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Droit

Les syndicats en miettes

Nos syndicats sont malades, leurs adhérents se sont volatilisés, mais cela n'a pas empêché la multiplication des syndicats (aux anciens s'ajoutent notamment SUD, l'UNSA, la FSU, des syndicats FN, etc.). la France, entraînée dans la spirale des divisions, fait exception dans le monde : partout ailleurs, l'unification et la rationalisation l'ont emporté sur les querelles syndicales et la fragmentation. L'émiettement accéléré à la française décourage les salariés et favorise les tendances extrêmes du syndicalisme (Front national, extrême gauche). Ce " Clochemerle syndical " ne profite à personne. En effet, quelle est la légitimité des syndicats à parler au nom des salariés ? Qui contrôle des syndicats ? Comment éviter l'emprise croissante de l'Etat ? La paix sociale dans nos entreprises et nos administrations suppose de sortir les syndicats de leur ornière. Mais les syndicats ne peuvent jouer un rôle dans notre démocratie qu'à la condition de représenter vraiment les salariés. L'émiettement n'est pas un incurable mal français et il est possible d'inverser le cours des choses.

02/1999

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Sciences politiques

Le livre noir des syndicats

Ils arrachent sa chemise au DRH d'Air France, ils bloquent le port de Marseille, ils paralysent le trafic ferroviaire pendant le bac ou les fêtes de Noël, ils détournent l'argent de la formation... Les syndicats français ont donné à plusieurs reprises ces dernières années l'image d'organisations corporatistes, aux méthodes tout aussi discutables que celles des pires représentants du patronat. La réalité est probablement plus inquiétante encore. Les épisodes de violence, très localisés, cachent une faiblesse dramatique du syndicalisme dans des secteurs entiers de l'économie. Repliés dans la fonction publique, la Sécurité sociale et les grandes entreprises, les appareils des grandes confédérations vivent dans le confort, et ne soucient plus vraiment de recruter des adhérents. Les syndicats étudiants reproduisent le schéma et confient à quelques dizaines de militants semi-professionnels le soin de représenter plus de 1,6 million de jeunes. De plus en plus coupés du terrain chaque année, plombés par les luttes internes, beaucoup moins éloignés du patronat qu'ils ne veulent bien le dire, la CGT, la CFDT, FO ou l'UNSA sont incapables de prévenir les dérives graves dans les ports, les imprimeries, le rail, les entreprises de nettoyage ou la police, sans parler des grands comités d'entreprises mis en coupe réglée par des opportunistes affublés d'une étiquette syndicale. Certaines organisations vont même jusqu'à faciliter l'islamisme radical en leur sein pour assurer leur réélection ! Le tout se déroule sous le regard impuissant de dizaines de milliers de délégués de terrain, qui se demandent quand ils auront enfin des syndicats à la hauteur de leur dévouement personnel...

05/2016

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