procrastination

David d’Equainville est un grand homme : il est l’inventeur et l’initiateur de la journée mondiale de la procrastination. Un mot qu’on aimerait tous aimer.

Les esprits moqueurs ont été peut-être un peu rapides (17.897 épisodes à lire, tout de même) à classer Charlie Brown dans la catégorie des losers, tout ça parce qu'il n'arrive pas à faire voler un cerf-volant. Le petit bonhomme vient en effet d'apparaître sur l'iPad avec une application consacrée aux épisodes de Peanuts, où il apparaît accompagné de son chien Snoopy, dessiné par Charles M. Schulz.

Véritable contrepoint ironique de la très sérieuse série de récompenses qui seront attribuées au cours de la semaine, les ig Nobel ont pour mission de consacrer les découvertes ou réalisations les plus farelues, voire inutiles possibles.

À Tokyo, dans le quartier de Koenji, un café d’un nouveau genre accueille les auteurs et rédacteurs qui ont tendance à procrastiner. Le Manuscript Writing Cafe ou « Le café des manuscrits en cours d’écriture », créé par l’écrivain Takuya Kawai, ne vous laissera pas quitter les lieux tant que votre objectif de travail n’a pas été atteint...

David d'Equainville avait annoncé la couleur : « Pour le Salon du livre, je réinvente la dédicace... en numérique. » Ça se déroulera aujourd'hui, sur le stand de Technikart, en D61, à partir de 18h...

Demain, c'est bien aussi : l'art de la procrastination

Intitulée On verra demain: excursion en Procrasti-Nation la websérie-documentaire sera diffusée à partir du mercredi 4 décembre prochain sur Arte.tv. Signée par le réalisateur, scénariste et écrivain Guillaume Podrovnik, elle s’en prend à la procrastination. Cette tendance, plus ou moins adoptée par chacun, mais familière de tous, qui consiste à tout remettre... Nan, je vous le dirai demain... 

Écrire à la main ou taper sur un clavier, travailler de jour ou de nuit, planifier la structure de son histoire ou se laisser porter par le fil de l’inspiration, chaque écrivain dispose de techniques et de rituels spécifiques pour mener à bien l’écriture de son récit. Découvrez les conseils du Britannique Graham Greene, auteur d’une cinquantaine d’ouvrages, dont des romans, des recueils de poésie et de nouvelles, des biographies et des contes pour enfants.

Quand une bonne partie de nos existences se trouve sur Internet, il semble de plus en plus difficile de s'astreindre à une tâche en un temps limité. Cela s'appelle la procrastination, terme en vogue, et serait peut-être bien le mal du siècle. George R.R. Martin a sa solution bien à lui : pour écrire les pavés du Trône de Fer, il fait confiance à une machine qui n'a pas encore rouillé...

Battre le fer tant qu’il est chaud ? Chez un forgeron, ou un maréchal-ferrand, l’expression s’entend sans peine. Généralement, cette invitation à rejeter la procrastination se comprend sans difficulté : le risque est d’accumuler les tâches, au point de se trouver fort dépourvu quand la bise pointera son nez. Dans l’édition, on tarde encore à adopter le terme japonais, tsundoku – qui, littéralement, désigne l’empilation de livres non lus. 

Quel est le point commun entre le fringant Arthur Rimbaud, et le lascif Marcel Proust ? Ils pourraient tous deux avoir un gène mal placé qui a déterminé une grande partie de leur comportement. Fougueux poète, diablement assoiffé de liberté, ou romancier qui longtemps se coucha de bonne heure, ils incarnent deux figures, parmi tant d'autres, victimes partiellement de la génétique. 

« Victor Hugo est un fou qui pensait qu'il était Victor Hugo. » On reconnaît bien là le style de Jean Cocteau, et voici une petite infographie pour reprendre les grandes lignes de sa vie. C'est en anglais, certes, mais assez facilement compréhensible. 

Remettre toujours au lendemain ce que l'on peut faire aujourd'hui est plutôt mal vu dans notre société où l'on a l'habitude de dire que le temps, c'est de l'argent. Et perdre du temps, dans une entreprise, c'est perdre en productivité. L'auteur et éditeur David d'Equainville s'est penché sur le sujet au sein de son pamphlet Manifeste pour une journée reconductible, disponible en version numérique (2,99 €).

La Bibliothèque du Congrès (aux États-Unis) a conclu, il y a quelque temps, un accord avec SPX, la société qui organise la Small Press Expo, un festival de bande dessinée indépendante.  On désigne par Small press (au Royaume-Uni) ou par Minicomics (aux États-Unis) des bandes dessinées à faibles tirages souvent auto-éditées par des amateurs ou par des auteurs déjà reconnus (un peu sur le même principe que les dojinshi au Japon).

Plus l'on navigue sur les réseaux sociaux, plus on se heurte - ou découvre, c'est selon - à des publicités ciblées qui proposent à chacun les produits qu'il lui faut pour réussir sa vie. Et, l'absence du livre est frappante : Aerbook, société basée à San Francisco, propose aux éditeurs un outil pour intégrer des extraits de livres dans les flux des différents réseaux.

