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Histoire internationale

Le mouvement ouvrier écossais 1900-1931. Travail, culture, politique

Du tournant du XXe siècle à 1932, lorsque, sous l'impulsion de James Maxton, le parti travailliste indépendant se désaffilia d'un parti travailliste jugé trop timoré, le mouvement ouvrier écossais servit de laboratoire d'idées à la gauche britannique, auquel il fournit ses personnalités les plus marquantes, travaillistes (Keir Hardie puis Ramsay MacDonald), travaillistes indépendants de l'ILP (Maxton, John Wheatley), communistes orthodoxes (Tom Bell, Willie Gallacher) ou rebelles (John Maclean). Outre qu'elle présentait une structure de l'emploi qui faisait la part belle à l'aristocratie ouvrière des mines, des chantiers navals et de la construction mécanique, l'Ecosse bénéficiait d'un système d'enseignement plus démocratique que l'anglais, et les débats idéologiques s'y nourrissaient de l'apport d'une catégorie quasi inconnue en Angleterre : les intellectuels diplômés d'origine ouvrière. C'est à Glasgow que se déroulèrent les luttes les plus originales de la période (grève des loyers de 1915, largement conduite par des femmes, et, en 1919, grève pour la semaine de quarante heures), que furent fondées les premières écoles socialistes du dimanche et que les collèges ouvriers connurent leur plus solide implantation. La contre-culture prolétarienne qui se développa en Ecosse est au cœur de ce livre, qui se penche, en outre, sur le déclin démographique et économique du pays, sur les conditions de vie et de travail de la classe ouvrière, sur les débats - notamment la question nationale - et les luttes qu'elle mena.

09/1997

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Histoire internationale

Les Syndicats britanniques sous les gouvernements travaillistes. 1945-1970

En Grande-Bretagne l'attitude à l'égard des syndicats a constitué un thème majeur des luttes électorales depuis les années 1960 ; même les gouvernements travaillistes ont eu maille à partir avec les Trade Unions. Puissants, influents, regroupés pour la plupart au sein du TUC, les syndicats britanniques sont-ils un " Etat dans l'Etat " ou constituent-ils l'instrument d'un possible contrôle ouvrier ? Laissent-ils espérer un modèle de démocratie industrielle ou contraignent-ils le pays au déclin par leurs pratiques restrictives ?

10/1996

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Philosophie

Genèse du travaillisme britannique. La philosophie de l'histoire des Fabiens

Quelque vingt ans avant la création du Parti travailliste, une poignée d'intellectuels soucieux de dénoncer les abus du capitalisme fonde un groupe réformateur visant à diffuser les idées socialistes, la Société Fabienne. Manifeste rassemblant les contributions de sept d'entre eux, les Fabian Essays in Socialism remportent en 1889 un succès éditorial immédiat. Les auteurs invoquent l'abolition de la propriété privée au nom de la liberté, de l'efficacité et de la prospérité et se font les avocats de la social-démocratie britannique qui prendra son essor avec le travaillisme. Au nom d'une rupture avec les utopies et la révolution, ils invoquent tant la science et la sociologie que l'histoire et l'économie pour justifier les progrès du socialisme. Cette volonté d'inscrire la critique du libéralisme économique dans l'expérience et la connaissance est-elle compatible avec les idéaux de démocratie et de réforme qu'ils revendiquent ? Comment conjuguer efficacement l'initiative individuelle, le parlementarisme et l'amélioration de la condition ouvrière tout en oeuvrant pour une refondation absolue de la société ? La responsabilité politique du prolétariat peut-elle survivre à un messianisme fondé sur une révélation dont l'intellectuel serait le dépositaire ? A travers les multiples traditions philosophiques, intellectuelles et politiques européennes qu'ils convoquent, les Fabian Essays in Socialism manifestent les tensions, constitutives de la social-démocratie britannique, entre une conception gnostique du progrès et le pragmatisme réformateur. Ils interrogent aussi les principes mêmes de liberté politique et de justice sociale auxquels sont confrontées les sociétés démocratiques contemporaines.

