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BD tout public

Somaliland

Somaliland raconte l'histoire de Sahra Hallan, chanteuse et figure de la résistance somalilandaise. durant le conflit somalien qui a rebute en 1978, elle a soigne les blesses dans les camps de réfugiés et chante dans les camions-radio itinérants, avec le rêve de réunir la grande somalie. exilée en France, elle est restée un emblème de la résistance pour la diaspora somalilandaise, enchainant son travail d'agent d'entretien la semaine a Lyon et des concerts engages à travers le monde. De retour dans son pays, Sahra continue de se battre, avec son chant pour seule arme son but : mettre en lumière le Somaliland pays indépendant depuis 1991, mais encore non reconnu par la communauté internationale. Somaliland raconte l'histoire de Sahra Halgan, mais aussi celle dune terre, d'un peuple et d'un combat qui continue : celui de la reconnaissance.

08/2020

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Histoire internationale

Somaliland, pays en quarantaine

Il existe une Somalie paisible qui ne retient pas l'attention permanente : le Somaliland. Décidé à ne plus subir les désordres d'un système violent et prédateur, ce pays a repris son indépendance en 1991. Mais il n'est pas reconnu officiellement. Depuis vingt-trois ans il est littéralement mis à l'écart de la "communauté internationale". Pourtant l'Etat du Somaliland est plus légitime que certains Etats africains reconnus. Devenu indépendant en 1960, il s'était uni volontairement à la Somalie, ancienne colonie italienne, choix qu'il devait regretter rapidement. Ministre des Affaires étrangères du Somaliland de 2003 à 2006, Edna Adan Isma'il, s'est efforcée de faire reconnaître l'étrange et scandaleuse situation que connaît son pays. Elle disait : " Nous payons le prix fort parce que nous sommes pacifiques. Il n'y pas de troupes internationales pour maintenir la paix au Somaliland. On n'enlève pas d'étrangers chez nous. Nous sommes juste un pays très ennuyeux qui vit son quotidien, rebâtir. " En 2005 l'Union africaine a admis que la demande de reconnaissance du Somaliland était justifiée. Mais le pays reste en quarantaine, victime d'une diplomatie internationale sans principes.

05/2014

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Sciences politiques

Naissance et fonctionnement de la police au Somaliland. Ethnographie d'un commissariat de police urbain

Après la chute du général somalien Siyaad Barre, en 1991, les dirigeants du Somali National Movement (SNM) déclarent l'indépendance du Somaliland. Trente ans plus tard, la République autoproclamée n'est officiellement reconnue par aucun autre Etat. Pourtant, sa stabilité contraste avec le reste de la Somalie qui fait face au groupe islamiste al-shabaab. Comment expliquer que ce territoire marginalisé soit parvenu à instaurer une administration fonctionnelle et une paix durable après la guerre civile ? En rupture avec les approches développementalistes qui insistent sur la faiblesse de l'Etat dans cette région du monde, Axelle Djama analyse la genèse et le fonctionnement d'une institution régalienne - la police - à partir d'une étude socio-historique et de l'observation des pratiques quotidiennes dans un commissariat de Hargeisa, la capitale. De la guerre civile à l'émergence d'un ordre politique pacifié, la réintégration des anciens combattants participe à la création d'une police perçue comme légitime par les citoyens. L'enquête de terrain conduite par l'auteure dans des conditions difficiles s'appuie sur un cadre théorique solide. Ainsi sont mises en évidence quelques-unes des spécificités du Somaliland, "un Etat-nation qui n'existe pas", et qui apparaît aujourd'hui comme une exception dans la Corne de l'Afrique.

