portrait Samuel Beckett

Rencontres / Débats - Jeudi 26 juin 2014 à 20h00 - A la librairie

Samuel Beckett, monstre sacré de la littérature du XXe siècle qui reçut le Prix Nobel en 1969 pour l’ensemble de son œuvre, « une catastrophe » disait-il, qui préféra choisir le Français pour écrire, délaissant partiellement sa langue maternelle, mais c’est aussi une mode à l’époque, on songe tout particulièrement à Cioran qui deviendra son ami et qu’il rencontrera régulièrement à Paris au cours d’intenses discussions, est souvent considéré comme l’un des pionniers du théâtre de l’absurde aux côtés d’autres auteurs célèbres, Eugène Ionesco, Jean Genet ou bien encore Arthur Adamov.

On reconnaît un écrivain reconnu à l'empressement avec lequel ses œuvres sont numérisées, pour être conservées éternellement et accessibles à tous. Dans le cas de Beckett, c'est carrément sa bibliothèque qui a été numérisée... Soit 761 volumes, scannés avec soin, afin de disposer des annotations que Beckett lui-même a inscrites dans ces ouvrages au fil de ses lectures...

En Irlande du Nord, à l'occasion de la troisième édition des Happy Days, festival organisé annuellement dans la ville de Enniskillen en l'honneur de l'écrivain irlandais Samuel Beckett, sera jouée la célèbre pièce En attendant Godot, pour la première fois en yiddish. C'est l'histoire de deux types qui vont se retrouver pour en attendre un mystérieux troisième, et puis qui attendent plus longtemps que prévu... L'adaptation théâtrale est dirigée par Moshe Yassur et traduite par Shane Baker, qui interprète par ailleurs le rôle de Vladimir.

Le 22 décembre 1989, Samuel Beckett disparaissait. Il demeure néanmoins une figure phare de la littérature française du XXe siècle. Pour preuve, s'il en fallait : il reçut en 1969 le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de « son œuvre, qui à travers un renouvellement des formes du roman et du théâtre, prend son élévation dans la destitution de l’homme moderne ».

Retour sur les grands exemples qui ont fait l’histoire de l’édition. Ils avaient écrit un livre, croyaient fermement à son succès et l’ont présenté à des maisons d’édition, et ont essuyé de multiples déboires. Écrivain, dramaturge, et poète, Samuel Beckett, originaire d'Irlande, a connu son lot de déboires et de portes fermées, pour l'un de ses manuscrits.

Certains se diront peut-être « Encore un bouquin sur les rapports mère-fille ! », d’autres croiront lire un simple ouvrage sur la maladie et la déchéance des personnes âgées. C’est passer totalement à côté du livre d’Anna Dubosc. Koumiko est une claque. Pour la narratrice qui va bientôt perdre sa mère et vit à ses côtés son naufrage cérébral, pour le lecteur qui se prend dans la figure cette écriture écorchée, qui consigne dans l’urgence ce qui part à vau-l’eau.​

Du côté de l'édition dématérialisée, on fait du neuf avec les grands classiques, d'immenses classiques. Mais dans des genres littéraires assez différents. Ainsi ce sont désormais les oeuvres du romancier et dramaturge irlandais Samuel Beckett... qui devient également poète pour l'occasion. Et c'est aussi le délirant Disque-Monde de Terry Pratchett, qui vient de passer au scanner. Ebooks commercialisés sans DRM.

Des milliers de lettres de Samuel Beckett publiées

Le programme du prestigieux Festival d'Édimbourg, qui se tiendra cet été dans la ville écossaise, a été annoncé hier. Et cette programmation est tout aussi prestigieuse, avec, dans le désordre, Patti Smith, Léonard de Vinci, Philip Glass, Shakespeare, Purcell et Samuel Beckett donc. 

C'est l'histoire d'un écrivain capable d'écrire « une pièce où rien ne se passe, deux fois », écrivait le critique de théâtre Vivian Mercier. En attendant Godot restera certainement la plus connue des pièces de l'écrivain. Samuel Beckett, plus personne ne le présente - au risque, surtout, de faire fausse route sur l'homme, en le confondant trop avec ses écrits. À moins que ce ne soient ses écrits qui pèsent trop lourd sur la vie de l'écrivain ? Difficile à résoudre.

Si le temps détruit tout, il permet aussi à ce qui avait été oublié de paraître au grand jour. C'est le cas d'une oeuvre inédite de Samuel Beckett qui sortira le 17 avril prochain, précise

Il a 63 ans, vient de recevoir un prix Nobel de littérature dont il ne voulait pas — en 1969 — et abreuve les lecteurs d’un théâtre et de romans où l’absurdité humaine rayonne. Splendide minimalisme de Beckett, où l’âpreté le dispute à un humour surprenant en ces pages. Ce sont ici les rues de Berlin que l’Irlandais arpente, dans une vidéo remontée par la magie du net.

