recyclage papier industrie

La commission du développement durable (et de l’aménagement du territoire) à l’Assemblée nationale a ouvert une mission. Cette dernière concerne la filière du recyclage du papier. Ils seront onze hommes et femmes à se pencher sur le sujet, avec la perspective de rendre les poubelles plus vertes encore.

Pour la rentrée scolaire 2015-2016, le ministère de l'Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche impulse une nouvelle dynamique de généralisation de l'éducation au développement durable. Dans ce cadre, Ecofolio, en partenariat avec le ministère, propose des projets éducatifs au sein des établissements scolaires et des centres de loisirs sur le cas concret du tri et du recyclage des papiers.

Par un arrêté publié le 23 août 2017, plusieurs ministères prennent acte de la fusion-absorption d'Écofolio par Éco-Emballages. La société devient ainsi éco-organisme ayant pour objet de percevoir la contribution à la collecte, à la valorisation et à l'élimination des déchets d'imprimés papiers et de redistribuer cette contribution aux collectivités territoriales.

Dans un monde de papier, la matière première reste cruciale. L’industrie papetière française dresse à ce titre un bilan 2020, évidemment frappé par l’épidémie Covid-19. Elle souligne les pressions inflationnistes qui sont à l’œuvre, mais 2021 serait porteuse d’espoirs pour les professionnels.

Qui de l'industrie papier ou du livre numérique pèse le plus lourd sur l'empreinte carbone ? La question reste ouverte tant le marché est en pleine mutation. Pourtant au Canada, les effets les plus visibles ne sont pas écologiques.

Aujourd'hui, on trouve de plus en plus de mentions en fin de livre assurant que le papier utilisé est d'origine contrôlée, et qu'il respecte l'environnement. D'ici quelques mois, une autre annotation pourrait conclure vos ouvrages : Génétiquement Modifié.

« Rien ne semble arrêter les excès d’ignorance et de zèle pour déclasser le bois, le papier et l’imprimé, pourtant, au cœur des enjeux d’une économie basse en carbone. » Constat un brin amer qu’opère l’association Culture papier, qui a décidé de prendre le problème à bras le corps.

Des chiffres comme on n'en avait pas vu depuis le milieu des années 90. La semaine dernière, une étude Bookscan (institut Nielsen) faisait état de 715 millions $ de recettes pour le secteur. Rien que pour la seule année 2012, la hausse des ventes atteignait 35 millions. Une somme d'autant plus réjouissante qu'elle ne prend pas en compte le format numérique ni les achats menés par les bibliothèques.

#PenuriePapier – L’année 2022 aura lourdement pesé sur les industries puisant leurs ressources, voire leur existence, dans la fibre de bois. Les organisations professionnelles, au niveau européen, multiplient les rencontres : sortir par le haut de la pénurie devient un impératif. À l’initiative de la Fédération européenne des éditeurs, les représentants des fabricants de papier et des imprimeurs tentent d’agir de concert… 

#PenuriePapier – Le papier, celui dont on risquait de manquer pour imprimer le prix Goncourt 2022, se porte finalement bien. L’industrie papetière réunie ce 23 mars, présentait un bilan de l’année 2021. Carton, papiers, pâte marchande, autant d’éléments dont la production aura atteint 7,4 milliards de tonnes l’an passé, avec 5,9 milliards € de chiffre d’affaires. Une hausse de 25 % en regard de 2020 porteuse d’espoirs, malgré le contexte.

Le créateur chilien Seba Naranjo fait revivre des créatures majestueuses disparues depuis longtemps, les dinosaures, avec de simples feuilles de papier. Pour son projet Khartosauria, il dessine, découpe et assemble des maquettes en 3D à l'échelle. Un travail qui demande autant de minutie que de recherches en la matière.

Les efforts que réalise l’industrie du livre pour améliorer son rapport à l’environnement font l’objet d’un rapport rendu par le Book Industry Environmental Council. Ce dernier expose les efforts des industriels américains pour arriver à une édition respectueuse, mais pointe encore de nombreux obstacles, complexes, à surmonter. 

