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La semaine dernière, un touriste américain s'est retrouvé enfermé trois heures durant dans la librairie Waterstones de Trafalgar Square, à Londres. L'infortuné David Willis, pris au piège alors qu'il se promenait encore entre les rayons à la fermeture, avait alors été contraint de lancer son SOS via Twitter, provoquantle buzz sur la toile. L'homme a finalement été libéré, mais certains se seront inquiétés du temps de réaction des libraires. Dans la foulée, l'enseigne s'excuse avec une initiative originale : inviter dix clients à passer la nuit en boutique.

Du pyjama aux chaussettes, en passant par le petit pull aux couleurs des quatre grandes maisons qui composent l’école Poudlard, on pourra habiller sa progéniture aux couleurs d’Harry Potter. Mais pas tout de suite. La société Boden produira pour Halloween et Noël une ligne de vêtements pour enfants. 

Avant Batman v Superman, Man of Steel ou Superman Returns, il y a eu la série cinématographique marquée par Christopher Reeves en homme de fer : le premier Superman remonte à 1978, et l'on imagine encore aujourd'hui l'excitation produite par les images d'un homme volant, slip et cape au vent. La maison de vente aux enchères Nate D. Sanders Auctions annonce la mise en vente de la « tunique » portée par l'acteur, avec une mise à prix de 50.000 $, environ 47.000 €.

Matinée pyjama dans une BU de Nancy pour des ouvertures nocturnes

La 9e édition du prix littéraire Paroles et Talents de patients vient de récompenser respectivement Mathias Malzieu et Vanessa Gauthier. Le prix distingue la qualité du style, la force du récit, la profondeur de la réflexion et l’universalité du message transmis. 

La lutte contre la diffusion illégale des livres exige une certaine ténacité, un fait que les éditeurs du monde entier redécouvrent constamment. Alors que Z-Library et LibGen sont sous le feu des actions en justice, s'installe Anna’s Archive, une nouvelle pirate qui ne vise rien de moins que l'exhaustivité...

Ce week-end s'est tenue la 8e édition des Nuits de la lecture, avec le corps comme thème principal. Désormais bien installées dans le paysage culturel français, ces « soirées-pyjamas » littéraires ont été organisées sur tout le territoire français.

Les plaisanteries de Dada n'ont plus vraiment cours à notre époque. Et défigurer des livres en bibliothèques, pour provocateur, ou artistiques, que puisse être la démarche, ça passe moins bien encore.

Le samedi, c'est tout permis. Alors chaque sabbatique début de week-end, la rédaction vous concocte l'inimaginable best-of de la semaine. Grotesque, Ridicule, Absurde, Aberrant, Loufoque, le GRAAL fait souffler un vent de liberté inédite. Et n’hésitez pas à nous signaler des liens directement à l’adresse contact@actualitte.com !

La servante écarlate de Margaret Atwood reste, plusieurs décennies après sa première publication, un récit glaçant sur l'asservissement des femmes et la suppression de leurs droits. La série produite par Hulu, dont le succès n'est plus à commenter, n'est pas plus optimiste. Et pourtant, une marque de pyjamas de luxe, Lunya, a choisi de renommer son produit-phare « Offred », du nom d'esclave de l'héroïne de La servante écarlate.

Le système de licence est-il viable en bibliothèque ? Comment rémunérer les auteurs ? La mise en place d'une exception au titre du droit de prêt numérique est-elle envisageable ? Le prêt simultané cassera-t-il la chaîne du livre ? Autant de questions auxquelles Valérie Barthez, directrice juridique du Centre français d'exploitation du droit de copie, tentera de répondre.

Lors d’une conférence de presse plutôt improvisée, le président de l’agglomération de Carcassonne Alain Tarlier a reconnu une « connerie », et a annoncé que les livres seront proposés la semaine prochaine aux associations et au public.

L'initiative est forcément étatsunienne, provient d'une université, et cadre avec la tendance actuelle de voir basculer l'utilisation des ouvrages et manuels scolaires dans leur version numérique.

