travailleurs à domicile édition

Les syndicats avaient rendez-vous à la Délégation générale du Travail ce 7 octobre avec le Syndicat national de l’édition pour discuter du statut des Travailleurs à domicile (TAD). Une date attendue depuis la dernière rencontre, en juin dernier, qui n’avait pas franchement abouti. 

Les conditions de travail des correcteurs, dans l’édition, préoccupent les parlementaires. En l’espace d’une dizaine de jours, trois questions posées par des députées à Audrey Azoulay interpellent sur la précarité que connaissent les Travailleurs à Domicile.

Le cœur de l'accord, le volume d'activité. Après des mois de négociation, un accord a finalement été proposé pour la révision de l'annexe IV de la convention collective de l'édition, qui porte sur le statut et les conditions de travail des travailleurs à domicile (TàD). Toutes les organisations syndicales, à l'exception de la CGT, ont décidé de signer cet accord, qui s'appliquera pour les trois prochaines années.

Applicable depuis le 1er janvier 2019, la nouvelle annexe IV de la convention collective est censée améliorer le statut et la situation des travailleurs à domicile de l'édition, dont les lecteurs-correcteurs. Si la CGT-SGLCE n'a pas signé l'accord, qu'elle ne jugeait pas suffisamment favorable aux travailleurs, elle en propose un mode d'emploi illustré d'exemples pratiques.

La situation des correcteurs dans l'édition n'est, semble-t-il, pas des plus enviables. Une pétition circulait depuis quelques semaines pour attirer l'attention sur leur statut bien particulier de travailleurs à domicile, doublé d'irrégularités dans le versement des salaires. Une commission mixte paritaire entre l'intersyndicale et le Syndicat national de l'édition avait pour but de modifier la convention de l'édition pour apporter quelques progrès à la situation des correcteurs et travailleurs à domicile. Sans succès.

Depuis plusieurs mois, les organisations syndicales et le Syndicat national de l'édition, organisation patronale, se rencontrent régulièrement pour évoquer la réforme du statut des travailleurs à domicile dans l'édition, un sujet qui concerne particulièrement les lecteurs-correcteurs. Après un projet d'accord décrit comme « aberrant » par les syndicats, le SNE assure que les discussions vont reprendre avec la nouvelle direction de sa commission sociale.

Signé le 19 décembre 2018 et applicable depuis le 1er janvier 2019, l’accord portant révision de l’annexe IV de la convention collective nationale de l’édition, relatif au statut des travailleurs à domicile (TAD), a été publié. Il est désormais possible de découvrir les dispositions de cet accord qui aura demandé plusieurs années de négociations aux partenaires sociaux pour aboutir.

Après des mois d'interpellations et d'échanges parfois houleux, les discussions autour de la fameuse annexe IV de la convention de l'édition qui régit le statut des travailleurs à domicile. Cette dernière n’avait pas été rouverte depuis 2006, et les travailleurs à domicile, notamment les lecteurs-correcteurs et les correcteurs, réclamaient d’urgentes mises à jour pour sortir d’un système dans lequel les maisons d’édition recouraient massivement à des microentreprises pour réduire leurs cotisations patronales.

Dans la perspective de nouvelles discussions portant sur l'annexe IV de la convention collective de l'édition, le Syndicat général du Livre et de la communication écrite CGT (SGLCE-CGT) a interrogé les correcteurs travailleurs à domicile sur leur quotidien, leurs conditions de travail et leurs attentes, pour porter au mieux leurs revendications.

La manifestation devant le siège des éditions Gallimard la semaine passée a ravivé d’anciennes plaies. Certains Travailleurs à Domicile s’estimant lésés face à la maison d’édition s’étaient rassemblés pour protester contre une situation considérée comme injuste. Dans un entretien accordé à ActuaLitté, Sébastien Abgrall, directeur des ressources humaines de Gallimard, revient sur les circonstances et les implications de ce désaccord.

Ils sont plusieurs centaines d'employés à avoir cessé le travail, suite au débrayage enclenché par le syndicat Verdi. Depuis lundi matin, le mouvement de grève sur les différents sites des entrepôts logistiques de la société américaine a commencé. La revendication est toujours la même : faire signer la convention collective qui protégera mieux les salariés, contre l'avis des dirigeants de Seattle.

Recevoir des livres que l’on souhaite emprunter à domicile, quand il est difficile de se déplacer à la bibliothèque, voilà une belle idée. Les services de portage d’ouvrages à domicile existent ci et là, et on aimerait qu’ils soient systématiques. Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la Ville de Chauvigny en partenariat avec la bibliothèque municipale, Le Chat Pitre, ont mis en place, après expérimentation, ce service sur la commune. 

