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Cinéma

Philippe Torreton

Pour beaucoup, les histoires sont écrites. Plus rares sont ceux qui réinventent leur destin. Philippe Torreton est de ceux-là. L'enfant né au milieu des années soixante à Rouen, d'une mère institutrice et d'un père employé d'une station-service, est un jour devenu le grand comédien que nous connaissons. Au cours de sa jeunesse, le collégien se montre plutôt timide, réservé. L'inscrire à un stage de théâtre organisé par son établissement scolaire l'aiderait peut-être à se désinhiber... L'expérience se révèle déterminante, une ferveur dévorante s'empare de l'adolescent, ne le quittera plus. Cet ouvrage est agrémenté d'entretiens exclusifs, le comédien se livre en toute simplicité et dévoile comment le gamin qui n'osait envisager une carrière artistique, s'est retrouvé littéralement happé par le souffle de la passion puis propulsé dans la spirale d'une irrésistible ascension. En 1987, Philippe Torreton passe le concours d'entrée du Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il va fréquenter les classes de Catherine Hiegel et Daniel Mesguich. En 1990, il entre à la Comédie Française comme pensionnaire. Il en devient sociétaire en 1994. Mais comment retracer les débuts de la carrière de l'acteur normand sans évoquer sa rencontre avec Bertrand Tavernier ? Cette collaboration avec l'immense metteur en scène contribuera à la naissance de sa carrière cinématographique. Philippe Torreton recevra le César du meilleur acteur pour son rôle dans Capitaine Conan en 1997. Quand on demande au comédien quelles sont les personnalités qui l'ont le plus marqué, il hésite, elles sont si nombreuses ! Après une brève réflexion, le quinquagénaire confie : " Je pense à Bob Villette de la Compagnie errante, à mes professeurs au Conservatoire puis au Français. A Daniel Mesguich mais aussi à Antoine Vitez qui m'a engagé à la Comédie Française. A Bertrand Tavernier pour le cinéma et sans doute à Jeanne Moreau, Claude Rich et Jean-Claude Brialy pour les acteurs... " Philippe Torreton porte un regard sur son époque mais se confie également sur ses hobbies, ses projets, ses espoirs... Un artiste dont le talent n'a d'égal que l'humilité. Un homme capable de relever tous les défis, celui de passer du rôle de Cyrano à celui de Napoléon, de Robert III d'Artois dans les Rois maudits à celui d'Hamlet de Shakespeare, un comédien sans frontières qui n'a pas fini de nous étonner !

02/2019

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Cinéma

Comme si c'était moi

Voilà, c'est un récit sur mon métier, sur moi qui joue, enfin, comme si c'était moi, sur ce que ça fait au-dedans et au-dehors de soi de jouer comme ça des mots d'ailleurs et de les faire siens... Et puis c'est un métier qui pousse à dire, à faire et à vivre, un pousse au crime de métier,.. Alors j'ai écrit un peu partout depuis tout le temps parce que ça devait déborder un peu de joies et de peines. Journal de bord de la Comédie-Française, poèmes, notes de tournages, etc. Pour essayer de saisir des petits bouts de vrai dans ce métier en trompe-l'œil parce que Conan laisse des cicatrices dans la bouche, Henri V des épingles à nourrice dans les bras, Ça commence aujourd'hui des poux dans le cœur. Et puis les acteurs sont des animaux étranges qui s'inventeraient une neige pour y laisser une trace de toute façon.

03/2004

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Théâtre - Essais

Thank you, Shakespeare !

"Lire Shakespeare, c'est lire le monde. J'adorais ça : ces rois et ces reines inconnus, ce théâtre qui allait voir au-dehors, qui ne s'arrêtait pas aux portes capitonnées d'un salon. . ". De l'éblouissement de ses premières lectures au souvenir vivace des grands rôles qui ont marqué sa vie, Philippe Torreton nous livre "son" Shakespeare. Tour à tour intime, touchant et drôle, il transmet avec délicatesse sa passion pour le plus grand des dramaturges, qui, à quatre siècles de distance, s'adresse encore à chacun de nous.

