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Famille

L'aile d'or. Une étude sociologique du système familial chinois

Se marier, vendre du riz, fêter le nouvel An... Lin Yaohua, sociologue, nous raconte l'histoire fictive d'une famille pour expliquer ces traditions et le fonctionnement de la société chinosie. Un ouvrage de référence pour les sinologues et sociologues. D'abord publié en anglais en 1947, cet ouvrage romancé de l'anthropologue chinois Lin Yaohua (1910-2000) a marqué toute une génération de sinologues et de chercheurs. Non seulement c'est l'un des rares textes écrits par un autochtone sur le monde rural chinois avant l'arrivée du Parti communiste en 1949, mais il emploie aussi un moyen original - la fiction - pour dépeindre la structure sociale la plus fondamentale en Chine : son "système familial" . On y découvre que la notion chinoise de "famille - clan/lignage" , bien différente de la famille occidentale "nucléaire" , dépasse le seul groupe patrilinéaire et s'appuie fortement sur les femmes. L'histoire, centrée sur la relation entre deux beaux-frères - l'un étant marié avec la soeur de l'autre -, offre un exemple éclairant de cette paire primordiale qui a été au coeur de bien des travaux anthropologiques. Cet ouvrage disponible pour la première fois en français donne ainsi une image saisissante de la profondeur et de l'étendue des liens de parenté chinois, nous menant à questionner notre monde moderne désenchanté où la famille s'est réduite à peau de chagrin.

05/2023

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Histoire internationale

A la découverte d'Illéla (Tarihi)

Dans cet ouvrage d'une grande richesse, l'auteur nous fait une excellente présentation de la vie de son village natal, situé dans la région de Tahoua, au centre du Niger. Il raconte l'histoire passionnante des personnages qui ont contribué à sa création et à son développement. Ce témoignage vivant apporte un important éclairage sur l'histoire d'Illéla et de la vie de sa communauté. Dans un style simple, agrémenté d'images, l'auteur parle d'une manière inattendue de toute la réalité de cette localité. Ce livre captivant est une oeuvre à l'usage de toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à la culture nigérienne et à l'engagement de chaque intellectuel pour oeuvrer utilement au bonheur de son pays.

05/2020

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Littérature française

Niger en transition 1960-1964. Souvenirs et rencontres

Jeune magistrat coopérant détaché au Niger de janvier 1960 à juin 1964, successivement à Zinder, Tahoua, Birni-n Konni, Niamey et surtout Maradi, l'auteur y a vécu la proclamation de l'indépendance (3 août 1960) et la nigérianisation progressive de l'administration territoriale, de la justice et de la gendarmerie, en même temps qu'il y commençait ses travaux de recherche historique à partir de la tradition orale en pays haoussa. Il livre ici ses observations sur les diverses étapes de cette transition à la fois tranquille et routinière, dans un pays immense, encore pauvre en cadres et rarement conscient des faiblesses de son nouveau statut. Dans ce livre volontairement placé à mi-chemin entre de purs mémoires personnels et l'analyse historique de ces quatre années de transition politique décisive, il raconte d'abord l'apprentissage de son métier sur le terrain et ses tâches quotidiennes de juge à la fois sédentaire et itinérant ; reprend une partie de ses notes de voyage et d'exploration à travers des paysages sahéliens qui souvent le fascinent ; évoque l'amitié profonde qui l'a lié, lui et sa famille, à certains Nigériens, modernes ou traditionnels, mais hors du commun ; esquisse, le cas échéant sans complaisance. plusieurs figures, pittoresques ou pénibles, de la colonisation finissante. Enfin, conscient des difficultés qui menacent à terme une indépendance fragile et paresseusement assumée, il évoque le retour en 1964 de convulsions politiques dans un pays dont la France avait, en septembre 1958, fait en sorte qu'il ne vote pas, comme la Guinée, " non " à la Communauté.

02/2007

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Sciences de la terre et de la

L'oignon du Niger. Etude d'une filière traditionnelle face à un marché globalisé

L'agriculture ouest-africaine, malgré une situation de transition liée au processus de mondialisation et à l'instabilité des marchés internationaux, demeure une agriculture familiale caractérisée par la coexistence d'un ensemble d'activités impliquant diverses productions végétales et animales. L'expérience montre que les petits producteurs africains sont des agents économiques qui sont disposés à la fois à investir selon leur disponibilité économique et à participer dans des réseaux structurés pour commercialiser leurs productions au niveau sous-régional. Forte d'une production annuelle de plus de 400.000 tonnes, la filière oignon représente aujourd'hui pour le Niger la principale source de recettes d'exportation après l'uranium. La Région de Tahoua se situe à la première place avec une contribution d'environ 82 % de la production nationale : c'est dans cette région que se situe le triangle productif représenté par les départements de Madaoua, Konni et Keita. La variété d'oignon la plus répandue est le Violet de Calmi, constituant un produit de qualité connu et apprécié pour ses caractéristiques organoleptiques par les consommateurs de plusieurs pays d'Afrique. L'étude de la filière de l'oignon au Niger ouvre des perspectives nouvelles et contribue à redéfinir le rôle de l'agriculture sahélienne dans le développement et l'intégration régionale. En effet, il s'agit d'une filière traditionnelle, qui utilise des mécanismes propres à l'économie informelle et se base sur un réseau commercial emprunté de la structure hiérarchique de la famille haoussa. En dépit de la mondialisation, la filière nigérienne reste dominante sur les marchés régionaux. Cependant, elle doit être renforcée, surtout au niveau de ses acteurs les plus vulnérables pour réduire les risques et augmenter la compétitivité avec les autres producteurs régionaux et internationaux.

05/2012

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