Le 23 octobre 1969, Samuel Beckett recevait le Prix Nobel de Littérature, récompensant ainsi l’ensemble de son œuvre, qui « à travers un renouvellement des formes du roman et du théâtre, prend son élévation dans la destitution de l’homme moderne ». 50 ans après, les archives de cette attribution viennent d’être ouvertes au grand public, dévoilant les dessous assez tumultueux de la délibération...

En 1961, Samuel Beckett s’éclipsait à Folkestone, dans le sud-est de l’Angleterre, pour épouser en secret sa compagne Suzanne Déchevaux-Dumesnil. 60 ans plus tard, les rocambolesques tentatives de l’écrivain pour rester discret vont être minutieusement recréées au sein du festival du livre de la ville.

ANTICIPATION (peut-être) – Pour l’instant, nous sommes tous coincés ici, un gigantesque bocal bleu, observé de loin — une hauteur de vue que personne ne peut encore se permettre. Mais demain ? À des millions de kilomètres de notre planète, nous expédierons des vaisseaux. À leur bord, des humains. Et des ressemblants. Pas même assez considérés pour mériter une majuscule.

Alors que sa pièce En attendant Godot faisait son chemin dans les théâtres, Samuel Beckett s'est tourné vers le cinéma, ou du moins la réalisation. Au début des années 1960, le dramaturge rédige un court scénario qui deviendra finalement Film, soit 17 minutes d'images, sans bande sonore, au pitch plutôt nébuleux. Beckett voulait Chaplin, mais a finalement préféré Buster Keaton pour le rôle-titre.

Sans tomber dans la facilité consistant à sortir l’artillerie des grands noms, on peut dire ceci avec une quasi-certitude : si Samuel Beckett avait fait des livres pour les enfants, il se serait appelé José Parrondo.

Le 23 octobre 1969, l'Académie suédoise annonce l'attribution du Prix Nobel de Littérature à Samuel Beckett. Le fondateur des Éditions de Minuit, Jérôme Lindon, qui a publié l'œuvre de Beckett, est alors interrogé par la télévision. « Je ne saurais pas très bien parler de lui-même moi non plus, parce que justement, une des principales caractéristiques et une des principales qualités de Samuel Beckett c'est sa discrétion », explique l'éditeur.

Grand amateur du cinéma en noir et blanc, de préférence muet, Samuel Beckett appréciait à ce titre les films de Buster Keaton. En 1964, le dramaturge s'installe pour la première et unique fois derrière la caméra, en faisant jouer Keaton lui-même. Film sera une expérience, comme on pouvait s'en douter, sans comparaison. Le film-essai Notfilm, de Ross Lipman, revient sur cette réalisation.

Alors que l'on commémorait le trentième anniversaire de la disparition de Samuel Beckett le 22 décembre dernier, son influence sur la littérature mondiale, bien au-delà du théâtre, reste immense. Les éditions Passage(s) consacrent au dramaturge irlandais un volume au sein de la collection Regards Croisés, qui réunit les textes d'auteurs d'horizons variés, pour un grand hommage.

Créée le 4 novembre 1981 au Théâtre municipal d'Angers, par Maguy Marin, la pièce May B est depuis jouée dans le monde entier. Filmée, elle se retrouve désormais au cinéma, dans un film réalisé par David Mambouch, en salles depuis le 9 juin dernier.

Becket, en short (si, si) : au premier plan des troncs de palmier et en fond, une ville, blanche, que l'on dirait presque immaculée.

. Et par un beau dimanche de salade de fruits, le livre de Samuel Ribeyron est arrivé sur la table, comme un supplément Chantilly bien sucré.

Les années nouvelles sont propices aux ruptures : allez savoir pourquoi, il doit être de bon ton de faire un peu le vide autour de soi et de changer ses habitudes, pour se conformer au calendrier.

Rendez-vous est désormais pris, chaque samedi, avec le duo Christophe et Lionel, fondateurs du groupe Le Manque. Le manque de quoi ? De tout en particulier autant que de rien en général. À moins que ce ne soit l’inverse. ActuaLitté vous propose de découvrir une de leurs créations musicales insolites, appuyées par les plus grands noms de la littérature. Ad augusta, per angusta, comme disent les spéléologues…

Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, le poète américain Samuel Menashe vient de mourir, à l’âge de 85 ans.