Les technologies numériques ont été désignées comme « disruptives », par la façon dont elles bouleversaient totalement les acquis en matière d'habitudes, d'attentes ou de modèle économique. Les industries de Finlande en savent quelque chose, et notamment ces deux fers de lance, Nokia et l'industrie du papier. Deux institutions du pays qu'Apple a complètement remises en cause.

Les infographies sont parfois les moyens les plus simples pour comprendre un ensemble d'informations sur un sujet. Prenons la question des livres d'occasion, particulièrement intéressante pour les petits budgets. Dans un pays sans loi fixant un prix unique pour les livres, numériques ou de papier, l'occasion reste encore un moyen de trouver des ouvrages moins chers que les ebooks. 

40 % voient le numérique l'emporter en 2018

Nous y voilà… Et comme dirait Churchill, de la sueur, du sang et des larmes, que l’on ne remarquera pas trop, nous sommes des gens numériquement propres, pour cette version Papiel.

'Plan banlieues' : du recyclage sans moyens ?

Cet article constitue la première partie d’un travail d’enquête sur l’édition numérique en Amérique latine. Ce texte est une actualisation du rapport sur L’édition numérique dans les pays en développement (2011), avec un focus sur les appareils mobiles. Dans cette première partie nous nous intéresserons notamment à l’influence des réseaux sociaux dans l’essor de la lecture numérique, au développement des librairies en ligne dans la région, et au phénomène des bibliothèques virtuelles dites “Nuages de livres”.

L'étude présentée par le BASIC, Bureau d'Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne, a révélé quelques données sur l'impact social et environnemental de l'édition de livres en France. Analyse et débat, avec Gilles Colleu (Éditions Vents d’ailleurs et imprimerie Yenooa), Daniel Vallauri (Fonds mondial pour la nature (WWF) et Pierre-Michel Escaffre, de la FCE-CFDT Papier Carton.

Jonah Lehrer, voilà un nom connu de toutes les rédactions outre-Atlantique : le bonhomme usait sa plume dans les colonnes du New Yorker, de Wired, ou encore du New York Times, abreuvant la toile et les publications de ses articles consacrés à des expériences scientifiques atypiques, du genre « La dépression nous rend-elle plus intelligents ? » ou « Pourquoi les gens intelligents sont-ils stupides ? ». Depuis une dizaine de jours, son nom est connu pour autre chose...

Parce qu'il est une et mille manières de penser, de prendre une posture réflexive tout en lisant un ouvrage fort méditatif, le créateur et bibliophile Kenjio présente ses sculptures. Toutes inspirées du célèbre Penseur de Rodin, il fallait  bien les décliner à l'infini.

Recyclage de livres : la bibliothèque suspendue au mur

Les annuaires téléphoniques inondent le centre de recyclage

Des cahiers d'excercice neufs jetés au recyclage

La pratique est ancienne, courante pour certains éditeurs, mais reste recouverte d'un voile pudique : le pilon, ou la destruction des exemplaires invendus, reste indissociable de l'industrie du livre. Justifiée par les incertitudes du marché, la maitrise des coûts de fabrication et les frais de stockage, elle se trouve néanmoins de plus en plus critiquée, face à l'impératif de la sobriété environnementale...

Moussy et le tas de l'OpéraNathalie Infante

Rentrée scolaire oblige, les entreprises soignent leur communication : ainsi, Véolia et les éditions Belin annoncent qu’elles vont sauver des millions d’arbres. Bel effort, louable, mais il y a fort à faire. Pour y parvenir, le projet est de réaliser une grande campagne de valorisation d’anciens livres scolaires auprès de 6800 collèges en France.

Comble du geekisme, le designer Rodrigo Alonso Schramm a créé un tabouret entièrement composé de matériaux électroniques  recyclés. Posés sur quatre pieds d'aluminium, les vieilles télécommandes, discs durs et autres circuits imprimés sont fondus puis plongés dans un cube en résine.