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Essais biographiques

Utrillo

C'est à Montmartre que se révèle dans les années 1910 le talent de Maurice Utrillo. La Butte est peuplée d'artistes en tout genre, qu'Utrillo ou sa mère, la peintre Suzanne Valadon, fréquentent. D'un naturel peu loquace et compulsif, Utrillo est fragile psychologiquement. Sombrant très jeune dans l'alcoolisme, il ne jure que par son "rouge" et, à défaut, ingurgite tout ce qui lui passe sous la main, jusqu'au parfum de sa logeuse ou de l'alcool à brûler. L'ivresse le rend bagarreur, et il finit régulièrement au poste de police où il dessine des toiles pour les agents en échange d'un dernier verre. "Jamais peintre n'a compté plus que celui-ci d'amateurs d'art parmi les flics" , nous dit Carco. Derrière le farceur qui tire les cheveux des bonnes soeurs sortant du Sacré-Coeur, il y un grand artiste. Celui qui fait chanter Paris sur ses toiles. Celui qui, reconnu pour sa prestesse et sa minutie, fut d'abord influencé par les impressionnistes avant d'inventer son style propre. Il sera le "peintre de Montmartre" . Francis Carco, qui lui rend visite jusque dans ses internements à Picpus ou Sainte-Anne, nous livre le récit touchant de ce peintre, ami de Modigliani et de tant d'autres, amoureux de Montmartre et de la bouteille, et soldant ses dépenses par des chefs-d'oeuvre dont les Parisiens apprécient progressivement la valeur : "J'ai connu des bistrots qui, sachant qu'Utrillo pouvait faire irruption chez eux à n'importe quelle heure, possédaient dans leur arrière-salle des tubes, des pinceaux et des cartes postales qu'ils tenaient en réserve pour lui". Voici le peintre et l'homme, en faiblesse et le génie. "La voilà, la jolie vigne" , chantait Aristide Bruant, témoignant de ce que la Butte est avant tout un pays d'artistes... et de vin !

03/2022

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Littérature française

Le trille du diable. Romans

Quel trille ? Quel diable ? Il suffit de voir. Il suffit d'écouter. Et des romans, oui. Au pluriel. Ceux de la vie, et ceux de la littérature - ou encore ceux de la musique. Dominique Preschez parcourt, reparcourt ses chemins. D'hier et de toujours. Et d'aujourd'hui. Et de demain. La vie fait des cadeaux. Mais ne fait pas de quartier. Alors, dans ce livre qui, d'une écriture qui s'étoile sans cesse, appelle, rappelle, fait signe, encore et toujours, il multiplie les plans et multiplie les écritures. Il fait d'un parcours de mémoire un parcours d'inventions. Danse du feu, et sacre du printemps. Du printemps perpétuel. Et du feu perpétuel. Incandescence. Coeur absolu. J. D.

02/2018

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Romans d'espionnage

Le Trille du Diable. Roman

Berlin, 1970. Amin Foda, officier égyptien héros de la guerre de Six Jours, gangrené par la défaite des pays arabes, est en formation auprès de la redoutable Stasi. En cohésion avec les idéaux marxistes, il est immédiatement envoûté par le régime et vit des jours heureux dans le meilleur des mondes. Dans la lourdeur berlinoise des années soixante-dix et ses séductions, il vivra une épopée sentimentale et professionnelle, presque étincelante mais semée d'embûches. Une femme, amie de hauts dignitaires, est assassinée. Amin veut retrouver le meurtrier. Qui est cette femme venue le délivrer de lui-même ? Il s'occupe de l'enquête sans tenir compte du climat de démence meurtrière qui règne en République Démocratique Allemande. Mais c'est bientôt l'enfer qui s'invite dans sa vie, réactivant des blessures anciennes. ll doit fuir, il est traqué. Les ressorts de la belle machine humaine sont brisés. Que trouvera Amin au bout de cette dégradation et des fantasmes que le désespoir éveille en lui ? La mort ? Ou alors quel prix faut-il payer pour ne pas tout perdre ? Ce roman nous fait revivre les horreurs de l'Allemagne de l'Est du côté des bourreaux. Est-ce du déclin d'une société qu'il s'agit ou seulement de l'essoufflement d'un homme emporté dans la traversée de lui-même et d'une époque ?

01/2023

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Littérature étrangère

Le Trille du diable. (suivi de) Marie Violon

Voici un récit daté et localisé : il se passe de nos jours, en Argentine. Tout est vrai alors ? Non, tout y est imaginaire. Et d'une imagination si débordante qu'elle laisse le lecteur pantois : une ville jadis créée par erreur en plein désert ; un jeune homme qui, pour échapper à cette terre déshéritée et à la misère familiale, a appris le violon et vient tenter sa chance à Buenos Aires ; là aussi la misère, un monde impitoyable qui relègue ses marginaux dans un bidonville délirant, " Bidon Violon ", où croupissent des milliers de violoneux arthritiques ; le général-dictateur qui règne, la larme à l'œil et le regard candide, sur un univers policier ; et pour finir les tortionnaires qui mourront noyés lorsque, ensorcelés par l'art du jeune violoniste, ils jetteront à l'eau leurs instruments de torture, faisant ainsi déborder le Rio de la Plata... Tout y est faux, alors ? Non plus. Car avec son art, son sourire triste, son humour féroce, son écriture surprenante, c'est bien de l'Argentine d'aujourd'hui que Daniel Moyano a voulu nous parler, même si c'est avec les armes et les sortilèges de la littérature. Car ce court chef-d'œuvre ressuscite un instant un genre que l'on croyait oublié depuis Voltaire, celui du conte philosophique et de la parabole politique.

04/1983

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Ecrits sur l'art

Utrillo, mon fils, mon désastre selon Suzanne Valadon

Récit romanesque et enquête historique. L'auteure raconte la création de ce tableau. Elle met en scène Suzanne Valadon qui explore son propre passé et sa relation tumultueuse avec son fils Utrillo. 1935. Hôpital américain. Suzanne Valadon, artiste vieillissante, est hospitalisée après une sévère crise d'angoisse. Elle doit prendre une décision importante ? : empêcher ou non le mariage de son fils, le célèbre Maurice Utrillo, avec la veuve Lucie Valore. Dans cet hôpital, alors que tout l'abandonne, la culpabilité maternelle la rattrape, implacable. Suzanne Valadon raconte Maurice Utrillo, à travers la relation tumultueuse qu'elle a eue avec lui. Devenue mère à 18 ans, alors qu'elle se forme auprès des plus grands peintres de l'époque et qu'elle est promise à une brillante carrière, elle doit revoir ses ambitions. C'est son fils, alcoolique invétéré depuis l'âge de 13 ans, qui connaîtra la célébrité à sa place. La voix que nous entendons est celle d'une femme résolument moderne, qui s'affranchit des conventions de l'époque pour s'adonner à sa passion artistique et aux plaisirs de la vie. En nous confiant les secrets intimes et dramatiques qui la lient à Maurice Utrillo, Suzanne Valadon nous fait voyager dans son univers artistique et celui de son fils, alors qu'un vent de liberté souffle sur les artistes de la butte Montmartre. Ce récit est inspiré de faits réels.

01/2024

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BD tout public

Bang Bang

Il ne faut quand même pas pousser : On a beau être très belle, savoir user et abuser de ses charmes en toute situation, quand on arnaque Al Capone lui-même, on peut s'attendre à ce que l'atmosphère tourne à l'orage. Son nom, c'est la Cicca, mais tout le monde l'appelle Bang-Bang. Un nom qui pousse au crime...

09/1998

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