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radiophonie

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Cinéma

Dictionnaire historique de radiophonie. De ABC à Zay

La communication de messages par les ondes est la conséquence d'une chaîne de découvertes scientifiques. Son usage radiophonique a commencé au lendemain de la Première Guerre mondiale, sous le nom de TSF - téléphonie sans fil -, comme un moyen de transmettre parole et musique à destination d'un auditoire indifférencié, potentiellement illimité. Le projet humaniste qui inspirait la démarche proposait alors de dispenser à tous, depuis un point de décision unique, l'information, un complément d'instruction souhaitable et la distraction nécessaire. Contenue dans les limites techniques d'un usage réglementé, institutionnalisée comme radiodiffusion, elle a été conquise par les pouvoirs politique et affairiste, soucieux de l'utiliser comme un instrument de persuasion du bien fondé de leurs entreprises envers des audiences disponibles. Le service public défend le souci de l'intérêt intellectuel. Le secteur privé évalue la collectivité des consommateurs disponibles. L'usage sera souvent transgressé par les excès de la propagande idéologique ou l'envahissement publicitaire. La radio, menacée par le choc des images qu'ont apporté la télévision et les multiples sources de l'Internet, disponibles dans l'instant, reste pour beaucoup un moyen d'accès immédiat à l'information d'actualité à la culture, une nécessité que les pouvoirs, soucieux d'installer leurs messages dans l'inconscient des auditeurs, n'ont pas abolie. La bibliographie en langue française de l'histoire de la radio est lacunaire. L'auteur a déposé dans cet ouvrage quelques-unes des ressources qu'il a rassemblées, avec le souci d'offrir à d'autres chercheurs les moyens d'approfondir la connaissance d'une des grandes inventions de la modernité.

04/2019

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Littérature étrangère

Notre-Dame-des-Turcs suivi de Autographie d'un portrait

Carmelo Bene a bouleversé, pendant quarante-cinq ans d'activité, les domaines dans lesquels il s'est investi en tant que créateur. Connu en France pour son cinéma (Hermitage, Notre-Dame-des-Turcs, Don Juan, Capricci, Salomé et Un Hamlet de moins) et en partie pour son théâtre (S.A.D.E., Roméo et Juliette, Macbeth et Macbeth Horror suite), il l'est moins pour son abondante production écrite qui a su élaborer différentes formes - du roman au pamphlet à la poésie - en instaurant à chaque fois, avec " les genres ", un rapport violemment critique. C'est l'ensemble de la problématique visant les formes de la " représentation " qui est au cœur de ce débat-combat : narration, théâtre, cinéma, radiophonie, poésie, scénarios, tout est soumis aux ciseaux d'une sensibilité qui a su élaborer non seulement ses propres formes d'interrogation, mais surtout sa mise en démonstration sur scène. L'Autographie et Notre-Dame-des-Turcs sont le dernier et le premier texte écrit par l'auteur et constituent le premier volet d'un triptyque où seront présentés ses différentes élaborations scéniques et polémiques, ainsi que des scénarios qu'il n'a jamais joués.

05/2003

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Revues de psychanalyse

Essaim N° 49 : Compter avec Lacan

Freud a toujours eu un rapport privilégié aux chiffres (dans les rêves et avec les dates par exemple), ne serait-ce qu'au départ, dans sa relation avec Fliess. Surtout, le comptage est inhérent à la notion même de répétition, fondamentale pour la psychanalyse, ainsi qu'à celle de "déplacement" (Entstellung), découvert par Freud dans le rêve : "faire passer la jouissance à l'inconscient, c'est-à-dire à la comptabilité, c'est en effet un sacré déplacement" (Lacan, Radiophonie). Lacan ne s'est jamais départi d'une référence au comptage et au nombre, et ce depuis le début de ses travaux. Citons "Le nombre 13 et la forme logique de la suspicion" ainsi que "Le temps logique et l'assertion de certitude anticipée" . Il s'agit de textes s'insérant dans une logique collective. Mais ce n'est pas pour l'opposer à une logique individuelle, au contraire. En effet, dans le temps logique Lacan affirme que le "collectif n'est rien, que le sujet de l'individuel" . Il s'agit précisément de trouver des modes de comptage appropriés au sujet tel que Lacan le définit, soit non identifiable à un individu car justement divisé, entre deux signifiants du langage dont l'un le représente pour l'autre. Un sujet divisé, en défaut d'une subjectivité (pour "se" compter un par exemple) sauf à se fixer à un objet pulsionnel dans un fantasme, un sujet divisé dans son rapport au sexe qui n'atteint pas le deux d'un rapport d'eux, dits hommes et dites femmes. Ces quelques remarques justifient la nécessité de modes de comptage spécifiques aux psychanalystes, à savoir l'introduction de nombres irrationnels, incommensurables au nombre entier 1, avec, de façon non exhaustive, le +1, ou un en plus, pour le trait unaire du sujet et le tour en plus sur le tore du désir par rapport à la demande ; d'où le nombre irrationnel dit nombre d'or pour évaluer la division du savoir et de la vérité relativement au sexuel, ainsi que le trois premier (réalisé avec le noeud borroméen) pour compter un, ou encore le quatre de la structure... sans compter le mystère de la question sur la possibilité d'un troisième sexe. On entreprendra de répertorier les différents modes de calcul de Lacan, leurs applications, leurs variations, le mode de penser (pensare = "mesurer") qu'ils mettent en jeu. Ce faisant, on pourra cerner la place de ces comptages dans notre propre lecture de Lacan et les interprétations éparses que nous en faisons, ainsi que définir l'usage de la notion de réel portée par le nombre et son lien à la topologie. Sans oublier la question : jusqu'où l'humain compte ? Jusqu'à 6 ? Au-delà ? Sachant que l'animal compte jusqu'à trois dans la jalousie. Question qui trouve une dimension collective avec la notion de cartel : composé d'un plus-un et ne comptant pas plus de six personnes.

11/2022

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