vente de contenus numériques

Amazon a dévoilé dans un communiqué de presse ses résultats, arrêtés le 31 mars 2012, pour le premier trimestre de l'année. Sans surprise, le revendeur enregistre une hausse des ventes de 34 % par rapport à la même période en 2011, mais note une baisse de ses bénéfices et de la valeur de ses actions.

Décidément, la revente de contenus numériques sera le nerf de la prochaine guerre. Alors qu'il était question d'un brevet récemment obtenu par Amazon dans l'actualité, c'est désormais au tour d'Apple de disposer d'un autre brevet, concernant la vente de biens dématérialisés. Chose étonnante : Google ne disposerait toujours pas du sien...

Apple permet la vente de contenus via des applications gratuites

55 % des éditeurs de contenus numériques sont accusés de négliger les opportunités de revenus offertes par les appareils de téléphonie mobile. Cela d'après un rapport de l'Association des éditeurs en ligne (AOP). Pourtant, ces mêmes éditeurs ne semblent pas plus affolés que cela, voire même confiants, 62 % affirmant avoir l'intention d'optimiser leurs plates-formes pour mobiles dès l'année prochaine.

Ce 13 février a été annoncé, via communiqué de presse, le lancement d'une start-up française dédiée à la production de livres et de magazines numériques, créée courant septembre dernier par un trio composé de Serge Morisseau, Emilie Barreau et David d'Auvergne. Les trois spécialistes du livre et de la presse unissent leurs compétences dans l'optique de proposer des solutions adaptées aux besoins des éditeurs et aux attentes des lecteurs. Une société qui entend miser sur la qualité de ses contenus et des tarifs avantageux.

Parce que l'agence administrative chargée du développement des bibliothèques aux États-Unis (Chief Officer of State Library Agencies, ou COSLA) estime que dans quelques années, les usagers préféreront emprunter des ebooks, elle a décidé de prendre des mesures pour que cela soit possible dans toutes les bibliothèques publiques, de petite ou grande envergures, d'ici 2015.

Généralement, tout ebook passe soit par des éditeurs ou des plate-formes, ou par des grandes librairies en ligne, comme Amazon. Seulement, une start-up américaine du nom de Ganxy a promis de contourner la distribution numérique et de vendre directement les  livres à travers son site web, mais aussi par le biais du blog de l'auteur, et des réseaux sociaux populaires, à commencer par Facebook, Twitter, Google. Le tout, en offrant un paiement au moyen des cartes de crédit les plus populaires et via Paypal.

L'affaire est assez amusante pour que l'on se prenne à en parler. Tout est affaire de dénomination, voire de nomenclature - et montre une fois de plus qu'il serait temps de fixer le nom que l'on donne aux appareils de lecture numérique, de type encre électronique.

Depuis sa mise en orbite, l'application gratuite de messagerie coréenne Kakao Talk a su conquérir non moins de 70 millions d'utilisateurs à travers l'Asie. Et si elle teste actuellement son réseau social dédié au jeu en Corée du Sud et au Japon, la société vient de lancer en parallèle Kakao Page. Une plateforme de publication, par l'intermédiaire de laquelle les créateurs peuvent diffuser leurs contenus numériques directement vers les appareils mobiles.

Contenu érotique censuré, Apple accepte la vente de l'ebook

Le Library Freedom Project (LFP) protège et dispense des formations sur la protection de la vie privée et des données personnelles aux bibliothécaires ainsi qu’à leurs communautés. Le collectif s’est rassemblé pour demander aux bibliothèques publiques de se joindre à eux. Objectif : que les services d’emprunt et de streaming de livres audio et numériques Hoopla Digital et OverDrive prennent leurs responsabilités. Ces derniers doivent répondre de la présence dans leurs catalogues de titres négationnistes, suprémacistes, en un mot, fascistes.

Édition dématérialisée, format imprimé traditionnel et autres contenus transmédias. Les canaux emmêlés de l'information et de l'édition étaient au centre d'un débat, ce lundi, au Pôle Savoirs et connaissances du Salon du livre de Paris. L'occasion d'un brainstorming sur l'évolution de toute une série de professions, à l'heure où la télévision s'invite sur le web et le numérique sur le papier. Philippe Thureau-Dangin, d'Ina GLOBAL, Olivier Poivre d'Arvor, de France Culture Papier, Alban Cerisier, des éditions Madrigall, Philippe Jannet du site epresse.fr, et Guillaume Decitre, président des librairies éponymes, figuraient au rang des intervenants.

Rentrée scolaire oblige, l'actualité est focalisée sur les conditions dans lesquelles les élèves vont suivre leur année. Entre les rythmes scolaires réformés et les achats de fournitures, en dernière minute, le président François Hollande et la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, se sont rendus dans un collège de Seine-Saint-Denis. Une sorte d'inauguration pour l'établissement Louise Michel de Clichy-sous-Bois. 

