sauver livres poubelle

L’initiative de cette société aura permis de sauver des centaines d’ouvrages. Oubliés dans une cave, au fond d’un placard ou promis au recyclage après un déménagement, les livres jouissent désormais d’une seconde vie. Salerno Pulita, entreprise basée non loin de Naples, avait lancé son projet durant l’été et désormais redistribue ses collectes dans les écoles.

À Naples il existe une rue consacrée aux vendeurs des livres, où se trouve la « bancarella » de Lello Feltrinelli, un des derniers vendeurs ambulants de livres à Naples, acteur dans une économie circulaire qui permet de sauver des ouvrages destinés à la destruction.

Récupérer des œuvres dans les poubelles, les conserver, puis les donner aux plus pauvres : José Gutiérrez, un éboueur colombien, qui œuvre dans les beaux quartiers de Bogota depuis près de 20 ans, a sauvé plus de 20 000 livres pour en faire une bibliothèque de fortune, dans son propre garage. 

La maison d'enchères Artcurial va présenter une planche originale d'Astérix et le bouclier Averne, sauvée d'une fin peu banale. En effet, dans un immeuble du XVe arrondissement de Paris, un particulier vigilant a découvert ladite planche, dans le local poubelle de l'immeuble. Une histoire bête comme chou.

Ouvrez une école, fermez une prison : le mot est célèbre et nul doute que les instituteurs de jadis surent le mettre à profit. Ceux d'aujourd'hui ont trouvé une variante : jetez les livres scolaires à la poubelle, faites pester le voisinage. C'est autre chose...

Les conservateurs britanniques ne semblent pas prendre très au sérieux le mouvement de défense des librairies publiques. Ce mouvement a beau recueillir un écho certain parmi la population et les intellectuels, cela n'a pas empêché le Communities Secretary, Eric Pickles, de parler d'une « bande d'acteurs. »

La pratique ancestrale du troc pourrait se révéler le meilleur moyen de lutter contre le plus grand danger qui menace nos livres. Ce terrible fléau, celui que les Japonais ont baptisé le

Le quartier de Çankaya, dans la capitale turque d'Ankara, rassemble les institutions politiques et économiques du pays. Dans les poubelles des ambassades et des bureaux, les éboueurs de la ville retrouvent souvent des trésors dont la valeur ne se mesure pas à leur prix : des livres. Ces derniers, en mauvais état, mais récupérables, rejoindront bientôt une bibliothèque ouverte il y a 8 mois, qui contient déjà 5000 titres.

Le livre est-il un déchet comme les autres ? Une récente campagne de communication menée en Italie semble l’admettre. C’est dans la ville de Corato (région des Pouilles, extrême sud-est de la péninsule), que le drame s’est déroulé. Et l’édition a du mal à tourner la page.  

Thompson Vitor est un jeune Brésilien dont l’histoire entrera au Panthéon de celles dont raffole le web. Son rêve d’entrer à l’université s’est concrétisé, mais jusque là, rien de bien folichon. Issu d’une famille modeste, il vivait dans un petit village proche de Natal (à l’est du pays, proche de la côte atlantique). Pas non plus de quoi pousser de grands cris. Sauf que ce contexte a construit une véritable aventure.

La librairie parisienne Terminus Polar a diffusé un appel à ses clients les plus fidèles et aux amateurs de littérature noire plus généralement. Cet établissement propose «  livres pour adultes, ados et enfants, des bandes dessinées, des revues spécialisées ». Située dans le XIe arrondissement, est la première à ne se consacrer qu'à ce genre, après un déménagement, l'an passé.

Les livres, sacro-saints objets détenteurs du savoir, de la connaissance et complices de lectures, d’aventures, d’émotion. Faut-il être sans cœur pour les mettre dans une benne ? Ici, comme ailleurs, les cœurs se soulèvent, à la pensée qu’on puisse en jeter une virgule...

La scientifique australienne Mariana Fuentes a eu l'idée d'écrire un livre en images, pour les enfants de 7 à 8 ans, destiné à les sensibiliser sur l'espèce des dugongs en voie de disparition. Dhyum le Dugong est le personnage principal de ce nouveau livre, destiné à enseigner aux gens comment sauver ces mammifères marins en péril.