05/2023

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Littérature française

Mémé

"Ma mémé, elle était silencieuse de mots mais bavarde en preuves d'amour." Voici le portrait qu'à plus de quarante ans Philippe Torreton fait de celle qui fut le personnage central de son enfance, un portrait tendre et nostalgique, construit par petites touches comme la mémoire, où chacun retrouvera sa grand-mère ou celle dont il a rêvé.

10/2017

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Littérature française

Une certaine raison de vivre

"J'ai toujours envie de te gifler... Continue à écrire et on va continuer à faire l'amour puisqu'il n'y a que ça qui marche entre nous. Tu vas signer la paperasse de mon père... Je vais avoir une autre vie, Jean, mais, dans cette autre vie il y aura un tiroir secret, et dans ce tiroir il y aura toi. Et si un jour tu as quelque chose à me proposer, dis le-moi. Ne regarde pas mes larmes, elles ne veulent pas dire grand chose, écris, mon Jean, surtout n'arrête pas, j'aime que tu écrives... Je m'offrirai certaines de tes phrases, même si elles ne sont pas pour moi. Je suis jalouse de cette guerre qui te garde pour elle, qui te fait marcher seul je ne sais où... sans moi... sans ta femme... Je pense que je suis la seule veuve de guerre dont le mari est vivant et devant ses yeux". Du grand massacre de 14-18, Jean Fournier revient indemne physiquement mais broyé de l'intérieur. Démobilisé, il fait tout ce qu'il peut pour y croire, croire qu'un avenir est encore possible après cinq années à voir et entendre ce que des yeux et des oreilles de vingt ans ne devraient pas avoir à saisir. Il retrouve son emploi discret dans une banque et le destin lui fait grimper les échelons par la grâce d'un amour fol : celui d'Alice. Mais Alice, malgré ses efforts, le voit rêver de hauteurs qu'elle ne connaît pas, celles des cimes où un berger lui a, un jour, offert un autre regard sur les hommes et sur la vie.

08/2021

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Théâtre

Petit lexique amoureux du théâtre

T comme Trac : Le trac c'est cette sensation diffuse qui vous envahit le bas-ventre lorsque la représentation s'approche avec ces gros sabots de salle qui se remplit. C'est une solitude de derrière le velours, personne ne peut plus rien pour vous, alors vous faites le tour de tout plusieurs fois, à commencer par le texte que vous savez pourtant depuis longtemps. Vous vous le récitez en italienne, très vite, en marchant dans les décors, le tour des loges pour serrer des mains moites, étreindre des corps en instance de costumes, taper des épaules, des paumes, faire des clins d'oeil, des sourires qui peinent à décoller vers la décontraction. Vous faites le tour de vos accessoires: oui, le mouchoir est bien dans la poche, oui, la lettre aussi. Oui, tout est là et vous le savez mais vous savez aussi que vous allez encore le vérifier au moins trois fois pendant le quart d'heure qui vous sépare de l'appel d'air. Certains s'isolent, moi je papillonne en espérant un jour faire comme eux, rester au calme dans ma loge et écouter de la musique adéquate, regarder la photo de mes enfants et de ma femme et leur sourire lorsque le régisseur annonce le début du spectacle. Mais je n'y arrive pas. Pardon. J'ai peur. Et personne ne me rassurera, surtout pas les gens que j'aime. Ma peur me rend sauvage et blessé, mais mes blessures, je les choisis et je ne les échangerais pour aucun confort. Le trac c'est ENFIN. Le trac c'est tant pis ou tant mieux. Le trac c'est maintenant et c'est bon que ce soit maintenant. Le trac vous raccroche à l'enfance et à son ignorance dans un monde tellement savant. C'est être définitivement puceau.

11/2009

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