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Théâtre

Le rapport dont vous êtes l'objet suivi de Plus moyen de se concentrer !

Autour de l'éphémère printemps de Prague, deux pièces de Václav Havel, parmi ses premières oeuvres dramatiques, sont jouées. Dans Le rapport dont vous êtes l'objet, le décor polyvalent est planté dans une "Administration" composée de deux sortes de fonctionnaires : ceux qui seront pris dans la toile d'araignée qui se met en place et ceux qui la tissent. Une langue artificielle patiemment introduite dans l'entreprise n'est comprise que par quelques initiés mais tous l'apprennent. Sauf Josef Gross, directeur de l'établissement, homme compétent et travailleur, qu'on a omis de mettre au courant et qui sera le dernier à comprendre ce que trament aussi bien ses collaborateurs les plus proches que ces nouveaux employés nommés à un poste spécialement créé pour eux et qu'il ne connaît même pas. Il vivra toutes les étapes de sa destitution, jusqu'à accepter de devenir le flic de service. Et quand il sera remis d'urgence à son poste de directeur pour réparer les dégâts, il sera mûr, espérant sauver ce qui peut l'être, pour collaborer avec ses ennemis et sacrifier Hana, la jeune secrétaire qui lui a été constamment fidèle. Si Le rapport dont vous êtes l'objet constitue la plus étonnante dénonciation sous une forme comique du système que l'on sait et de la langue de bois, Plus moyen de se concentrer ! en étudie les implications apparemment anodines dans la vie de Huml, dont la position élevée dans la société suppose une grande adaptabilité au régime. S'essayant à rédiger une allocution, Huml, "intellectuel de communication", est embarqué presque malgré lui dans une série d'aventures, entre sa femme, sa maîtresse, sa secrétaire et même un enquêteur féminin. Car Huml est dans le même temps l'objet d'une étrange enquête à domicile et les inspecteurs sont quasiment installés chez lui. Tout se dérègle et la pièce devient un immense puzzle qu'il s'agit de reconstituer.

03/1992

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Poésie

Audience. Vernissage. Pétition

Václav Havel fait son apparition sur la scène de la vie publique tchèque au cours des années soixante. Il travaille dans un petit théâtre pragois, Na Zábradlí, qui est devenu l'un des symboles de l'atmosphère fiévreuse de ces années, l'un des centres de l'avant-garde de l'époque. Là il écrit deux pièces sans lesquelles on ne pourrait se représenter les années soixante en Bohême : La fête en plein air et La notification. Ces pièces sont un développement très original et irremplaçable de ce qu'on appelle le "théâtre de l'absurde" : si le théâtre de Ionesco est une critique de la langue, le régime totalitaire a créé une telle parodie du langage que lorsque Havel pratiqua cette critique générale de la langue, cela devint d'emblée une démystification des relations sociales concrètes. Les trois pièces en un acte publiées dans ce recueil sont écrites dix ans plus tard, à l'époque où Havel, après l'invasion russe, a été chassé du théâtre. (Signataire de la Charte 77, il a vécu sous une pression policière presque ininterrompue.) Elles sont plus réalistes que son oeuvre précédente. Images de la société de "normalisation", elles sont ancrées dans la biographie de l'auteur : les sondages lucides et ironiques de l'indifférence, du conformisme et de la résistance dans des conditions difficilement imaginables en Occident.

09/1980

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Sociologie politique

Le pouvoir des sans-pouvoir

Essai politique de Vaclav Havel, lun des penseurs tchèques les plus célèbres contre la dictature communiste

09/2021

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Théâtre

La Grande roue. Sur les motifs de John Gay (pièce en 14 tableaux)

Deux organisations puissantes du «milieu» luttent pour le pouvoir. L'une est dirigée par un certain Vollard, partisan des méthodes traditionnelles de travail ; l'autre par Maxence, qui, lui, se veut moderne et sait aussi profiter de son charme auprès des femmes pour parvenir à ses fins. Dans ce combat sans merci, tous les coups sont permis, même la collaboration avec la police. C'est à l'instigation de la famille Vollard que Tourmakoff, chef de la police, fait emprisonner Maxence et Fauche. Celui-ci est un voleur indépendant, un «pur», un incorruptible, qui restera fidèle à ses principes et défendra son identité jusqu'à la mort. Au contraire Maxence, face aux «mécanismes absurdes du pouvoir», personnifiés par le chef de la police - mais est-ce bien la police ? -, fait une admirable volte-face et sauve sa vie au prix de la perte de son identité. Finalement Tourmakoff profitera de la rivalité des «clans» et de la perte d'intégrité de l'être humain. Mais n'est-il pas lui-même à l'origine de tout ? N'est-ce pas lui qui actionne le mécanisme de cette «grande roue» ? Václav Havel nous entraîne dans un monde où l'on ne vit que de «combines», où toutes les valeurs humaines sont bafouées : le seul salut de l'homme, c'est la trahison des autres et de soi-même. Il réussit néanmoins à nous faire rire, mais rions-nous encore en sortant du théâtre ?

