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Extraits

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Théâtre

Sony chez les chiens suivi de Blues pour Sony

"Le théâtre de Dieudonné Niangouna est un surgissement, fait de ruptures et d'écoulements de laves incandescentes. Il manipule la quotidienneté des sentiments contradictoires, ainsi que les ressentis qui influencent les comportements. L'évocation, de Sony Labou Tansi est ici, l'occasion d'un plaidoyer au vitriol pour clore toutes les mésalliances. Au coeur des répliques qui s'enfilent en un dialogue intempestif et savoureux, le dramaturge nous convie à l'exploration mouvementée de son univers culturel. Dans ce texte, il nous dit tout, ce qu'il aime ou déteste, sa congolité, ce qui a fait de lui un dramaturge unique et universel à la fois, son désir constant d'émancipation. Le théâtre de Dieudonné Niangouna touche à l'essentiel, c'est-à-dire à ce qui nous permet comme le dirait Sony de nommer les choses et les êtres." Caya Makhélé

01/2017

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Critique

Sony Labou Tansi. Folies romanesques

"En Afrique subsaharienne, le fou mène une existence axiale" écrit Bessem Aloui dans l'introduction de son ouvrage. L'expression est saisissante. On pense à la diagonale entre l'Afrique et l'Europe que trace le personnage du fou dans l'Aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane, ce roman paru en 1961, dont le rôle a été si déterminant dans la configuration littéraire d'un espace africain postcolonial. Le livre de Bessem Aloui explore ce paradoxe d'une folie à la fois destructrice et créative susceptible de mettre en tension, un espace, une temporalité et une écriture. Dans le combat qu'il engage au sein de son époque, Sony Labou Tansi choisit résolument le côté de la vie. Depuis son poste de peur, car la folie est chez lui étroitement associée à la peur, il interpelle un monde lancé sur une orbite de mort, pris au piège des calculs froids et rationnels qui masquent mal les volontés de puissance. Le fou est celui qui ne se laisse pas paramétrer dans un univers soumis à des mesures faussées. Bessem Aloui rend compte de la démesure de la folie qui naît dans les trous de silence de l'ordre mondial : démesure des mots, démesure du rire, démesure du corps, démesure du sens lui-même. La folie est chez Sony Labou Tansi un foyer de distorsion. Elle crée son propre centre à partir duquel doit se réagencer tout un environnement social, écologique et cosmique. Par sa démesure même, la folie nous fait signe. Elle est au coeur de la puissance d'interpellation de la littérature de Sony. Xavier Garnier.

04/2021

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Critique littéraire

Sony Labou Tansi. Naissance d'un écrivain

Qui est Sony Labou Tansi ? Celui que l'on considère aujourd'hui comme l'un des plus grands auteurs africains d'expression française n'est pas né en un jour. Il lui a fallu s'imaginer, se fabriquer, se faire connaître et reconnaître par un Congo en proie aux convulsions de l'Histoire. Tout s'est décidé pour lui à la fin des années 1960, quand son goût de l'expérience créatrice s'est changé en un besoin, toujours plus impérieux, de construire son propre univers, dense et homogène. L'anonyme Marcel Ntsoni invente la figure flamboyante de Sony Labou Tansi, écrivain explosif qui, en marge de l'ordre littéraire, ne craint rien ni personne, dans son projet hyperbolique de fonder une nouvelle littérature. Entre les coups d'Etat et les fièvres révolutionnaires, le Congo a beau traverser des tempêtes, l'apprenti grand écrivain ne désarme pas. La société devient paroxystique ? A l'écriture d'aller plus loin encore en lui administrant son paroxysme à elle, jusqu'à faire voler en éclats ses normes et ses institutions. Scénarios existentiels et fictions compensatoires aident le jeune Sony à modeler son oeuvre et son identité, mais l'exposent aussi à de multiples contradictions : affirmer publiquement son statut d'écrivain et assouvir sa haine du régime au pouvoir ; s'attaquer à une France taxée de néocolonialisme et tenter d'y diffuser ses écrits ; démolir les figures d'autorité et partir en quête de conseillers, d'intercesseurs et de pères littéraires. Pour l'essentiel inédits, les premiers écrits donnent l'image d'une création débondée, véritable geyser de lave, de boue et de sang. Dans l'espace privé des manuscrits, tout peut se dire, des folies les plus intimes aux visions les plus impitoyables. Vivre l'écriture comme le seul absolu, au-delà des tabous, telle est l'expérience hors norme sur laquelle Sony Labou Tansi cherche à édifier la destinée qu'il s'est choisi : devenir écrivain, au sens radical du terme, c'est-à-dire démiurge.

