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Le Secrétaire d'État britannique à la Justice Chris Grayling attire l'attention des auteurs, qui se remontent les manches. La décision de limiter l'envoi de livres dans les prisons, sous certaines conditions, ne plaît pas du tout aux écrivains du pays. Une fronde emportée par des grands noms de la littérature outre-Manche a décidé de faire reculer le politique. La « fin de la justice douce », qui passe par une pareille discrimination, ça reste un peu en travers de la gorge…

Le programme Appalachian Prison Book Project qui vise à offrir des livres aux prisonniers (dans la région des Appalaches aux États-Unis) vient de perdre ses subventions.

Depuis douze ans maintenant, notre communauté francophone traduit « open access » par « accès libre » alors que la traduction est tout simplement « accès ouvert ». Nous avons un terme français pour « open », qui est « ouvert ». Alors, pourquoi ne pas l'utiliser, comme toutes les autres langues ?

Représentant de la philosophie de l'Open Access, Peter Suber est un professeur de philosophie américain, à l'origine du jeu Nomic, un jeu de société sur papier ou en ligne. «  Nomic est un jeu dans lequel le changement des règles compte pour un coup. De ce point de vue, il diffère de presque tous les autres jeux. À Nomic, l'action de jeu de base consiste à proposer un changement de règle, à débattre de l'opportunité du changement proposé, à voter le changement, à décider de ce qu'on peut ou ne peut pas faire ensuite, et à le faire. Bien entendu, même cette définition de base du jeu peut être changée.  »

Au cœur du conflit en Irak, certains soldats s’étaient vu offrir de pouvoir enregistrer un livre, dont la lecture serait alors transmise à leur progéniture, bien lointaine. Mais en période de fête, comment pousser du pied ce genre d’initiative, en mesure de rapprocher les familles ? À Montauban, c’est à la prison que l’idée a fait recette.

Les bénévoles de la maison pénitentiaire de Rouen lancent un appel pour donner des livres aux détenus.

Les bienfaits des livres sont une fois de plus reconnus, cette fois-ci à Londres. Les personnes placées en garde à vue dans la ville auront désormais le droit d’avoir accès à un petit catalogue d’une trentaine d’ouvrages. Le concept a été introduit par un policier volontaire du Metropolitan Police Service (les policiers responsables du Grand Londres). Les titres sont fournis par l’association Give a Book, et peuvent être conservés par les détenus lors de leur sortie de garde à vue. 

Une délégation des membres du Congrès américain vient d'être autorisée à effectuer une visite dans la sinistre prison de Guantanamo, qu'Obama avait promis de fermer, avant même son premier mandat. Toujours ouverte, on peut croire que ce dernier a perdu le post-it sur lequel il avait noté l'idée. Reste que le républicain Jim Moran, revenant de cette visite, s'est particulièrement étonné des lectures que les prisonniers peuvent avoir.

Thriller revisité par des prisonniers philippins

Fallait-il conclure que le regain pour la lecture ne dépendait que du support que l'on allait proposer pour lire ? Une nouvelle étude vient affirmer que les tablettes feraient augmenter la consommation de livres...

BONNES FEUILLES – Mission périlleuse pour Bob Morane et ses amis... au temps des dinosaures ! Voici le deuxième tome d'une série, composée de récits complets, totalement respectueuse de l'œuvre de Henri Vernes. Le tout signé Eric Corbeyran, Christophe Bec et Paolo Grella.

On apprenait en avril dernier que 93 % de l’offre éditoriale sont encore inaccessibles aux personnes en situation de handicap. Ce constat, Virginie Brivady le pointe du doigt depuis trois ans, particulièrement pour les livres jeunesse. Depuis 2012, son site dénommé Livres-Accès propose de répertorier les œuvres adaptées au handicap. Désormais, elle va plus loin : non seulement certains ouvrages peuvent être directement achetés sur son site, mais il devient également accessible aux personnes avec des troubles cognitifs, moteurs et visuels.

Samedi 15 novembre sera marqué d'une pierre noire par l'organisation internationale PEN, qui renouvellera pour la 33e édition, sa journée dédiée aux écrivains emprisonnés. Le Day of the Imprisoned Writer, se consacre à la célébration de ceux qui « ont souffert de persécutions, dans l'exercice de leur droit à la liberté d'expression ». 

