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Extraits

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Littérature française

Samedi, jour de pourceaux

Le doux regard que nous échangeâmes, et le sourire que je vis sur son visage, me laissèrent augurer que la journée qui s’annonçait allait être belle. Nous partîmes par les chemins de traverse, marchant à travers champs, nous tenant par la main et nous disant ingénument de ces choses incongrues que se disent les amoureux. C’était l’époque où la nature révélait ses charmes. La canne à sucre était en fleurs et les champs immenses comme couverts d’une brume rosée, d’où s’échappaient, emportés par la brise légère, des petits flocons qui se répandaient dans les plaines d’alentour. Des îlots de fleurs avaient poussé le long de la sente où nous marchions, et nous voyions des cortèges de monarques, s’en allant de leur vol léger, parader au-dessus de ces énormes bouquets. Par moments, la jeune fille, s’arrêtait, cueillait une fleur, en humait le parfum avant de me dire «Comme cela sent bon, mon Piquant !».

10/2014

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Littérature française (poches)

Marguerite devant les pourceaux

Un sandwich, un bain, une chambre prêtée... Clive estime qu'il a fait assez pour Mina, dite Marguerite, une paumée rencontrée dans un bistro du Midi. Mais elle ne le voit pas sous cet angle. Evadée d'un Centre d'éducation surveillée, recherchée par la police, elle va le convaincre de l'emmener à San Gimignano (Toscane) où l'appelle son métier d'éclairagiste de théâtre. Et là l'imprévu se produit : au contact de l'art et de la beauté, Marguerite découvre sa voie dans le dessin et la couleur, laissant bientôt loin derrière elle le petit monde qui l'entoure...

05/1993

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Théâtre

Le test. (Ce brave Simon Coré)

Bonne nouvelle, Pierre. Tu n'es pas coupable à ses yeux. Bien entendu, elle trouve que tu es un faible, un petit pourceau veule et lâche, parce que tu ne lui dis pas en face et envoies ton vieux père le faire à ta place. Quant à l'acte lui-même, elle le considère comme une atteinte aux valeurs les plus sacrées, comme une irréparable perte de confiance. Pas son acte. Le tien. Le test.

01/2009

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Poésie

Les fables du troubadour

Plongez-vous sans masque et sans barrière Dans Les Fables du troubadour des vallées. Laissez-vous étreindre pas ses vers ciselés Dans la plus tendre pierre ; Puis riez de l'infortune du préposé hargneux, Tremblez face à l'inconscience du caneton, Plaignez le valeureux charron, Amusez-vous de la vanité du coq orgueilleux, Apitoyez-vous sur le sort du "coupable" Pleurez sur la destinée des pourceaux trop confiants, Découvrez la cruauté de l'ordinateur envers le savant... mais n'est-ce pas l'inverse ? La machine est aussi son miroir. Alors, sous peu, vous redeviendrez l'enfant que vous n'avez jamais cessé d'être. Bienvenue au pays des fables.

02/2022

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Poésie

Rêve en carton

Rêve en carton est un essoufflement salutaire, incandescent. Pour sauvegarder l'impossible et la chair partie en fumée. Reste cette partie cramée par les bombes et ébréchée par les lames des pluies diluviennes. Trois parties constituent ce recueil, Les derniers mots de ma mémoire (1995), La Nuit infinie (2017), Utopie (2019). Des mots ramassés dans la cendre après que l'auteur a tout perdu dans les flammes de ce qu'il appelle pudiquement les événements, des mots empilés les uns sur les autres, scalpant l'infinitude du monde, et enfin des rêves ressassés avec l'art du phénix, comme il sied après les feuilles brûlées et la mémoire jetée aux pourceaux. Rêve en carton est un cri organique, jeté sur un rail, entre deux infinis où le funambule est le somnambule. /DANS/ L'OSMOSE DES MONDES/ Utopie-Corps-Vents-Frontières/ Se croisent des temps-imperceptibles-indéfinis-espèce de toutes sortes - Ressac-Flux-Diversité-Corps-Langues-Reflux/ Nous inventons des chimères pour augmenter la vie/

09/2021

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Littérature française

Les beaux jours

"Qui ne fait connaître que le ciel sait ce qu'il fait". Jean Grosjean, comme dans Le Messie, nous raconte des épisodes des Evangiles à sa manière, celle d'un poète et d'un homme de foi. On reconnaît, dans ces brefs chapitres, l'histoire du paralytique, ou la victime du haut-mal, ou encore les pourceaux, ou le maître dormant dans la tempête, puis marchant sur les eaux. Mais c'est comme ces vieilles fresques sur lesquelles on a repassé des couleurs. Tout est neuf et frais, baigné de soleil et d'ombre, luisant de rosée ou écrasé de chaleur. Le vent et la poussière, le blé, les rochers, les chardons, un églantier, des saules font que tout est neuf, tout appartient à aujourd'hui. Le maître parle peu. Souvent il est dur, plus souvent encore énigmatique, pour ceux qui ne savent pas comprendre les paroles de l'évidence. Quand ils rencontrent un cheval, ses disciples voient dans son oeil sombre "ce mélange de tendresse et d'effroi qu'ils ont dans le coeur" . Le maître avait un camarade, qui meurt en son absence. Il le ressuscitera d'entre les morts. Mais le camarade remonte seul à la vie. Ce ne sera plus jamais comme avant.

04/1980

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