument est le moyen de communiquer avec d'autres mondes, avec lui-même, avec autrui, le lieu tactile et sonore où s'incarne son improvisation, lieu de l'envol de sa création sans cesse remise sur le métier, a trouvé en Camille Pleyel le répondant nécessaire. Sa prédilection se fait jour de différentes façons : les quatre plus importants concerts parisiens de Chopin ont lieu dans les locaux de Pleyel ; aussi bien pour le concert et le salon que pour l'enseignement, il utilise exclusivement ces instruments. La personne et l'oeuvre de Camille Pleyel, bien peu connues jusqu'alors, sont abordées ici dans leur relation avec Chopin, sous des angles divers et complémentaires qui constituent une étude transversale convoquant l'histoire et la sociologie musicales, la facture instrumentale, l'esthétique sonore, le style de jeu pianistique. Par l'examen de documents exhumés lors d'années de recherche, Jean-Jacques Eigeldinger met en lumière un circuit musical et social insoupçonné sous la monarchie de Juillet. Dans les livres de vente des pianos défilent les noms des élèves, des protecteurs, amis et collègues de Chopin, de maintes familles de l'aristocratie française, polonaise, européenne, des milieux diplomatiques ou de la haute finance. Cette ronde de noms est menée en filigrane par le pianiste et professeur adulé clans les salons parisiens de son choix.

03/2010

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Sciences historiques

Voyage en terres d'espoir

" Ce voyage est une invitation à se promener sur le continent des obscurs. A partir à la recherche de celles et ceux dont le souvenir est effacé par les puissants et les dominants, qui réquisitionnent l'Histoire à leur profit. Bref, à aller à la rencontre de tous ces militant-e-s de l'égalité sans lesquels nos idéaux démocratiques et sociaux n'auraient jamais vu le jour. Or seul le Maitron, cet immense dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et social, avec ses milliers de héros inconnus ou méconnus, donne librement accès à ces territoires oubliés, sur une longue durée qui va de 1789 à 1968. J'ai voulu donner envie d'aller y voir. Car, en nos temps obscurs d'incertitude et de doute, visiter le Maitron, c'est reprendre force et courage. Cette pérégrination propose de s'approprier cet héritage sans testament, comme une promesse que nous nous ferions à nous-mêmes. A la manière des traces qui, dans notre langue, sont aussi bien des signes d'un passé effacé que des sentiers menant à l'inconnu, l'espoir porté par les centaines de milliers de vies qui en sont la matière est un chemin inédit, qu'il nous revient d'inventer en marchant sur leurs pas. Pour cette exploration, nulle carte préétablie qui donnerait des assurances, transformant le paysage en certitude. Mais, plus essentiellement, la quête d'une hauteur qui nous élève et nous relève, en vue d'une ligne de crête où se laisse approcher, de nouveau, l'horizon d'une espérance : l'émancipation. Acte de fidélité et geste de survie, ce livre interroge dans un premier temps le sort des vaincus dans l'Histoire puis part “à sauts et à gambades” dans un voyage qui commence près des bureaux de Mediapart, à la rencontre du député Baudin, pour se terminer sur un sentier de randonnée dans les Pyrénées, en compagnie de Walter Benjamin. La solennité des cimetières pas plus que la froideur des tombeaux ne sont ici de mise. Plurielle et multiple, l'Histoire maillée d'histoires que nous raconte le Maitron est un récit sensible, celui d'une réalité à portée d'utopie, tout comme un choeur antique serait à portée de voix. " Edwy Plenel

10/2016

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Sciences politiques

La troisième équipe. Souvenirs de l'affaire Greenpeace, Edition revue et augmentée

Le 10 juillet 1985, dans le port d'Auckland (Nouvelle-Zélande), le Rainbow Warrior, navire amiral du mouvement écologiste Greenpeace, s'apprête à faire cap vers l'atoll de Mururoa, afin de protester contre les essais nucléaires français. Il ne prendra jamais le large : peu avant minuit, deux nageurs de combat des services secrets, équipés d'explosifs, l'envoient par le fond. Coûtant la vie à un photographe, cet attentat aux antipodes fut un scandale mondial débouchant sur une affaire d'Etat en France. Jeune journaliste au Monde, je fus, cet été-là, à l'origine des révélations qui, faisant tomber le château de cartes du mensonge officiel, provoquèrent la démission du ministre de la Défense et du patron de la DGSE

