temps travail Humensis

Fruit du regroupement des sociétés PUF et Belin, la société Humensis est dirigée par Frédéric Mériot, directeur général depuis le 1er janvier. Ce dernier fera face, ce 27 février, à un débrayage, considérant l’organisation du temps de travail que l’entreprise souhaite mettre en place. Et ce, alors qu’un accord doit être trouvé avant la fin du mois.

Sous une légère pluie de flocons, plus de soixante-dix salariés de la société Humensis étaient regroupés au pied du siège, au 140 boulevard du Montparnasse. Un débrayage prévu alors que la direction et les représentants du personnel cherchent un accord autour du temps de travail. Ce 27 février, consacrée journée la plus froide de l’année, il fallait chaudement croire en son métier…

Le 27 février, intervenait un débrayage sous la neige, suivi d’une manifestation devant le siège du groupe Humensis. En cause, les négociations autour du temps de travail pour le personnel – et l’impératif de trouver une solution avant le 1er mars. Nous apprenons que les parties se sont finalement entendues. Presque.

Travail le dimanche, après la mi-temps, les prolongations ?

Après 11 livres publiés dont une bonne partie chez Calmann-Lévy, Nathalie Hug confirme qu'elle « peut en vivre ». De son métier, auteure, qu'elle exerce parfois en tandem avec Jérôme Camus : leurs livres coécrits se vendent bien, et Hachette les met à la disposition des lecteurs au format numérique. Pourtant, entre la pression des multinationales et l'inflexibilité des éditeurs, sa situation n'a rien d'enviable.

Le fonctionnement même des colonies de vacances où les animateurs ont à charge les enfants 24 heures sur 24 avait été remis en question par une décision du Conseil d'Etat du 10 octobre 2011. En effet, selon ce dernier, le Contrat d'Engagement Educatif, contrat sous lequel sont embauchés les animateurs, n'était pas conforme à la directive européenne sur le temps de travail qui prévoie des poses minimales à respecter chaque jour.

Le groupe éditorial Humensis fait l’actualité depuis plusieurs années, souvent pour de mauvaises raisons : une perte de plus de 14,5 millions € en 5 ans, la fermeture de la librairie des PUF à Paris, la mise en place d’une semaine de 4,5 jours pour économiser, et des rumeurs persistantes : un désir de vendre. Il semblerait, comme beaucoup le pensaient, que la disparition de Denis Kessler, PDG du groupe actionnaire Scor depuis 2002, ait accéléré les choses… 

L'information pourrait sembler anecdotique, mais ce serait ignorer le pouvoir réel d'Amazon, et sa volonté de politique tarifaire agressive, conçue pour attirer le plus possible le client. Ainsi, une analyse du cabinet Profitero montrerait que chaque jour, ce sont 2,5 millions de prix qui sont modifiés à la volée par le site de e-commerce, quand les boutiques de Best Buy et Walmart n'ont effectué que 50.000 modifications durant le mois de novembre.

Au terme d’une année 2021 qui a fait plonger le résultat du groupe, le devenir de Humensis — fruit de la réunion entre Belin et Presses Universitaires de France — devenait complexe. Avec plus de 4,2 millions € de pertes, pour 41,4 millions € de chiffre d’affaires, l’entreprise connaissait sa pire année depuis sa création.

La présentation des résultats financiers du groupe Humensis, filiale du réassureur Scor, avait montré les limites de l’entreprise. L’année 2021 faisait plonger les comptes avec 4,2 millions € de perte pour 41,4 millions € de chiffre d’affaires. Et la perspective d’une cession se profilait — avec désormais un peu plus de lisibilité dans les projets de Scor.

À l’heure du bilan annuel, le groupe éditorial Humensis n’en finit plus de sombrer. Depuis 5 ans, il totalise 14,5 millions € de perte. Détenus par Scor, le réassureur présidé par Denis Kessler, plusieurs pôles mettent à mal les comptes de la structure. Départs d’auteurs phares, maison dans le rouge, une presse en déroute, autant d’éléments qui nourrissent les déconvenues financières du groupe.

Le groupe Humensis célébrera le centenaire des PUF en cette année 2021. L’occasion pour son directeur général, Frédéric Mériot, de rappeler un attachement « à nos marques emblématiques ». Et de le conserver, au sein du groupe « un cadre de développement et d’investissement ».

A l’occasion des 30 ans de sa filiale Les éditions Premières Loges, éditrice de la revue spécialisée L’Avant-Scène Opéra et de collections de livres sur la musique pour le grand public, Humensis annonce de nouveaux investissements dans le domaine musical.

La maison fondée en 2003 par Olivier Frébourg, écrivain et journaliste, les Éditions des Équateurs rejoint le groupe Humensis. Dans un communiqué, on apprend qu’elle sera regroupée dans le pôle de Littérature générale que dirige Muriel Beyer, directrice générale adjointe.

