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En Grande-Bretagne, une étude annuelle tout juste publiée fait état d'une piètre situation sur les bibliothèques publiques. Les inscriptions d'usagers sont en déclin, tout comme les emprunts et le nombre de livres à consulter.  

Ce samedi 9 février prochain, marque la date de retour du National Libraries Day, outre-Manche, la journée dévolue à la célébration du service bibliothécaire. Et bien que certains militants s'inquiètent de l'implication des diverses autorités à travers le territoire, suite à la non-participation critiquée l'an passé du conseil du comté de Kent, des centaines d'événements sont d'ores et déjà programmés à l'occasion de cette nouvelle édition.

D'après la Publishers Association, l'édition britannique a atteint en 2022 un niveau de ventes totales de l'industrie jamais égalées dans le passé. Elles ont augmenté de 4 %, atteignant 6,9 milliards de livres sterling.

En cette période de commémoration de la Première Guerre mondiale, les institutions se débattent régulièrement avec les lois sur le copyright. Les musées et bibliothèques britanniques font ainsi état d'une défaillance de la propriété intellectuelle qui les empêche de présenter certains documents : des lettres de soldat, jamais publiées, sont protégées par la loi jusqu'à 70 ans après la mort de l'auteur. Une campagne vient d'être lancée sur les réseaux sociaux, pour obtenir l'appui du public.

Si actuellement le groupe Amazon emploie 7000 personnes au Royaume-Uni, les prochaines années pourraient voir un renforcement notable des équipes dirigeantes. Le géant américain du e-commerce a annoncé qu'il ouvrira en 2017 de nouveaux bureaux à Shoreditch. La capacité totale dont disposera alors Amazon lui permettra d'accueillir 5000 employés, au lieu des 1700 actuels, rapporte StreetInsider.

L'année 2019 commence bien pour The Feminist Library, un des plus importants centres de collecte et de valorisation de ressources ayant trait aux mouvements féministes au Royaume-Uni. Après plus de 40 ans d'activité, la bibliothèque féministe s'était lancée dans un projet de déménagement, et annonce aujourd'hui avoir réuni suffisamment de fonds pour rénover de nouveaux locaux et s'y installer.

Au Royaume-Uni, la tension est à son comble entre les éditeurs académiques et les universités. Les premiers vendent aux secondes des accès à leurs contenus numériques, mais les établissements réclament un geste de solidarité, en cette période de restrictions budgétaires due au coronavirus. Le maintien des tarifs actuels ne suffira pas, préviennent des organisations de bibliothèques.

Le libraire américain Barnes & Noble a participé hier à la conférence Publishers Associations' International.Durant cette conférence, la vice-présidente du contenu numérique pour Barnes & Noble, Theresa Horner, a  affirmé que le Nook devrait être bientôt disponible au Royaume-Uni.

Le sort de ces bibliothèques semble bel et bien scellé. Au total, ce sont six sites différents qui sont menacés par des restrictions budgétaires dans la ville de Manchester. Et rien ne semble possible pour empêcher ces fermetures. Les bibliothèques en question devraient rejoindre la cohorte des bibliothèques abandonnées au Royaume-Uni suite aux mesures d'austérité. 

La trilogie de Haruki Murakami (du moins les deux premiers tomes, parus mardi dernier) 1Q84 rencontre un vif succès au Royaume-Uni. Des libraires surpris par la forte demande ont même dû faire une nocturne spéciale.

Les bibliothèques du Royaume-Uni recevront bientôt un petit bonus de 125 millions £ sur leurs budgets, après une annonce du gouvernement. Musées régionaux, structures culturelles et bibliothèques sont concernés par une rallonge totale de 250 millions £, qui intervient après des années de politique d'austérité.

Hachette UK et la Booksellers Association, association des libraires britanniques, viennent d’annoncer la création d’un prix doté de 5000 £ qui sera remis à une librairie, nous apprend The Bookseller. Le Sceptre Bookshop Award viendra récompenser la contribution d’une librairie à sa communauté.

Après plusieurs jours d'incertitude et d'inquiétude, les professionnels de la lecture publique, outre-Manche, sont soulagés : le Premier ministre Boris Johnson a finalement ordonné la fermeture des bibliothèques publiques ce lundi 23 mars. Le confinement s'est imposé au pays après un premier mot d'ordre qui favorisait « l'immunité collective », ou le fait qu'un maximum de personnes contaminées pourrait, à terme, faire disparaitre le coronavirus.

Lundi, la haute Cour de Londres a estimé que The Pirate Bay, site de partage de liens torrent (films, jeux-vidéos, musique, livres numériques, etc.) porte atteinte aux droits d'auteur selon la loi britannique et encourage les internautes au piratage. Une affaire menée à l'initiative d'une action collective de labels regroupant notamment de Sony, EMI et Warner, et qui pourrait bien aboutir à la fermeture du site dans les prochains mois. 