En juin 2011, la Ville de Montréal, et son maire de l'époque, Gérald Tremblay, avaient annoncé la rénovation d'une vieille structure. Située sur l'avenue du Parc, sur un flanc du Mont Royal, celle-ci devait être baptisée Pavillon Mordecai Richler, pour rendre hommage à celui qui était présenté comme l'un des plus grands écrivains du Canada. Alors que les travaux devraient être achevés depuis deux ans et demi, la veuve de l'auteur, Florence Richler, n'y croit plus.

Dans un récent article, John M. Bowers, spécialiste de la littérature anglaise médiévale et auteur de Tolkien's Lost Chaucer, explore le lien qui lie l'oeuvre de J.R.R Tolkien au célèbre poète anglais du XVe siècle, Geoffrey Chaucer (Les Contes de Canterbury). En explorant son travail académique et notamment sa tendance à ne jamais rendre ou finir ses tâches, l'expert laisse entendre que Le Seigneur des anneaux aurait été une excuse pour Tolkien afin d'éviter ses charges académiques.

« Si tu reviens, j’annule tout » : cette illustre phrase d’un auteur de best-seller est définitivement restée dans les annales. Avec l’application Flowstate, ce serait plutôt «, Si tu ne reviens pas, j’annule tout ». En effet, cette application de traitement de texte destinée aux écrivains efface tout le texte saisi si le rédacteur s’arrête pendant plus de 5 secondes. Écrire avec un flingue sur la tempe, un gage de qualité ?

Philosophie : 500 questions pour tester ses connaissances

En matière d'écriture, le temps est précieux. Et Internet et autres réseaux sociaux sont particulièrement enclins à le dévorer, rendant la créativité et, surtout, la productivité particulièrement catastrophiques. La société Herraiz Soto & Co a pensé à tous les écrivains procrastinateurs et a créé OmmWriter, un logiciel de traitement de texte.

L’année 2019 fut riche en rebondissements, et s’achève déjà. Alors qu’internet prend dans nos vies une part incontestablement plus grande, Google devient le grand manitou de nos (re)quêtes spirituelles, culinaires, politiques — de nos recherches plus globalement. Avec plus de 92 % de parts de marché en France (87,5 % sur ordinateur, 97,4 % sur mobile), Google est la solution vers qui l’internaute se tourne pour trouver des réponses.

Le gentil petit chat et le tout mignon chien nous emmènent dans un monde de sodomie frontale

L'histoire, rapportée par le New York Times, se passe dans une librairie Barnes & Noble de Saint Petersburg, en Floride. TJ Waters, ancien agent de la CIA, dédicace à la chaîne des exemplaires de son dernier ouvrage "Hyperformance", quand un fan, qui tient dans sa main une version numérique du livre, lui dit : « C'est vraiment dommage que vous ne puissiez signer mon Kindle ».

Lancée en 2015, la société Scribay amorçait un projet de réseau social centré sur les auteurs. À l’époque, l'objectif était de réunir de nouvelles plumes autour d’un outil de publication en ligne. Scribay se présentait comme un tremplin pour développer son audience, une forme de Wattpad à la française. Mais tout évolue.

L'écrivain et journaliste Nicolas Ancion a quelques heures de retard : et pour cause, son avion s'est posé cette nuit à New York, pour un défi littéraire bien particulier. Écrire un roman en 24 heures, entre les murs de l'Institut français de New York, pour un public en apprentissage de la francophonie, voilà un projet décalé qui ne laisse pourtant pas beaucoup de place au jet lag...

Sophie Divry, publiée par les éditions Noir sur Blanc/Notabilia, est la lauréate de la mention spéciale du jury du prix Wepler pour La condition pavillonnaire. Doté de 3000 €, cette récompense s'inscrit dans la démarche du prix, de « récompenser l'excès, l'audace, l'érudition et l'inclassable ». Nous publions à cette occasion l'intégralité du discours qu'elle a prononcé, véritable déclaration d'amour à la littérature.

Il est l'homme derrière une des séries les plus suivies de ces dernières années, qui spoile désormais ses propres livres : George R.R. Martin doit désormais composer avec le succès tout en poursuivant la rédaction de son Game of Thrones. L'auteur a fait comprendre à plusieurs reprises — parfois de manière assez explicite — qu'il allait prendre son temps, et ne rien bâcler. Mais des vidéos de caméra de surveillance suggèrent une autre réalité...

Si chacun changeait ses habitudes de vie, il nous serait possible de lire au moins 200 livres par an. C’est du moins ce qu’affirment les calculs menés par un certain Charles Chu, qui livre ses calculs et ses conseils pour atteindre cet objectif.

Le prix du livre « Sciences pour tous » des collégiens et des lycéens, soutenu par le Syndicat national de l’édition, a été remis le 14 mai à l’Académie des Sciences de Paris. Il avait cette année pour thème Les origines de la vie : de la chimie au vivant.