06/2016

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Récits de voyage

La découverte du monde

Contre les fouilleurs d'origines et les dévots de l'immédiat, s'entêter à imbriquer connaissance du passé et savoir du présent : c'est ce qui, en 1991, m'avait conduit à suivre les traces de Christophe Colomb, arpentant les terres qu'il avait accostées et visitant les siècles qu'il avait inaugurés. C'est ce qui, dix ans après, sous le choc de l'événement du 11 septembre 2001, m'amène à exhumer ce voyage et à réemprunter les traces qu'il m'avait paru ouvrir. Des périples transatlantiques du Grand Amiral de la mer océane à l'attentat contre le World Trade Center, le tourbillon de dates et d'époques dans lequel ce livre entraîne ses lecteurs est une invite au déplacement de la pensée. A regarder de biais, de côté et de loin, nos propres temps d'ouverture et de fermeture, entre mélange des cultures et clôtures des identités. A combattre l'obsession des origines, le refoulé colonial, la peur de l'autre. Bref à suivre la trace métisse où s'invente un nouvel humanisme cosmopolite.

05/2004

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Actualité et médias

Dire nous. Contre les peurs et les haines, nos causes communes

Dire nous, c'est inventer tous ensemble le "oui" qui nous manque, celui d'un peuple réuni dans sa diversité et sa pluralité autour de l'urgence de l'essentiel : la dignité de l'homme, le souci du monde, la survie de la terre. Le "nous" de l'égalité, sans distinction d'origine, de condition, d'apparence, d'appartenance ou de croyance. Le "nous" des causes communes où s'invente concrètement l'espérance, là où nous vivons, là où nous travaillons, dans tous ces lieux où nous faisons déjà route ensemble. Le "nous" des audaces démocratiques, sociales et écologiques sans lesquelles il n'est pas de confiance retrouvée dans un avenir partagé. Ce "nous", seul capable d'enrayer la machine infernale qui met la France en guerre contre elle-même, en inventant des boucs émissaires. Ce "nous" qui fera enfin barrière aux divisions où, par la haine, le rejet et la peur, se perpétue la domination d'une minorité et la dépossession de la majorité. Ce "nous" où s'inventera un espoir commun, dans la délibération collective, plutôt qu'une aventure personnelle, avec son cortège de déceptions et d'amertumes, tant le "je" présidentiel ruine la confiance démocratique en confisquant la volonté du peuple. Dire nous fait suite à Dire non, paru en 2014. L'alarme qui l'animait alors est, hélas, encore plus justifiée aujourd'hui. Les tenants du repli identitaire, du racisme banalisé, de la xénophobie assumée tiennent le haut du pavé médiatique tandis que nos gouvernants leur cèdent du terrain en nourrissant le terreau des peurs et des haines. Leurs renoncements sociaux et leurs régressions démocratiques, leur manque de hauteur et leur absence de vision, leur soumission aux intérêts minoritaires de l'oligarchie financière sèment le désespoir et la colère. Prisonniers du court terme et obsédés par leur survie, ils ne mènent pas la bataille des idées. Pis, par frilosité, conformisme ou aveuglement, ils ne cessent de reculer face aux idéologies renaissantes de l'inégalité et de l'identité, destructrices de la promesse concrète d'une République démocratique et sociale. Eux-mêmes gagnés par la peur devant l'inconnu et l'incertain, ils s'avèrent incapables de proposer un imaginaire rassembleur, réduisant la politique à l'économisme, sa vitalité à une statistique, son ambition à la gestion. Il est temps de dire "nous", et de tracer une autre route, celle d'une civilisation du partage et de l'échange, de la délibération et de la relation, de l'égalité et de la solidarité.

03/2016

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Actualité et médias

L'épreuve

C'est un livre autour de la guerre du Kosovo. C'est aussi un voyage en compagnie de Charles Péguy et une dispute avec Régis Debray. C'est également un essai sur une génération, issue de Mai 68 et de ses promesses. C'est enfin une réfutation des nationaux-républicains et de cette illusion française qu'ils incarnent. C'est, au bout du compte, une réflexion sur le présent et l'événement, la Nation et la République, le passé antiquaire et la grandeur perdue, la France et l'Europe, les bourreaux et les victimes, l'inquiétude et l'espérance. Bref, c'est un livre sur notre histoire, telle qu'elle se joue, aujourd'hui même. Sur ces temps actuels qui nous mettent à l'épreuve et qui font preuve.

06/1999

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