Toujours la même litanie. Encore un acteur du livre numérique qui nous annonce que ses ventes d'ebooks ont explosé en décembre, et ce, quel que soit l'endroit sur le globe.

La semaine dernière, le secrétaire britannique de l'éducation Michael Gove a annoncé ses propositions concernant la réforme du système d'examen en Royaume-Uni. Ainsi ont été évoquées la Langue anglaise, les Mathématiques et les Sciences, tandis que seront étudiées ultérieurement l'Histoire, la Géographie et les Langues étrangères. Sir Nicholas Serota, directeur des galeries du Tate depuis 1988, s'est insurgé contre l'absence des Arts au programme. Il a appelé le gouvernement à conserver la pratique artistique au coeur du programme scolaire, et exposé ses craintes quant aux générations futures.

La gamme de services Nook, dédiée à la lecture numérique, sera disponible à l'ensemble de la clientèle des trois chaînes de détaillants. L'annonce par communiqué de presse intervient dans la foulée de celle concernant son association avec John Lewis (

Dénonçant les fermetures de bibliothèques, la baisse du taux d'alphabétisation comme l'écart croissant entre riches et pauvres outre-Manche, l'auteur à succès et lauréat du Booker, Julian Barnes, y est allé de son blâme à l'attention de la politique culturelle du parti conservateur. Selon l'écrivain, qui compare le gouvernement à un État « relativement philistin », les ministres délégués aux arts se comporteraient « comme si le travail était soit une gêne ou une punition ».

N'en déplaise à Frédéric Beigbeder, les ouvrages de Ray Bradbury ont bien fait leur apparition au format numérique. Le revirement a été opéré en novembre 2011 : Simon & Schuster, l'éditeur américain a décidé de publier une version ebook du livre sorti en 1953, Farenheit 451. Le géant de la SF avait toujours refusé d'en entendre parler... Mais les temps changent...

Dans un communiqué, la Publishers Association se réjouit de la suppression de l'exception pour la copie privée, au Royaume-Uni. Cette mesure législative, introduite en octobre 2014, ne disposait pas d'un système compensatoire. Les artistes et ayants droit s'étaient opposés à ce système, et ont obtenu gain de cause devant la Haute Cour de Justice, début juillet. Réaliser des copies d'œuvres à des fins personnelles redevient donc illégal, à moins de disposer d'une licence adéquate.

Il n’y aura pas de feuilleton estival, pourtant tant espéré, racontant les frasques entre Amazon et Penguin Random House UK. La filiale du groupe éditorial américain a trouvé un terrain d’entente avec le revendeur. Donc, comme prévu, fin de l’histoire.

En cette époque hautement technologique, la lecture publique semble un peu passée de mode. D'ailleurs, cela fait un petit moment que les adultes ont perdu l'habitude de se réunir pour se faire lire un livre. La lecture est devenue une pratique solitaire depuis plus d'un siècle. Certains essayent de changer un peu la donne, en faisant la promotion du storytelling.

Les consommateurs du Royaume-Uni sont sollicités par l'Office of Fair Trading, qui a besoin de leur avis, sincère et franc. Original, pour des Britanniques. C'est que l'organisme réfléchit à la problématique d'une fixation des prix personnalisée pour certains produits. 

Face à la crise, les temps sont à la rigueur, et notamment pour les collectivités locales. Sur 4000 bibliothèques publiques du pays, plus de 300 ont été, ou sont, contraintes à la fermeture. Et comme pour confirmer la tendance, à l'occasion du dernier congrès du parti conservateur, le premier ministre David Cameron a annoncé « dix milliards de livres de coupes budgétaires supplémentaires par an ». Pendant ce temps, à Friern Barnet, les habitants continuent d'espérer pouvoir sauver leur bibliothèque.

La très british Publishers Association était reçue par la Haute cour de justice. Richard Mollet, son directeur a pu obtenir que le terrifiant site The Pirate Bay, fasse l'objet d'un blocage chez les FAI du pays, pour préserver les auteurs et les livres numériques qui sont illégalement disponibles via les liens du site. 

Des bibliothèques britanniques ont recensé des centaines de plaintes de lecteurs, concernant le contenu de certains livres (voir notre actualitté). Et même Stephenie Meyer est concernée, Twilight figurant dans la liste des ouvrages à ne pas mettre entre toutes les mains.

La guerre des chiffres et des parts de marché vient de prendre une nouvelle tournure, suite à cette annonce du partenariat entre Kobo et la chaîne de librairies britanniques WH Smith. Dans ses projets de développements, la firme canadienne, avait assuré qu'elle s'appuierait sur des partenariats solides.

C'est officiel, le Nook Touch arrivera au Royaume-Uni pour la mi-octobre, disponible sur le site de Barnes & Noble, mais également chez de nombreux détaillants et dans les libraires physiques du pays, avec 2,5 millions titres numériques disponibles.