04/2019

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Histoire internationale

Aux origines d'Israël. Entre nationalisme et socialisme

Comment, au cours du demi-siècle qui précède l'indépendance d'Israël (1948), le mouvement travailliste (mené notamment par Ben Gourion) a-t-il conjugué idéologie et action pour élaborer les principes fondamentaux de ce qui allait devenir la société israélienne ? Comment accorder les exigences d'un mouvement national, fondamentalement particulariste, avec les valeurs universalistes du socialisme ? La synthèse était-elle possible ? Il apparaît dès le début des années 20 que, devant l'aspiration à l'idée nationale, les principes socialistes doivent céder le pas. L'aspiration à l'égalité n'a subsisté que comme mythe mobilisateur, voire comme simple alibi. C'est la raison pour laquelle, par exemple, l'expérience du kibboutz n'a jamais débordé le secteur agricole. Le travaillisme, qui a exercé le pouvoir politique jusqu'en 1977 puis de nouveau, en partie, depuis 1992, a oeuvré pour s'assurer l'appui de la bourgeoisie, et donc défendu la propriété privée, pour la mettre au service de la renaissance nationale et de la construction du pays. C'est pourquoi les écarts sociaux ont toujours été très importants dès l'époque pré-étatique, et aujourd'hui ils sont encore plus larges. La " révolution sioniste ", commencée voici un siècle, a été avant tout une révolution nationale _ culturelle et politique _ et non un effort vers une société autre. L'alignement d'Israël sur la bourgeoisie et le capitalisme d'Etat fait partie intégrante de l'héritage des pères fondateurs. La priorité donnée à la nation a permis à Israël, à quatre reprises au moins, de triompher de ses voisins qui niaient jusqu'à son droit à l'existence, mais le prix social en a été très élevé. La paix qui se profile va-t-elle avoir une incidence sur l'organisation interne de la société israélienne, ou bien les pesanteurs du passé seront-elles les plus fortes ? Le travail d'historien auquel s'est livré Zeev Sternhell et que personne n'avait mené avant lui constitue une précieuse contribution aux débats en cours. Professeur à l'Université hébraïque de Jérusalem, Zeev Sternhell s'est fait connaître en France par quatre ouvrages qui ont remis en cause les idées reçues sur les origines du fascisme : Maurice Barrès et le nationalisme français (1972 et 1985), La Droite révolutionnaire, les origines françaises du fascisme (1978 et 1984), et Ni droite, ni gauche. L'idéologie fasciste en France (1983 et 1987), enfin Naissance de l'idéologie fasciste (1989).

07/1998

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Histoire internationale

Oswald Mosley. Du fascisme au nationalisme européen

Oswald Mosley (1896-1980), devint la figure centrale du fascisme britannique après avoir été successivement député conservateur puis travailliste et membre du gouvernement de Ramsay MacDonald. Fondateur, en 1932, de la Bristish Union of Fascists, il en fut aussi le doctrinaire la dotant d'un véritable projet pour un Royaume-Uni impérial et conquérant. Emprisonné durant la Deuxième Guerre mondiale, il reprit ensuite le combat et fut alors un des théoriciens du nationalisme européen. Cette anthologie reprend des textes d'Oswald Mosley publiés durant une période de plus de quarante ans. Elle montre ainsi tant l'évolution de sa pensée que l'existence en son sein de thèmes persistants.

04/2019

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Histoire internationale

LE NOUVEAU LIBERALISME ANGLAIS. A l'aube du XXème siècle

" Le nouveau libéralisme " est un mouvement de rénovation de la pensée libérale anglaise confrontée aux défis d'une société industrielle et à la naissance du parti travailliste. Les auteurs étudiés ici, le philosophe T. H. GREEN, le sociologue L. T. HOBHOUSE, les économistes J. A. HOBSON et Alfred MARSHALL, font l'objet d'une véritable redécouverte en Angleterre depuis quelques années. De plus, l'élection de Tony Blair devrait confirmer cette tendance, grâce à l'évidente parenté entre le socialisme libéral du " New Labour " et le libéralisme social des " nouveaux libéraux ". Cela confère donc un intérêt supplémentaire à ce livre, en reliant l'actualité à l'histoire, les idées du présent à celles du passé.

01/1999

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