La Belgian Entertainment Association (BEA), représentant les producteurs et distributeurs de contenus numériques, a intégré l’initiative Agorateka, avec le support du SPF Économie. Sur ce portail européen du contenu en ligne, les consommateurs peuvent rechercher les offres légales en matière de films, musiques, jeux vidéo et livres numériques.

ActuaLitté et le Giornale della libreria ont choisi de s’associer pour partager leurs ressources. Un regard croisé sur la France et l’Italie, à travers des articles spécifiques qui présentent les innovations, les projets et les développements éditoriaux, propres aux deux pays. Et si ARDITO parvenait à trouver un terrain d'entente entre utilisateurs et ayants droit ?

Kno devait être la révolution en matière de lecture numérique, mais finalement, n'aura été qu'un pétard bien humide, qui aura difficilement fait pouf.

La vente de contenu numérique reste la pierre angulaire des développements d’Amazon. De la sorte, toucher à ce secteur revient à marcher sur les plates-bandes de la firme, et prendre certains risques. Le Canada pourrait l’apprendre à ses dépens, alors que Jeff Bezos a décidé de poursuivre en justice un brevet déposé et portant sur le prêt et la revente de contenus numériques. 

Le sujet revient régulièrement, mais n'est évoqué que rapidement : la revente d'œuvres dématérialisées apparaît comme le repoussoir ultime, pour les industries culturelles, du livre au jeu vidéo, en passant par la musique ou le cinéma. Des modèles économiques et des solutions techniques ont pu être avancés çà et là, mais créateurs, ayants droit et industries sont toujours opposés à l'occasion numérique.

55 % Français n'envisagent pas de payer du contenu numérique

D'un côté, on assiste à une baisse continuelle et régulière - et logique - du prix des lecteurs de livres numériques, quid du prix des ouvrages eux-mêmes, outre-Atlantique ? Une légère hausse peut-on constater. 

Diadeis, acteur majeur de la dématérialisation du patrimoine culturel en Europe, annonce son adhésion au pôle de compétitivité Cap Digital. Cap Digital fédère les entreprises, pôles universitaires et grands laboratoires qui souhaitent promouvoir le développement numérique et faire de l’Ile-de-France un des premiers pôles mondiaux des industries du contenu numérique.

HarperCollins vient d'annoncer que ses auteurs profiteront d'une augmentation des prix  de leurs ouvrages numériques selon le contenu plutôt que par une augmentation des taux de royalties, rapporte The Bookseller.

Offerte par le service Scholarvox International, la bibliothèque numérique africaine dédiée aux étudiants et aux enseignants poursuit son développement grâce au soutien de deux acteurs de poids. Le leader européen en la matière, Cyberlibris, tisse un partenariat avec les Nouvelles Editions Numériques Africaines (Néna), leader africain de l'édition numérique pour apporter encore davantage de contenu.

C'est un défilé de résultats tous plus encourageants les uns que les autres, auquel nous assistons depuis une semaine. L'éditeur Random House, par l'intermédiaire de son directeur exécutif, Markus Dohle vient en effet de dévoiler les chiffres de ventes d'ebooks pour l'année 2010. Enfin... presque.

Au cours des dernières semaines, les firmes Apple et Amazon ont dévoilé que l'office des brevets américains leur avait accordé deux propriétés sur des systèmes de vente de contenus dématérialisés, d'occasion. Un projet qui comptera comme une évolution inévitable dans l'environnement numérique, mais qui n'est pas aussi simple à mettre en place que le commerce d'occasion traditionnel. 

Vente de livres numériques : Adamo Books ouvre en Hongrie

Encore un blasphème au compte de la lecture numérique ! Comme chez le boucher, il est désormais possible d'acheter son livre en tranches, chapitre par chapitre, voire même page par page... Pour transformer Guerre et Paix en feuilleton à rallonge, ou goûter le dernier Goncourt avant de renoncer à l'acheter, il ne reste plus qu'à attendre la version française de ValoBox.

Dans l'actuelle situation juridique, l'édition grince des dents. Le livre numérique apportait déjà de profondes mutations du secteur, sans que l'on ait besoin de faire face à d'autres problématiques que celles des avenants pour les auteurs. Mais voilà : après avoir imposé le prix unique de 9,99 $, Amazon s'est fait imposer le contrat d'agence, par lequel les éditeurs fixaient leur prix de vente pour le public.

En attendant que l'IDPF, qui recueille lui aussi les chiffres de ventes de livres numériques, c'est l'Association des éditeurs américains qui vient de dévoiler les résultats pour le mois de novembre.

Malgré l'expansion du phénomène e-book à travers le monde, le marché chinois ne semble pas s'adapter. C'est la conclusion d'un rapport du cabinet Analysis International et qui apporte pour preuve la chute de 5,1 % des ventes de lecteurs de livres numériques sur l'ensemble du pays au cours du troisième trimestre 2011.