07/2021

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Histoire ancienne

Les abris ornés de Laas Geel et l'art rupestre du Somaliland. Edition bilingue français-anglais

Le site de Laas Geel a été découvert en décembre 2002 à l'occasion d'une mission de recherche 'archéologique française au Somaliland. Ce site s'est très vite révélé comme le plus important ensemble de peintures rupestres de la Corne de l'Afrique. Il comporte plus de 20 abris rocheux ornés de peintures polychromes représentant principalement des vaches domestiques et des personnages aux bras tendus. Les archéologues qui l'ont étudié considèrent que Laas Geel appartient probablement à la plus ancienne phase d'art rupestre connue actuellement dans la Corne de l'Afrique, phase qu'ils situent à la fin du 4e ou au début du 3e millénaire avant notre ère. Cet art illustre magnifiquement l'univers mental des plus anciennes sociétés d'éleveurs de bétail de cette région. D'autres sites à peintures rupestres ont pu être étudiés au cours des missions archéologiques réalisées depuis 2002 au Somaliland. Le style des peintures de Laas Geel y est souvent présent mais il existe aussi plusieurs ensembles peints qui sont d'un style différent et se rapportent à des périodes plus récentes. Quoi qu'il en soit, le Somaliland apparaît aujourd'hui comme l'un des plus importants foyers d'art rupestre africain.

10/2011

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Histoire ancienne

Espaces musulmans de la Corne de l'Afrique au Moyen Age. Etudes d'archéologie et d'histoire

Premier examen méthodique des témoins de la civilisation islamique d'Ethiopie et du Somaliland, cet ouvrage propose une mise à jour des conceptions et des données. L'histoire de l'Islam dans la Corne de l'Afrique est livrée à de nombreux préjugés : on suppose sa présence ancienne sur la côte mais on lui concède un rôle secondaire et tardif au voisinage du royaume chrétien ; l'importance supposée du facteur nomade dans sa diffusion paraît plaider pour une faible visibilité archéologique ; l'absence de fouilles semble interdire d'individualiser l'architecture ancienne. Les résultats accumulés présentent aujourd'hui une tout autre image : des contreforts du haut plateau central d'Ethiopie jusqu'aux rives africaines du golfe d'Aden en passant par le Tchärtchär éthiopien, des vestiges archéologiques abondants délimitent les contours d'une civilisation sédentaire et urbaine antérieure au xvie siècle. Témoins majeurs de ces sites, les mosquées permettent d'en proposer une première caractérisation architecturale. Enfin, le dialogue des sondages archéologiques et des sources écrites, arabes ou éthiopiennes, peut avoir lieu ; il offre de repenser l'essor et l'histoire du port de Zeyla (Somaliland) et permet de proposer un nouveau point de départ sur la géographie et la périodisation de l'Islam dans cette région du monde.

10/2011

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Littérature française

Chroniques de Hargeisa - Recueil de nouvelles

Hargeisa, la capitale de la république autoproclamée du Somaliland. Une terre et des hommes déshérités par plus de deux décennies d'isolation. Pourtant, ce pays s'en sort bien. Il n'a rien à envier aux pays dûment reconnus. Le pays fonctionne, avec sa Police, son Armée et un gouvernement démocratiquement élu. Le pays se construit aussi. La capitale, Hargeisa, et bien d'autres villes du pays, essaye tant bien que mal à afficher une allure de normalité, un aspect de grandes villes fréquentables. Des bâtiments sortent de terre, les services se diversifient et s'étoffent. Toutefois, les séquelles de la guerre civile, même si les stigmates ont depuis longtemps disparu des façades, dorment dans les consciences. Avec ce recueil, ils se révèlent à nous ; une route, une place, une maison ou une personne rencontrée quelque part et les souvenirs refont surface, plus vi-vaces que jamais. Dans ce livre, Rachid Hachi nous fait voyager dans ce pays qu'est le Somaliland, pris entre une reconnaissance qui tarde à venir, les séquelles d'une guerre civile parti-culièrement sanglante qui peinent à se cica-triser et une tradition qui tend à se dissiper avec le temps. Le triangle d'or ou un cercle mortel ? Le temps nous le dira. Bon voyage avec ce livre ! Moustapha Osman Hadi Un admirateur de vos écrits

11/2017

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