La Junk Food n’est pas forcément le produit en tant que tel ! Un burger, s’il est bien fait, n’entre pas dans cette catégorie. En revanche, quand une société multinationale prend le dessus et crée un monde qui ne pense que par l’industrialisation à mauvais escient on peut définitivement employer ce terme de « nourriture poubelle ». Noémie Weber, dans sa première bande dessinée, s’attaque à la malbouffe dans une dystopie cynique et très drôle !

Ville-Lumière, ou ville poubelle : l'avenir, autrement

Panama : Olivier Poubelle, associé à Gallimard, repreneur potentiel

Les livres parus en mars de cette année peuvent, à bien des égards, être considérés comme des livres fantômes, des ouvrages qui n’atteindront pas leur public. Huit éditeurs indépendants se sont associés pour créer « les livres de mars font le printemps » et tenter de redonner vie à des œuvres qui méritent d’être lues et appréciées.

Mister Book-Freeze, goût papier mouillé

Il y a encore quelques mois, la bibliothèque centrale de l'université de Tribhuvan était la plus grande du Népal, avec un demi-million de livres, 100.000 périodiques et des trésors comme des manuscrits hindous plusieurs fois millénaires. Depuis le 25 avril 2015, date du premier séisme, les bibliothécaires et volontaires s'activent dans les ruines de l'établissement, fortement touché. Et, après les répliques et le nouveau séisme du 12 mai, les survivants s'activent pour sauver le patrimoine, avant les fortes précipitations.

#LabelEmmaus - « On les appelle les livres mort-nés : entre 140 et 145 millions de livres, fraîchement édités, sont pilonnés en France par an, soit 1/4 de la production littéraire. Ou encore 700.000 à 1 million d'arbres », indique Maud Sarda, co-fondatrice et directrice de Label Emmaüs. Cette marketplace solidaire se présente comme une alternative aux vendeurs et sites marchands classiques.

On ne jette pas les bisous à la poubelle

Lors d’une conférence de presse plutôt improvisée, le président de l’agglomération de Carcassonne Alain Tarlier a reconnu une « connerie », et a annoncé que les livres seront proposés la semaine prochaine aux associations et au public.

BONNES FEUILLES - « Je vous raconte ce que j’ai vu, pour qu’avec moi vous regardiez en face ce que nous sommes en train de perdre et ce qui nous attend, ce qui est déjà à l’œuvre. Il ne s’agit pas de semer la peur, de culpabiliser, d’accuser ou de désespérer. Mais de vous convaincre de passer à l’action. Car j’en ai l’espoir et la conviction, nous sauverons les glaciers, et nous-mêmes. »

Vous n'avez pas pu oublier les aventures de Shaunna Raycraft et de son mari. Ce couple de Saskatchewan avait pris en pitié plusieurs tonnes de livres qu'une voisine, récente veuve, avait décidé de brûler...

AVANT-CRITIQUE – Ce roman japonais nous raconte l'histoire de Rintarô Natsuki, lycéen venant tout récemment de perdre son grand-père, qui était aussi sa seule famille. Alors que le jeune homme s'apprête à fermer définitivement la librairie dont il a hérité, un étrange chat parlant fait son apparition avec une requête des plus inattendues : il lui demande de l'aider à aller sauver les livres, ceux que leurs propriétaires maltraitent ou négligent.

Ah, la gloire, le succès, le champagne qui coule sous la douche – et tant pis si c’est moins commode que l’eau claire pour se laver ! Les pelletées de caviar en sandwich entre deux tranches de Pata Negra Bellota... Bref, la gloire...

La suppression des fichiers, préoccupante pour la CJUE

La Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse avait, en 2017, produit une websérie, « Dans la peau d'un auteur jeunesse », pour sensibiliser le grand public et la chaine du livre sur les conditions de vie et de travail des écrivains et des illustrateurs. Pour 2018, La Charte ne propose rien de moins qu'« On a sauvé le livre », une autre websérie.

Dans une interview spécialement accordée à l'hebdomadaire