Un sous-effectif dans les salles de courrier

Les prisonniers d'Édimbourg récompensés pour leur bibliothèque

Des prisonniers plagient James Brown pour leurs poésies

De nombreux livres ont été placés en accès libre et gratuit par des maisons d'édition, pour inciter les lecteurs à rester chez eux sans pour autant manquer de lectures. Les livres audio ne sont pas en reste : grand·e·s habitué·e·s ou néophytes, la période est peut-être bien choisie pour se tourner vers ce support littéraire. Plusieurs éditeurs proposent de goûter avant de succomber...

À sa création, la liseuse a provoqué une rupture importante dans l'industrie du livre. Sans bouger de chez lui, le lecteur pouvait se plonger dans les pages de milliers d'œuvres littéraires consultables et enregistrées sur un appareil de lecture. Petit retour rapide sur l'histoire du support de lecture préféré des grands lecteurs et sur ses futures améliorations.

OpenAccess : accès gratuit et intégral aux livres de Hachette

Un "bon" livre, c'est comme quelqu'un qui vous plaît et dont on peut facilement se passer. Il y en a beaucoup comme cela. Et puis, il y a les autres livres, les livres "terribles" dont on ne peut se détacher. Pour reprendre la métaphore de Laurent Jouannaud dans "Toxiques", on éprouve en les lisant l'impression de s'empoisonner l'esprit, de se faire du mal. Et pourtant, on continue. C'est une espèce passion de courte durée, le temps d'une lecture, et comme toute passion, c'est un besoin de souffrance pour ressentir plus, toujours plus.  On voudrait s'arrêter, on ne veut pas savoir la suite, et pourtant, on continue encore, émerveillé par la beauté du livre, la pertinence du propos, les réminiscences qu'il suscite. J'avais ce livre depuis plusieurs mois

Un prisonnier saisit la justice pour un livre qu'on lui interdit

Quelque part, dans un futur qui pourrait être le nôtre, les parents envoient toujours leurs enfants dans un camp de vacances. Deux mois, pas la mer à boire... Et puis, cela oblige à se faire de nouveaux amis, à quitter sa zone de confort. Difficile à accepter quand on est ado. Et plus encore en découvrant le camp totalement vide.

Exclusif ActuaLitté : C'était l'affaire honteuse, dont personne ne se sentait le coeur de parler. Quelques semaines avant la sortie en librairie de Satellite Sisters, Maurice Dantec, dans un ultime acte de destruction, décidait d'attaquer son éditeur, Ring. Un référé jugé au Tribunal de Grande Instance de Paris, qui aura donné tort au romancier ; l'ordonnance rendue le 21 août condamne un Maurice Dantec dont les motivations restent incompréhensibles. 

Lecture christique, façon Pullman, pour le droit des prisonniers

Le 6 novembre dernier, l'autrice et militante palestinienne Ahed Tamimi a été appréhendée par des soldats israéliens lors d'une intervention à son domicile, situé à Nabi Saleh, en Cisjordanie. L'organisation mondiale de défense des écrivains PEN International s'était alors grandement émue, et avait demandé une libération « immédiate et sans condition, tout en mettant fin à la pratique de détentions arbitraires des Palestiniens ». Elle a finalement été libérée, et témoigne d'une incarcération particulièrement difficile...

Le service d'accès aux livres numériques Oyster, qui propose un modèle « façon Spotify » autorisant l'accès illimité à un vaste catalogue contre un forfait mensuel, augmente encore son catalogue. 500 éditeurs ont ainsi dit oui à ce nouveau modèle de consommation, tandis que la grande maison HarperCollins a ajouté 10.000 titres supplémentaires au catalogue du service en ligne.

Les militants ou membres d'association donnent l'alerte au Canada, où une vague de coupes dans les budgets des prisons menace, d'après eux, l'accès des détenus aux livres. Les budgets et le personnel des bibliothèques pénitentiaires se réduisent à vue d'oeil, et l'inquiétude grandit quant à la réintégration ou à l'équilibre mental des détenus.

OpenEdition avait lancé en mai 2018 la première campagne de financement participatif pour publier des ouvrages scientifiques en accès ouvert. Réfléchie avec Couperin, le consortium des établissements universitaires et de recherche, l'initiative est arrivée à son terme : 26 ouvrages ont vu leur publication en accès ouvert financée avec succès.

Des lectures comme s'il en pleuvait : en période de confinement, les éditeurs de tous bords se mobilisent pour s'assurer que personne ne manque de livres à lire, et d'autant de bonnes raisons de rester chez soi pour lutter contre la propagation du coronavirus. Les excellentes éditions Libertalia offrent ainsi plusieurs titres de leur catalogue, en accès libre.