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Le 10 novembre annonçait une date importante pour le monde des bibliothèques. La Cour de Justice de l’Union européenne vient de confirmer les conclusions de l’avocat général : pour ce qui concerne le prêt de livres, le format numérique est semblable au papier, sous certaines réserves. 

Toujours prêt à valoriser ses services pour mieux convaincre ses partenaires professionnels, Amazon vient de dévoiler quelques chiffres sur l'état de sa bibliothèque de prêt d'ebooks. À prendre avec les pincettes qui s'imposent, comme toujours.

Vous tourniez autour depuis quelques semaines, voire quelques mois, hésitant, regardant dans les étals les différents modèles... Mais difficile de se décider, et la bibliothèque proche de chez vous ne proposait de service de prêt de lecteur ebook.

Bibliothèque: Prêt de livres audio ou d'ebooks... par téléchargement

Le prêt de livres numériques fait débat en France, alors qu’un certain apaisement s’installe outre-Manche. Le gouvernement britannique a décidé d’étendre le droit de prêt public aux ouvrages numériques, ainsi qu’aux livres audio dématérialisés. Ce qui implique, pour les auteurs, une rémunération sur le même modèle que pour les ouvrages papier.

L’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne du 10 novembre fera date. En effet, par ce dernier, la CJUE estime que l’on peut assimiler le prêt d’ebook à celui de livre imprimé. Et à ce titre, garantir une meilleure rémunération aux auteurs. Mais les levées de boucliers ne manquent pas...

Ce 10 novembre, la Cour de Justice de l’Union européenne rendra un arrêt dans l’affaire Vereniging Openbare Bibliotheken (NL), ou C-174/15 de son petit nom. L’enjeu est de définir si le prêt d’un livre numérique est comparable à celui d’un ouvrage imprimé. 

La société Intel est connue avant toute chose pour les microprocesseurs qu'elle implante dans les ordinateurs, et plus particulièrement dans les machines d'Apple. Mais le fondeur - du petit nom d'amour donné aux sociétés de ce genre - se lance désormais dans une étude portant sur le livre numérique…

Du lecteur ebook au livre papier : Book, tout arrive

Entre la mi-mars et fin mai, les bibliothèques du Québec ont prêté un million d’ebooks. La progression entre 2019 et 2020 affiche des résultats à donner le tournis : 56 % sur mars, 140 % sur avril et 126 % sur mai. Un total de 1,017 million d’ouvrages sur la période, incluant des audiolivres qui ont connu une véritable explosion. 

La décision française et luxembourgeoise d'harmoniser la TVA du livre numérique sur celle du livre papier ne plaît pas du tout à Bruxelles. Une procédure d'infraction avait été ouverte en juillet dernier, les deux pays pratiquant, selon les autorités de la Commission européenne un « taux de TVA potentiellement incompatibles avec le droit de l'Union ». 

C'est à juste titre que le site Goodereader attire notre attention sur les effets d'Amazon Prime et son offre de prêt sur le reste du marché de prêt du livre numérique. Car la firme de Seattle n'est pas le seul acteur du numérique qui offre un système de prêt. On l'oublie, et pour cause, les autres sites sont en mauvaise passe.

À l'occasion de l'ouverture du premier espace FnacKids, nous avons pu poser quelques questions à Marie-Pierre Sangouard, directrice du livre de la Fnac.

Quel regard portez-vous sur l’évolution du livre jeunesse ces 10 dernières années　?

L'adoption, ou la démocratisation des lecteurs ebook passerait-elle par les bibliothèques de France ? Le MOTif estime en tout cas que les expérimentations valent le coup d'être tentées. Et c'est en Yvelines que l'observatoire du livre et de l'écrit en Île-de-France va se lancer.

Open eBook Reader, pour lire des livres en format fiction book 2.0

Le prêt de livres numériques doit – ou du moins devrait – bénéficier des mêmes conditions d’exception que le livre papier. Ce sont là les conclusions de l’avocat général de la Cour de Justice de l’Union européenne, remises ce 16 juin. Le cadre préconisé, en vertu de la directive de 2006, serait alors d’instaurer des modalités de prêt identiques. Autrement dit, de mettre en place une exception prêt numérique. La nouvelle est plutôt bien accueillie par EBLIDA, l’European Bureau of Library, Information and Documentation Associations. 

La course au prêt de livres numériques vient de prendre un étrange virage, alors que la semaine passée, c'est un accord entre Smashwords et la Douglas County Library, qui vient de se nouer. L'établissement a en effet annoncé avoir acquis 10.000 titres numériques du distributeur spécialisé dans les ouvrages d'auteurs autoédités et d'éditeurs indépendants. Un signe des temps, dont la conclusion pourrait coûter cher, note Peter Brantley. 

