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Littérature étrangère

Humus

Un bourg portugais battu par les vents vers 1900. Gabiru, greffier extravagant, tient son journal. C'est à la table de trictrac centre névralgique de la chronique - que se réunissent quotidiennement les vieilles du village. Ces commères interprètent, dans l'esprit chaviré de Gabiru, les grands types humains : Dona Biblioteca, la dévote, Dona Lambisgoia, la mijaurée, Dona Desidéria, la jalouse. Ainsi peuplé de silhouettes à la Ensor, ce roman, fait de digressions métaphysiques et de parenthèses oniriques, annonce la nausée de l'existentialisme. "Seule l'insignifiance nous permet de vivre, avertit le conteur. Sans elle, le fou qui clame au fond de nous aurait pris le monde d'assaut depuis longtemps".

03/2023

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Policiers

Patagonia Tchou-Tchou

Deux hommes embarquent à bord de La Trochita, un train antédiluvien qui parcourt la Patagonie argentine. Haroldo, un ancien marin qui se prétend le descendant de Butch Cassidy, a entraîné son ami d'enfance Genaro, ex-conducteur de métro, dans une aventure risquée : les deux compagnons projettent de prendre en otages les passagers du train pour libérer Beto, le frère d'Haroldo, prisonnier en transit. En outre, ils comptent bien profiter de l'occasion pour mettre la main sur les sacs de billets qui se trouvent dans l'un des wagons. Cependant, rien ne se passe comme prévu. Il n'y a pas grand monde dans le train et la prise d'otages tourne court... Raul Argemi enbarque son lecteur dans un voyage romanesque long de quatre cents kilomètres et réussit le tour de force de combiner le roman d'aventures, le roman noir et la fable.

05/2019

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Histoire de France

La destruction des Juifs d'Europe. Tome 2

Raul Hilberg, né en 1926, professeur de sciences politiques à l'université du Vermont, fut le témoin dans sa jeunesse viennoise de l'ascension du IIIe Reich, puis, sous l'uniforme américain, de sa chute en 1944 -1945. Membre du War Documentation Project et de l'United States Holocaust Memorial Councll, témoin du département de la Justice dans les procès contre les agents du crime, Raul Hilberg commença ses recherches pour La destruction des Juifs d'Europe dès 1948. II a expliqué les immenses difficultés qu'il rencontra, à la fin des années cinquante, pour faire éditer la première version de cet ouvrage, qui ne suscita alors l'intérêt de presque aucun grand éditeur, ni même de philosophes : Hannah Arendt fit refuser le manuscrit par une des plus honorables presses universitaires américaines. Ce n'est qu'à partir des années soixante, et particulièrement à dater du procès d'Eichmann à Jérusalem, que l'Occident commença à passer de l'oubli à la mémoire.

09/2006

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Histoire de France

La destruction des Juifs d'Europe. Tome 3

Raul Hilberg n'a pas voulu traiter seulement de la dimension éthique de la catastrophe " indicible ", " innommable ", " passage à la limite de l'humanité ", a-t-on répété, le génocide est d'abord-on l'oublie trop souvent- un fait historique. En cela il est justiciable des procédures qu'applique l'historien à ses objets d'étude. La première édition en langue française de La destruction des Juifs d'Europe a été établie en 1988 à partir de l'édition en trois volumes publiée à New York en 1985 sous le titre : The Destruction of the European Jews. Elle en reprenait l'intégralité du texte mais également des compléments et rajouts inédits de l'auteur pour la version française. Cette nouvelle édition mise à jour, complétée et définitive est établie, avec l'aide de l'auteur, à partir de l'édition en trois volumes publiée à New Haven et Londres en 2003 sous le titre : The Destruction of the European Jews Third Edition. Semblablement, elle reproduit l'Intégralité du texte mais comporte également des compléments et rajouts inédits de l'auteur pour cette version française.

09/2006

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Sciences historiques

La politique de la mémoire

L'histoire même de l'ouvrage majeur de Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe - qui sert de trame à La politique de la mémoire -, est celle de la place qu'occupe désormais le génocide dans la culture occidentale : excès d'oubli dans les années d'après-guerre, excès de mémoire depuis les années quatre-vingt. Histoire en soi de la manière dont l'Occident a difficilement fait sa place à Auschwitz dans sa conscience collective, galerie de portraits - sans les concessions d'usage - de quelques grandes figures de la pensée (Hannah Arendt, notamment), cette analyse d'un symptôme de notre mémoire pourrait avoir pour exergue le propos de H. G. Adler, survivant de Theresienstadt : "Hilberg est seulement reconnu, peut-être aussi déchiffré, mais certainement pas compris".

11/1996

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Histoire de France

Holocauste : les sources de l'histoire

Encore un ouvrage sur le génocide des Juifs d'Europe par les nazis, dira-t-on. Tel n'est pourtant pas le cas. Malgré ses dimensions modestes, cet ouvrage a l'ambition pionnière d'ouvrir la réflexion épistémologique sur l'histoire de ce qui, avant d'être un objet de méditations métaphysiques ou morales, est d'abord un événement : Par là, le génocide relève des procédures communes au métier d'historien ; du fait de sa nature, il présente toutefois des spécificités (type des sources matérielles, oralité des ordres décisifs, politique de destruction des témoignages, etc.) qui contraignent également à réfléchir à l'application de ces mêmes procédures. Ainsi, entre autres questions, comment exploiter des archives si on ignore les modalités de circulation de l'écrit au sein de la bureaucratie nazie ? Comment décrypter un texte selon que la réalité d'un fait est arasée par la banalité du langage administratif ordinaire ou occultée par les euphémismes d'un codage volontaire ? Comment utiliser un témoignage sans une réflexion préalable sur la différence de nature entre victimes, survivants et témoins ? Raul Hilberg analyse tour à tour les types de sources (pièces verbales, pièces documentaires, pièces diffusées ou confidentielles, non diffusées, témoignages) ; leur composition (signatures, séries, format, annotations, archivage, témoignages) ; leur style (formules d'usage, formules spéciales, mots spéciaux, symboles, vocabulaire codé, enjolivures, etc.) ; leur contenu (détails, lacunes, ouï-dire, omissions, fausses déclarations, inexactitudes, etc.) et leur exploitation (importance, caractère non échangeable, recoupement, diffusion : de la divulgation exceptionnelle à la rétention exceptionnelle). Il est question ici non pas du devoir de mémoire, mais de la nécessité de savoir comprendre les faits, par-delà mémoire et oubli.

09/2001

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