01/2019

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Photographie

Obtenez le meilleur du Sony Alpha 900

Reflex de petit format extraordinaire par sa précision et d'une résolution exceptionnelle, le Sony x900 ouvre aux photographes experts comme professionnels de nouveaux horizons. Ce guide pratique dévoile toutes les caractéristiques du Sony x900, de sa prise en main à ses fonctions les plus avancées, et présente le système Sony, des optiques et flashes aux logiciels de traitement numérique. Photographe chevronné, l'auteur a réalisé sur le terrain des centaines de tests et prises de vue, afin d'évaluer les performances du matériel et les avantages ou inconvénients de chaque paramètre. Découvrez ses conseils, astuces et réglages favoris, pour réussir vous aussi, selon vos préférences, vos plus belles photographies et obtenir des images de qualité. Richement illustré et tout en couleurs, cet ouvrage indispensable répond à toutes les questions que peuvent se poser ceux qui souhaitent obtenir le meilleur du Sony x900 !

01/2009

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Critique littéraire

L'esthétique romanesque de Sony Labou Tansi

Peu d'ouvrages en littérature africaine d'expression française relèvent de la stylistique. Les romans de Sony se démarquent de l'ensemble des romans classiques français, en général, et des romans négro-africains, en particulier, aussi bien par leur structure que par leurs singularités linguistiques, bien qu'ils abordent généralement les mêmes thèmes : "snobisme, inconscience professionnelle, tribalisme, dépravation morale, corruption, médiocrité intellectuelle et morale, matérialisme, mégalomanie, etc." (J. Fame Ndongo) institutionnalisés par les nouveaux dirigeants de l'Afrique indépendante. Comme l'écrivait Sony Labou Tansi lui-même, "Il faut faire éclater cette langue frigide qu'est le français, lui prêter la luxuriance et le pétillement de notre tempérament tropical, les respirations haletantes de nos langues et la chaleur folle de notre moi vital". Ainsi, "L'apparition de Sony Labou Tansi avec "La vie et demie" (1979) et d'autres écrivains comme Henri Lopes avec "Le Pleurer-rire" (1982) permet de parler de "rupture", dans le champ linguistique et littéraire. Le contexte historique incite à la revendication et à plus de liberté face au dictateur, démystifié, rendu plus bouffon et ubuesque, dans un Etat, échec du placage de l'Etat d'origine européenne. D'où l'esthétique du grotesque : français créolisé, bouffonnerie d'écriture, irréalisme de certaines situations, énonciation indécise... ; autant de ruse pour communiquer au lecteur le sentiment de l'inacceptable"... (G. Ngal). L'écrivain congolais [Sony Labou Tansi] peut être désormais considéré comme le modèle de l'esthétique romanesque africaine des années 80.

09/2015

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Critique littéraire

Sony Labou Tansi. Une écriture de la décomposition impériale

A partir d’une lecture critique de l’oeuvre de l’écrivain congolais Sony Labou Tansi (1947-1995), cette étude se propose d’analyser la façon dont la littérature peut tirer parti de la circulation d’énergies au sein des espaces impériaux. Si la colonisation fut bien un phénomène mondial, les différents empires ont déployé des nappes spatiales différenciées, qui n’obéissent ni au principe d’intériorité nationale, ni à celui de mise en connexion globale, mais à des dynamiques de spatialisation encore actives aujourd’hui. Le déploiement des empires coloniaux, qui a été vécu par les conquérants comme d’enthousiasmantes ouvertures d’espace, a eu comme envers l’expérience faite par les colonisés d’un effondrement de leurs lieux de vie. Le souffle de cet effondrement est une contre-énergie, un principe de décomposition, qui ne cesse de remonter de la périphérie aux centres impériaux, et dont la littérature de Sony Labou Tansi témoigne merveilleusement. La tonalité apocalyptique de son écriture, qui «invente un poste de peur dans ce vaste monde qui fout le camp», naît de l’expérience de ceux qui sont condamnés à parler depuis des lieux de relégation. C’est depuis une Afrique postcoloniale en voie de décomposition que cet auteur interpelle le monde pour le rappeler à l’espoir et au sens de l’humain.

01/2015

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