Dans les bibliothèques publiques, il est beaucoup plus aisé de trouver des livres scolaires ou des romans, que la littérature jeunesse en version numérique. Les éditeurs décident rarement de publier des ebooks pour les plus jeunes qui savent à peine lire. Mais le nouvel accord de distribution entre OverDrive et StarWalk Kids Media va peut-être inverser la tendance, ou du moins faire bouger les choses aux États-Unis.

Manifestement, le ministre de la Culture britannique n'a pas les dernières informations, et ne semble pas en mesure de répondre aux interpellations des auteurs de son pays. Ces derniers avaient donné de la voix voilà quinze jours, réclamant du gouvernement qu'il intervienne dans le reversement de leurs droits pour des emprunts de livres numériques en bibliothèque. Et déjà, le ministre avait gentiment fait l'autruche…

Ce devait être fait sous peu, et voilà que le service est désormais accessible à tous les amateurs du petit sorcier, mais également détenteur d'un appareil pour lire les fichiers Kindle. La bibliothèque de prêt du Kindle dispose désormais de l'intégralité de la saga Harry Potter, les sept volumes, en passant par le service Kindle Owners' Lending Library.

Et rebonjour : alors que Barnes & Noble vient de voir sa demande rejetée dans l’affaire qui l’oppose à la firme Spring Design, c’est maintenant du côté d’Amazon que vient le nouveau coup.

Le prêt numérique de livres reste un sujet qui divise : une solution technique permet aujourd’hui d’assurer un service minimum, mais encore insatisfaisant. Or, un arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne laissait entrevoir une nouvelle possibilité pour les établissements de voir leurs catalogues s’enrichir considérablement. La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, s’y oppose clairement : la guerre des tranchées dématérialisées se prolonge.

Le distributeur multicanal de fichiers numériques basé à Cleveland, Overdrive, a communiqué ce mercredi des chiffres qui mettent en évidence la forte croissance de son activité auprès des écoles et bibliothèques publiques à travers le globe. Sur l'année 2012, ce sont des centaines de millions de visiteurs en ligne qui se sont approvisionnés via le catalogue fourni par le portail, générant 2,7 milliards de pages dans les quelques 22.000 bibliothèques et écoles du réseau.

C'est un point délicat, chez Hachette Book Group, alors que depuis avril 2010, l'expérience du prêt de livres numériques en bibliothèque a été tout simplement arrêtée. C'est un programme pilote qui vient d'être lancé, avec une sélection de quelques best-sellers de Hachette Book Group, proposés via deux distributeurs d'ebooks. 

Tandis que des sites communautaires de prêts d’eBooks se développent (notre actualitté), les bibliothèques publiques voient elles aussi leurs collections numériques grossir considérablement.

Lire un ebook Mobipocket avec DRM sur Palm Pré : le test

Depuis la période 2011/2012, la rémunération globale issue du Public Lending Right, le droit de prêt britannique, a baissé de manière régulière. Les derniers chiffres dévoilés, qui couvrent la période entre juillet 2013 et juillet 2014, s'arrêtent à 6 millions £ à partager entre 22.053 auteurs, soit une diminution de plus de 5 % par rapport à la période précédente.

Le jeu de pouvoir finira mal, entre bibliothèques et éditeurs, autour du prêt numérique. Voilà plus d’un an maintenant que le groupe américain Macmillan a décidé d’expérimenter un embargo sur les livres de sa maison d'édition Tor. Un délai de quatre mois entre la parution en ebook et la disponibilité en bibliothèque se mettait en place. Et désormais, ce principe d'embargo se généralisera.

Le Conseil des Bibliothèques Urbaines du Canada (CBUC) travaille, avec des partenaires, sur un projet pilote canadien pour augmenter le contenu d'ebook pour les utilisateurs. Après une publication de demande de renseignements (RFI) auprès de diverses firmes technologiques intéressées, c'est l'heure du « bilan ». Le projet pilote devrait être lancé en janvier 2013.

Deux poids lourds dans le prêt d'ebooks au travers de bibliothèques ont décidé de retrousser leurs manches. OveDrive et Sourcebooks lanceront le 15 mai un programme pilote novateur, pour démontrer clairement l'impact des bibliothèques, et du prêt d'ebooks, sur les ventes de livres et la reconnaissance de leur auteur. Du jamais vu, qui sollicite plus de 35.000 bibliothécaires à travers le monde.