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Littérature française

Triste fleur

Dieudonné Liboungoutoulou, jeune diplômé hautement qualifié, est témoin du cynisme outrageant dans lequel son pays, Tsinini, est empêtré. Népotisme, clientélisme et jeunesse sacrifiée sont entre autres les maux qui le rongent. Le jeune chômeur de plusieurs années déjà en est fortement accablé. C'est en vendant du pain qu'il doit sa survie dans son squat du centre-ville, contraint de rompre le cordon ombilical le liant à Grippe-Sou, son quartier de naissance, car trop vieux pour continuer à vivre auprès de ses parents. Le bonheur que lui apporte l'amour de Marie-Sylvie, jeune femme issue de la haute classe et enceinte de lui, ne suffit pas pour alléger ses souffrances. Ni son embauche à l'association Charitable comme bénévole, un mal profond le minant, qui entretiendra en lui des idées révolutionnaires...

10/2018

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Littérature française

Villa triste

Une petite ville de la province française, au bord d'un lac et à proximité de la Suisse. C'est dans cette station thermale qu'à dix-huit ans le narrateur, un apatride " aux semelles de vent " et à l'âme inquiète, vient se réfugier afin d'échapper à des menaces qu'il sent rôder autour de lui et à la peur panique qui le dévore. Peur d'une guerre, d'une catastrophe imminente ? Peur des " autres " ? En tout cas, la proximité de la Suisse, où il compte fuir à la moindre " alerte ", lui apporte un réconfort provisoire. Il se cache au début de ce mois de juillet dans la foule des estivants, quand il fait la rencontre d'une jeune fille, Yvonne Jacquet, et d'un étrange docteur, René Meinthe, auxquels il s'accroche comme un noyé. Mais ces deux êtres sont eux-mêmes aussi exilés que lui de la vraie vie, malgré la parade sociale qu'ils jouent dans un milieu où passent comme des lucioles des personnages aux contours estompés par la dérision et la mélancolie. Le narrateur, en " voyeur d'ombres ", évoque cet été d'il y a presque quinze ans et tente d'arracher à l'oubli les visages, la fragilité des instants, les atmosphères d'une saison déjà lointaine. Mais tout défile et se dérobe, comme à travers la vitre d'un train, de sorte qu'il ne reste plus que le souvenir d'un mirage et d'un décor de carton-pâte. Et une musique où s'entrecroisent plusieurs thèmes : le déraciné qui cherche vainement des attaches, le temps qui passe et la jeunesse perdue.

09/1975

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Littérature française

Triste jeunesse

"J'ai rencontré Houda à la faculté des Sciences de Marrakech. Nous étions en première année de biogéologie et suivions les mêmes cours. Elle avait dix-neuf ans ; j'en avais vingt et un. Elle rêvait de devenir professeur de sciences naturelles ; je rêvais d'elle, de vivre avec elle jusqu'au tout dernier de mes jours sous la voûte céleste". Dans son nouveau roman, très justement intitulé Triste jeunesse, Mohamed Nedali dresse un portrait sans pitié de la jeunesse marocaine telle qu'elle se voit aujourd'hui : pas de boulot, pas le droit de s'aimer, absence inéluctable du moindre avenir. Et pourtant, Saïd aime Houda, Younès aime Latifa. Mais la fatalité l'emportera. Sombre roman donc, mais qui permet à son auteur de pousser un cri d'alarme retentissant : haro sur le défaitisme ambiant de ces jeunes persuadés que leur sort est joué avant même qu'il ne commence... Un formidable message d'encouragement et d'espoir jeté à nos tristes jeunesses !

09/2012

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Littérature française

Triste lumière

"Il lui arrivait d'entrer dans la chambre d'Hermine et de se glisser dans son lit alors qu'elle respirait doucement dans son sommeil. Elle ne bougeait pas, il ne bougeait pas, allongé près de son corps qu'il n'aurait plus osé toucher hors de l'ivresse et de la violence. Il sentait l'odeur d'herbe sèche de ses cheveux, il revoyait les landes de l'île où ils étaient allés, ciels, marées, châteaux, étoiles, les yeux fermés il reprenait le chemin de sable qui menait à la plage, passait sous les pins bruissants où ils avaient fait l'amour en attendant les levers de lune, escaladait la dernière dune avant d'apercevoir la mer à toutes les couleurs du jour et de la nuit. C'était sa consolation, l'incessante promenade où son coeur s'apaisait un instant, jusqu'au sommeil peut-être. Il connaissait chaque détail, imaginaire ou pas, du trajet, le buisson qui griffait la joue dans le noir, les lointains veloutés par la nuit, la douceur claire et froide du sable sous ses pieds nus, l'imbécile espoir d'une vie éclatante".

12/1993

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Littérature française

Triste Boomer

John, start super sur le retour d'âge, se retrouve au point mort. Il n'accepte pas de vieillir et se sent dépossédé de la vie Dans ce monde qui recycle tout et son contraire au profit du business, il prend conscience qu'il est passé à coté de ce qu'il y a de vraiment important... notamment en matière de sentiments. En discutant avec son ordinateur, et en faisant défiler les noms de quelques femmes pour qui il a eu de vrais sentiments, il voit l'occasion de reconquérir au moins une chose importante : l'amour. C'est le début d'une épopée à travers la France, où d'amitiés excentriques en passions con, trariées, il tente de reprendre prise sur sa vie. Une fresque tendre et hilarante des sentiments entre hommes et femmes dans ce siècle tourbillonnant.

01/2022

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Littérature française

Triste sire

« Triste sire, écrit il y a trente ans, constitue donc mon premier vrai texte publié. En dépit de ses maladresses, de ses brusqueries, je suis heureux qu’il soit repris. Si je n’ai rien voulu retoucher, c’est qu’il me paraît trop fragile. Et puis je ne renie pas ce galop d’essai qui se voulait émerveillé et cruel. Avec autant de tendresse que d’agacement, j’y trouve en germe mes thèmes de prédilection : l’île, fût-elle urbaine, l’isolement, voire le huis clos, mais aussi l’appétit des ailleurs, le goût des noms et des chromos, l’enchantement des courants et des voyages, l’alambic des souvenirs, cette lumière irréelle et parabolique. Robinson Stéphane est le parent primitif d’Albert Paulmier de Franville et de François Lejodic, personnages du Gouverneur d’Antipodia, roman que le Dilettante publie ces jours-ci. Comme si, en définitive, un écrivain gravitait toujours autour de quelques énigmes, les siennes, les plus fondamentales, qui le hantent au même titre qu’elles le constituent. Pour reprendre l’expression de Milan Kundera, elles seraient les raisons mêmes de son écriture, « son cercle magique ». A la manière d’un naufragé qui, une fois posé le pied sur le sable dur d’un récif, reprend souffle. Exaucé peut-être, mais encore pris au piège. L’île la plus profonde et la plus opaque est en lui ».

01/2012

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