Les Editions Belin et les Puf (Presses Universitaires de France) annoncent leur fusion, et la constitution d'un nouveau groupe d'édition. Déjà approuvé par leurs conseils d'administration respectifs, ce rapprochement a reçu le soutien de leurs actionnaires de référence Scor, Covéa et le fonds de dotation Thôt.

Humensis confirme avoir finalisé le 31 octobre le rachat à la société EMC2 des deux magazines Classica et Pianiste, deux titres leaders de la presse musicale à destination du grand public. Le projet de rachat avait été officialisé en septembre dernier.

Humensis, groupe d’édition français spécialisé dans la diffusion du savoir et des connaissances, annonce aujourd’hui une modification de sa structure de gouvernance et de ses organes de direction. Et confirme des informations diffusées la veille, concernant les membres de son conseil d'administration. 

Le mandat de l’actuel directeur général d’Humensis, Frédéric Mériot, touchait à sa fin au 31 décembre. Le conseil d’administration, comme prévu, a tout juste acté le changement de statut de l’entreprise. Et en découle la nomination des membres du directoire, par le Conseil d’administration. Comme prévu, Muriel Beyer, directrice générale adjointe, en fera partie.

Résultant de la fusion entre Belin et les PUF (Presses Universitaires de France), le groupe Humensis vient d’annoncer la création d’un pôle de littérature générale, rapporte l’AFP. Pour assurer la direction de ce segment, c’est Muriel Beyer qui a été retenue, cette dernière occupait jusqu’à présent le poste de directrice éditoriale chez Plon.

Spécialisé dans les éditions de livres sur les sciences, les sciences humaines et l'histoire, à travers les éditions PUF, Belin, L’Observatoire, Les Équateurs, Passés composés, humenSciences et Le Pommier, le groupe Humensis lance une nouvelle collection de poche, Alpha. L'ambition : « Pérenniser l’accès aux meilleurs ouvrages des maisons du groupe. » Quarante titres annuels enrichiront la collection Alpha qui « entend ainsi devenir une référence dans le domaine de la connaissance durable ».

Le groupe Humensis procéde à une expérience RH dans ses maisons : proposer une semaine de 4,5 jours aux salariés qui le souhaiteraient. Autrement dit, quatre journées dans les bureaux, une matinée en télétravail et un vendredi après-midi offert. Une mesure présentée comme un bienfait pour les employés, avec de réelles incidences sur la santé de l'entreprise, pas vraiment au beau fixe. 

On le sait, le groupe éditorial Humensis n’est pas dans une grande forme financière. 14,5 millions € de perte en 5 ans, fermeture de la librairie des PUF de Paris, semaine de 4,5 jours pour faire des économies... Dernière affaire en date : Olivia Recasens, directrice des éditions humenSciences, est débarquée par le nouveau directoire du groupe selon La Lettre A, et la maison qu’elle pilote, arrêtée.

Fin septembre, Julien Brocard, secrétaire général des PUF était débarqué, quand Paul Garapon, le directeur, n'écopait pour sa part que d'un blâme : tous deux étaient accusés par le directoire d'« actes de déloyauté ». Des sanctions prises malgré les bons résultats de la maison. Y a-t-il quelque chose de pourri au royaume du défunt Denis Kessler ?

Né de la fusion de PUF et de Belin Éducation en 2016, Humensis n'a connu qu'une seule année dans le vert depuis 2018. Une situation délicate pour Scor, groupe de réassurance et actionnaire principal de la maison, qui devait compenser les 14,5 millions € perdus depuis 5 ans. Selon nos informations, Albin Michel et Gallimard seraient désormais seuls en lice pour son acquisition.

Dans le cadre du projet De l’écriture à la promotion, mené par la Fondation pour l’écrit, 10 jeunes auteurs ont été retenus. Avec un impératif : produire un texte portant sur un fait d’actualité contemporaine non littéraire, en partenariat avec ActuaLitté.

Humensis sera le groupe éditorial réunissant PUF et Belin, deux éditeurs largement complémentaires. Ce rapprochement validé par les organes d’administration doit encore être présenté aux actionnaires. Ce 17 octobre Frédéric Meriot, directeur général des PUF, et Sylvie Marcé, Président directeur général des Éditions Belin, présentaient la future société.

Entre les résultats 2022 affichant une nouvelle année de pertes et le décès de Denis Kessler, PDG de Scor, la maison-mère, le groupe Humensis agite de nouveau le Landerneau. Pourtant, les liens entre le réassureur et sa filiale éditoriale ne seraient pas distendus, au contraire, apprend ActuaLitté.