AVANT-CRITIQUE - « S’il te bat, c’est qu’il t’aime », affirme un proverbe russe. Voici un premier roman, publié chez l’Iconoclaste, qui sonne comme un livre choral : chaque protagoniste s'y exprime et porte sa voix. Laura Pogglioli mêle les faits divers aux éléments autobiographiques sur fond d'hymne à la Russie. Une sombre représentation des violences psychologiques et physiques au sein du cadre familial.

Depuis le 17 septembre, hier soir, en somme, la deuxième saison de l'émission Livrés à Domicile a été lancée sur la RTBF, la télévision publique belge, certes, mais francophone. Caméra en main, et vipère au poing, l'équipe de Thierry Bellefroid embarque les spectateurs chez les lecteurs, à la découverte, loin des studios, d'une passion : la lecture. Et les livres. Tous les livres. Suivez mon regard. 

C'est une idée du Goethe-Institut : pour valoriser la richesse de la littérature européenne, l'organisation à but non lucratif organise « Visite à domicile », une opération qui réunit écrivains célèbres et particuliers. Où ça ? Dans leur maison, puisque des hôtes ouvriront leur porte à un auteur, le temps d'une soirée.

La société Rohinni, basée dans l'Idaho, a proposé un prototype de papier lumineux — en réalité, une source de lumière aussi fine et flexible qu'une feuille. La technologie utilisée, celle des Diodes ÉlectroLuminescentes, ou DEL, est assez simple, mais elle est optimisée pour que le Lightpaper puisse être imprimé facilement.

Sur les réseaux, deux tendances “confinement” se dégagent : les recettes de cuisine, et leur pendant fort logique, les cours de sport. Entre deux, on trouve tout de même quelques conseils de lecture bienvenus, certes — à condition de pouvoir se fournir. Alors voici un conseil de lecture qui ne nécessite qu’une moquette, ou un tapis, dans son intérieur. Et pas même d'ouvrir le livre en question. 

Quelques jours après avoir banni le Kindle de ses étals (voir notre actualité), le géant américain de la grande distribution, Wal-Mart, attaque à nouveau son rival Amazon en prévision de la saison des fêtes. Parallèlement à un nombre record d'ouvertures de magasins au Canada, le détaillant a planché sur un projet pilote de livraison à domicile, sous 24 heures. Ce nouveau service est baptisé : Wal-Mart To Go.

Chacun réfléchit à l'avenir de la librairie et à la diversification de ses modèles économiques. Par exemple, l'un des acteurs pour l'heure exclusivement centré sur le marché professionnel, Dilicom, envisage « la faisabilité d'un nouveau projet appelé DILIdom, service de livraison directe à domicile ».

En juin dernier, la médiathèque Jean Cocteau de Saint-Seurin sur l'Isle (Gironde), a lancé une consultation, dans « une volonté de service public et d'accès à la culture pour tous ». Ce service vise à mettre 30.000 documents du fonds de l'établissement à la disposition de public qui ne peuvent s'y rendre. Au menu, BD, livres, revues, disques, vidéos, livres audio et en gros caractères...

A Lodève (Hérault), la médiathèque veut développer le portage à domicile, déjà en place depuis 10 ans, pour encourager la lecture.

Mitterrand et Jackson, livres à domicile, Alzheimer et Pratchett

Bordas se lance dans le soutien scolaire à domicile

Imprimer ses timbres à domicile : La Poste vous chouchoute

Pour la deuxième année, l’Association des libraires du Québec présente son opération Libraires à domicile. Un retour « en force », pour l’édition 2017 et une opération qui devrait vraiment inspirer. Le principe est simple : des personnalités québécoises et des libraires indépendants s’unissent pour l’accessibilité à la lecture.

Il y a deux mois paraissait, sous le titre clinquant L'Arnaque est un art, le livre autobiographique de Christophe Rocancourt. Celui que l'on a coutume de surnommer l'escroc des stars, pour ses pirouettes qui auront dupé plus d'une célébrité parmi lesquelles Jean-Claude Van Damme, et qui a été condamné pour abus de faiblesse sur la cinéaste Catherine Breillat, a été interpellé à son domicile de Rouen ce mardi, dans le cadre d'une enquête pour escroquerie.

Signé par le sénateur Eric Bocquet et son frère Alain, député, Sans domicile fisc (Cherche Midi, 272 pages, 17,50 €) propose une synthèse claire sur le problème de la finance moderne. On découvre des chiffres qui font froid dans le dos concernant les paradis fiscaux et le domaine de la gestion privée.

Dès le 23 mars, et ce tout au long de la crise de la COVID-19, l’Association des libraires du Québec (ALQ), ses partenaires et ses libraires membres vous proposent de #lireenchoeur. Du lundi au vendredi à 15 h, sur la page Facebook de l’ALQ, le grand public aura accès à une foule d’activités, de lectures et de suggestions littéraires livrées par des écrivains, des personnalités publiques et des libraires de partout en province.