Composée de plus de 4000 ouvrages, cette représentation d’une geisha est l’oeuvre de l’artiste Vincent Magni. Dévoilée en 2019, cette création se nomme Geisha Bookshelf Art – une magnifique bibliothèque dont on se demande bien à quelle classification elle répond…

Bibliothèque : Livres en retard ? Des excuses pitoyables...

C'est le cauchemar des bibliothécaires et des libraires : cette lectrice ou ce lecteur, tout sourire, qui demande de l'aide pour trouver un livre « dont la couverture est rouge ». Ou « dont l'auteur est passé à la télé la semaine dernière ». Ou encore qui se « passe pendant la Première Guerre mondiale ». Autant d'ouvrages, pas tout à fait identifiés, que Marina Luz a réunis dans une bibliothèque illustrée.

Après des années de rétention commerciale, Amazon semble décidé à collaborer avec les bibliothèques américaines, en partageant son catalogue d'œuvres distribuées en exclusivité. Après Amazon Publishing, c'est Audible, filiale de la multinationale, qui prêtera bientôt ses livres audio.

Dans le cadre de ses Ateliers du livre, inaugurés en 2002, la Bibliothèque nationale de France consacre depuis 2010 une session annuelle à l’histoire des bibliothèques. Cette 38e édition se propose, au cours d’une après-midi de communications suivie d’une table ronde de professionnels, d’interroger la place de l’objet en bibliothèque. 

Pendant près d'une semaine, les bibliothécaires du monde auront disserté et réfléchi sur les moyens d'adapter leur métier à des usages et des sociétés sujets aux mouvements. Les distributeurs de livres, par leurs aspects ludique et pratique, ont essaimé dans les librairies américaines. Mais la société PIK Inc. les propose aux bibliothèques, pour une utilisation encore plus pertinente.

Une bibliothèque de Toronto propose à ses usagers un nouveau service plutôt inattendu dans ce type d'établissement. En plus de pouvoir venir lire des livres et en emprunter, il est désormais possible de faire imprimer son propre livre, rapporte Radio-Canada.

La valeur sociale, mais aussi économique, des bibliothèques fait l'objet d'études et d'évaluation depuis des années. L'établissement de prêt de la ville de Wichita, au Kansas, a choisi une méthode sans détour pour faire réaliser à ses usagers l'intérêt financier d'emprunter des livres : façon ticket de caisse, le reçu de prêt affiche l'économie que les usagers réalisent, par rapport à l'achat des livres.

Depuis plusieurs mois, le groupe américain Macmillan a décidé de réformer largement sa méthode de mise à disposition des livres numériques de son catalogue au sein des bibliothèques américaines. Et pas pour le plaisir des bibliothécaires, qui dénoncent un racket des établissements, avec des prix trop élevés pour des accès trop réglementés. Le groupe envisage trois autres modèles, qu'il a présentés, mais les professionnels restent dubitatifs...

Pour les bibliothèques, la sortie de confinement représente un défi. L’administration optait pour la mise en quarantaine des ouvrages empruntés avant la période. Et dans tous les cas, les établissements rouvrent leurs portes, mais avec une véritable prudence.

En pleine discussion entre députés et sénateurs autour du projet de loi sur les oeuvres indisponibles du XXe siècle, le ministère de la Culture et de la Communication vient d'ouvrir un appel d'offres pour une étude sur l'offre commerciale de livres numériques, « à destination des bibliothèques de lecture publique ».

Étant donnés les succès rocambolesques rencontrés par de nombreux ouvrages passés par l'autoédition, avec en tête le Fifty Shades... d'EL James, on s'étonnerait presque que le sujet ne soit parvenu aux oreilles des bibliothécaires seulement maintenant... Une ressource infinie d'ouvrages, avec laquelle la médiation des établissements de prêt pourrait retrouver toute sa place.

La bibliothèque d’Alexandrie a mis en ligne au total 175.000 livres, majoritairement en arabe. Ceux protégés par le droit d’auteur ou le droit de copie ne sont disponibles qu’à 5 %.

Allbrary est une nouvelle bibliothèque digitale qui mise sur la simplicité d'accès aux loisirs culturels dématérialisés. Une version bêta est présentée au public, à l'occasion du Salon du livre de Paris. Pour l'heure, le service n'est proposé qu'à travers un site internet, mais les applications arriveront sous peu.