04/1987

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Littérature étrangère

Le magicien de Brooklyn

Issus tous deux de familles russes immigrées à New York, Vaclav et Lena, neuf ans, sont loin d’avoir les mêmes chances pour débuter dans l’existence. Les parents de Vaclav ont soif d’intégration et poursuivent à la force du poignet le rêve américain, tandis que Lena loge chez une tante prostituée qui ne veut pas s’occuper d’elle. Lena ne maîtrise pas l’anglais comme Vaclav et peine à s’exprimer dans cette deuxième langue qui l’emprisonne. D’un naturel extraverti, elle passe pour timide et réservée. Rasia, la mère au grand cœur de Vaclav, recueille la fillette tous les soirs après l’école et Vaclav prend soin d’elle, lui fait ses devoirs et trace les grandes lignes de leur avenir qui ne peut être que commun. Être un jour un grand magicien et avoir comme charmante assistante Lena est le rêve de Vaclav : il répète tous les soirs ses tours avec elle pour pouvoir se produire sur scène à Coney Island. Mais un jour, cette relation fusionnelle vole en éclats car Lena disparaît brutalement de la vie de Vaclav, comme par un tour de passe-passe. Inconsolable, il ignore tout du tragique secret qu’a découvert sa mère et qui a amené les services de protection de l’enfance à retirer Lena à sa tante puis à la placer dans une famille d’accueil. Séparés pendant huit ans, ils se retrouvent à l’adolescence et leur amour d’enfance se mue bientôt en passion. Ils se mettent à nouveau à partager les mêmes rêves, notamment celui de partir en Russie ensemble. Lena veut aller à la recherche de ses parents et de son identité car la quête de ses origines est devenue une obsession, responsable de son mal-être. Mais la vérité, cruelle, c’est finalement à Brooklyn que Vaclav la découvrira. Il n’aura pas le cœur de révéler à Lena ce passé qu’il travestira pour permettre à celle qu’il aime de ne plus penser qu’à l’avenir.

05/2013

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Sciences politiques

Le socialisme des intellectuels

A la fin du XIXe siècle, le développement rapide de l'industrie en Russie amène une partie de l'intelligentsia - cette petite minorité ayant fait des études secondaires - à s'intéresser au marxisme ; c'est en se référant à ses principes que se crée en 1898 le Parti ouvrier social-démocrate de Russie. La perspective qu'il adopte, c'est celle de la mobilisation du prolétariat pour le renversement de l'absolutisme tsariste dont la bourgeoisie russe, trop faible, est incapable, et la démocratisation de la société nécessaire au développement économique et au progrès de la classe ouvrière. Dès cette époque, un révolutionnaire polonais, Jan Maclav Makhaïski, analysant les oeuvres de Marx et les projets des partis qui s'en réclament, aboutit à une conclusion extrême : pour lui, l'idéologie socialiste dissimule en fait les intérêts d'une nouvelle classe ascendante formée par la a couche cultivée", les travailleurs intellectuels. Ces "capitalistes du savoir" cherchent à séduire les prolétaires et à les entraîner à l'assaut de cette petite minorité que constituent les capitalistes de l'avoir", financiers, industriels et grands propriétaires, non pour détruire le capitalisme mais pour l'aménager au mieux de leurs intérêts. Exilé, comme nombre de révolutionnaires russes, il rentre en Russie en 1917. Mais, dès 1918, il déclare que si les bolcheviks se sont révélés plus radicaux qu'il ne l'envisageait en rompant avec le parlementarisme, l'hostilité de la "couche cultivée" envers la révolution ouvrière a vite calmé leur ardeur : "Ils ne luttent pas pour l'émancipation de la classe ouvrière mais ne font avant tout que défendre les intérêts des couches inférieures de la société bourgeoise et de l'intelligentsia. Makhaïski eut peu de disciples ; mais depuis son époque, d'autres auteurs ont cru voir émerger dans notre société, en particulier à travers les différents projets socialistes, le pouvoir d'une nouvelle classe qui, à travers toutes les fonctions de gestion, de recherche, de conseil, d'enseignement, de communication et plus récemment l'irruption des logiciels dans tous les domaines, façonne l'organisation du travail et le contenu de la production et s'y assure une place privilégiée. Alexandre Skirda fait plus que restituer la pensée originale de Jan Maclav Makhaïski : il la met en perspective et livre ainsi un outil de premier ordre à qui veut approfondir la compréhension de notre société.

06/2014

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